09/11/2016
VOUS VOUS TRUMPEZ ENCORE
La droite dite alternative s'est immensément paluchée en rêvant de ce mois de novembre : c'était Trump ou la mort, à entendre ses commentateurs les plus acerbes et avisés. Après la gueule de bois de la victoire supposée, ils auront malgré tout Trump ET la mort.
Soyons parfaitement francs : la gueule triomphante de l'Hilarideuse vautrée sur la Une les canards extatiques aurait été une manière bien déplaisante de commencer la journée. A l'inverse, les mines catastrophées des Politkommissars un peu partout en ex-Occident est un spectacle qu'on ne peut bouder s'il nous reste quelque instinct candide de Schadenfreude, qu'aucun assaut de laideur ni de désespérance n'a pu entamer. Il importe peu malgré tout :
° nous ne voulons pas voir piorner les ennemis de l'Europe et de sa tradition : nous voulons les voir transformés en humus par couches géologiques entières.
° les coboilles resteront minoritaires face aux sauvages, et ne se mettront ni à faire huit lardons par foyer, ni à reconquérir par l'ultraviolence les territoires urbains perdus.
° la Honte Blanche ne va pas magiquement disparaître en un mois, pas plus que les réseaux qui l'exploitent ne vont perdre leurs colossaux moyens, leur psychose collective ni leur détermination. Quelques souvenirs de l'agitation gaucharde du temps de Bush II ? Elle a été bien calme sous Patraque Banania, attendez-vous à revoir des images de cette époque, manifs, émeutes et autres joyeusetés, d'autant plus perturbantes qu'à l'époque l'agitation afroyanquie n'était pas aussi organisée qu'à présent. La réponse du gouvernement républicain ? Elle sera mille fois trop douce et formaliste.
° Des gens comme Jared Taylor, pourtant pas la moitié d'un con, ont fait de Moumoute 1er le candidat-malgré-lui de la blanchitude : mâtez donc à qui sont mariés les trois quarts de ses gosses pour un démenti définitif. Quant à son programme très vaguement réac, il faudrait déjà qu'il veuille/puisse appliquer le simple début. Même novice, le gars est désormais un politichien, soit un bateleur professionnel, membre de l'élite cosmopolite globale. Le Macdo a changé de manager ? Champagne au picon ! N'espérez pas trop qu'on vous y serve du filet mignon au morilles.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (261)
03/11/2016
BLOG FANTÔME
Il y a tant de lunes que je n'ai plus rien écrit ici qu'il m'a fallu un effort de réflexion sérieux pour me souvenir de mon mot de passe. Or l'effort de réflexion fait partie des choses pour lesquelles j'ai développé une sérieuse allergie ces derniers mois. J'ai toujours été infoutu de faire plusieurs choses à la fois : je me concentre donc sur l'effort physique. Reconversion complète, boulot en plein air, des bornes à pied, des centaines de kilos à soulever. Ca fatigue. De la bonne fatigue, pour une fois.
N'ayant plus la télé depuis des lustres et fuyant la grande presse, je ne suis plus au courant de que dalle. Affirmer que je m'en porte mieux serait établir un lien causal un peu facile. Reste que l'étude maniaque et quotidienne de notre effondrement ethnoculturel, ça salit le dedans de la tête. A force de renifler la merde, on dit qu'on finit par ne plus la sentir. Ca ne veut pas dire que ceux qui vous entourent ne finissent pas, eux, par ne plus pouvoir l'ignorer quand ils vous approchent. La laideur, la stupidité, la mauvaise foi, le cynisme - phénomènes contagieux. Une lèpre de l'esprit.
D'où la mort clinique de cette page, que je n'ai pas même l'énergie de boucler une fois pour toute.
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Vous n'avez rien à foutre de qui occupera la Maison Blanche les quatre ou huit années prochaines, et vous avez parfaitement raison. Autre loufiat, même boui-boui, même tambouille. Néanmoins, cette saine et dure indifférence ne devrait pas vous faire passer à côté de cette vidéo. L'ami Stefan Molyneux y développe tout son talent argumentatif en ne faisant qu'effleurer la non-question de cette élection : il y a longtemps que je n'avais pas entendu argumentaire si solide et implacable, et je bosse actuellement à une traduction françoise de la chose. C'est une manière de continuer à ne pas réfléchir tout en mobilisant quand même la caboche.
Un boulot exigeant, ingrat, répétitif, et parfaitement vain. Saint Benoît applaudirait des quatre fers. Publication un jour ici, peut-être.
09:34 | Lien permanent | Commentaires (32)