16/06/2016
ECOUTEZ DES TRUCS
Ces deux-là pour parce que ça souingue en ordre avec de la délicieuse feniaule au micro :
Celui-ci parce que même s'il semble branler de la trompe, c'est plein de détournements rigolesques.
Cui-ci parce que ça BOURRINE à la manière dont le demandent voire l'exigent les demoiselles bien éduquées:
20:51 | Lien permanent | Commentaires (11)
14/06/2016
J'AI VU AUCUNE LUMIÈRE, ALORS JE SUIS ENTRÉ...
En fait, ça ne fait pas si longtemps que ça que je ne suis pas venu ici. J'imaginais ce pauvre bleauge sous une couche de poussière autrement plus importante. Ma mémoire déconne à toutes bretelles.
Excessivement important, en effet. C'est pour ça que je le précise.
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Il semblerait que c'est à Châteaubriant que l'on doive la superficiellement aristocratique réflexion comme quoi il conviendrait "d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Superficielle pour la raison suivante: je crois pour ma part qu'un véritable aristocrate devrait se montrer généreux de son mépris, toujours, partout, parce qu'assuré de pouvoir assouvir tous les besoins imaginables. Il ne s'agit pas que d'être "inaccessible au découragement" sur le plan politique, mais également social, quotidiennement. Le mépris est la plus renouvelable des énergies si l'on apprend à ne pas se carboniser l'âme à son contact.
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La bière et le mépris, c'est pas exactement pareil, notez. J'ai reçu récemment moult convives dont fort peu s'y connaissent en bière. Pire : ils n'en ont pas honte, voire s'en flattent plébéiennement. Dilemme: acheter de la pisse de base pour eux et de la mousse de luxe pour mécole ? Certains auraient été capables de les estourbir sans faire la différence. De la trappiste pour tout le monde ? D'autres s'en seraient formalisés. Alors quoi, me résoudre à de l'amertume jaunasse délavée ? Que non ! Solution : Picon. J'avais oublié jusqu'à l'existence de la chose, n'en ayant plus usé ni abusé depuis quelques paquets de lune. Ayant survécu à ces émouvantes retrouvailles, je farfouille mollement pour en connaître l'origine exacte, et découvre au passage qu'on peut mélanger la chose avec pratiquement n'importe quoi, même du café.
En plus, Renaud en dit du mal dans Pochtron.
Divin breuvage.
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Concernant des choses ô combien moins importantes et plus négligeables : il y aura bientôt trois jours qu'un énième criquet à coran continu a fait des cartons dans un barebackroom californien... et ce courageux message de solidarité ne couvre pas les écrans. La tour Eiffel couleur arc-en-ciel, c'est bien mignon, mais c'est un peu court. Encore un effort, citoyens du monde, si vous voulez être républicains : tant que chaque grande ville n'organisera pas des fuck mobs où joyeuses et hétéros jouent à Human Centipede, le Califat ne prendra pas la mesure de votre détermination à crever la gueule dans le cul de quelqu'un pour le Progrès, l'Amour et le Droit de chaque être humain à crever endetté sur huit générations.
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A ce propos, Masouche fait perfidement remonter un texte paru chez Slute, où une quelconque dégénérée moderne se plaint que, quand même, cinquante kilos de Progrès et d'Amour dans le cul sans graisse à traire ni mojito pour faire passer, c'est limite pénible. Ce genre de témoignage ne fait pas autant plaisir que celui-ci, mais il est toujours bon à prendre.
17:41 | Lien permanent | Commentaires (8)