Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/11/2019

RENTRER CHEZ SOI PAR EFFRACTION QUAND IL N'Y A PLUS PERSONNE

sewed.jpg

Je n'aurais pas parié une noix de cajou rance sur la probabilité de jamais écrire ici à nouveau. Mais ce monde est un cirque et la vie est un gag.

Comme une impression d'effraction personnelle. Revenir sur le lieux de crimes oubliés, faute de vouloir se les faire pardonner. Entrer chez soi par effraction. Hanter romantiquement les ruines de son propre passé patapolitique. La lettre rejoint le geste, puisque j'ai depuis longtemps coutume d'errer aux abords des lieux où j'ai grandi.

Le silence absolu a plusieurs usages. On le savoure comme la matière première de toute mélodie, leur chape véritable. On peut aussi le remplir avec ses propres psalmodies, dans le plus grand isolement, alors qu'ils sont légion, les pourrisseurs qui, pour véritablement s'écouter parler, ont malgré tout besoin d'une oreille attentive. Pouvoir hurler à plein poumons jusqu'à ce que la gorge cogne est un luxe toujours plus rare, pour qui entend se l'offrir sans être importuné.

J'ai eu un temps la faiblesse de croire que ce blog serait autre chose que ce dé-gueuloir

15/12/2016

MERCI

Serions-nous devenus nazis ou nazophiles, sans l'aide fondamentale des Ochouitzicoles et de leurs innombrables supplétifs à queue complète mais scrotum circoncis à la racine ?

Aurions-nous, sans le besoin irrésistible de leur renvoyer dans la gueule leurs obsessions pseudohistoriques, bandé si fort pour les uniformes couleur diarhée, l'encasernement de toute la société, la soumission aveugle des masses à un seul prétendu Guide omniscient, les hymnes pompiers aux paroles grotesques (merci Horst Vaisselle), les symboles religieux hindous, une langue dont le caractère mathématique heurte la sensibilité francophone dans son essence même, l'abomination du Lebensborn détruisant la famille au nom de la Nation, les lubies tibétaines d'occultistes semi-déments, la défiguration des campagnes par les premières autoroutes du continent, les tripotages nucléaires originels... ?

Autant d'atrocités, autant de crimes contre l'esprit, autant d'imbécilités délibérées que nous avons dégluties comme des kilomètres d'une interminable couleuvre façon Ouroboros, et ce uniquement parce qu'une poignée de bite-cisaillée nous ont enduit la gueule de chiasse de l'enfance à l'âge adulte pour crime d'Occidentalité, le Troisième Empire jouant le rôle d'incarnation la plus chimiquement pure de ladite Occidentalité.

Par saturation d'annefrankisation diurne et nocturne, nous avons abdiqué notre punkitude naturelle, notre rienàfoutrisme atavique, nos instincts les plus nobles autant que les plus primaires, pour nous enamourer d'une caricature de tyrannie bureaucratique, stupidement séduits par une esthétique si impeccable que personne n'y échappe encore bientôt trois générations après son oblitération. Toi moins encore qu'un autre, que cette affirmation fait couiner comme une charnière mal huilée : bien plus,  incomparablement plus que le fascisme, le national-socialisme a été BEAU. Beau et rien d'autre. Strictement rien.

Et cela nous a suffi. Gavés d'attrition, élevés dans du coton imbibé de vinaigre, dressés à rejeter tout ce qui pouvait nous servir d'armature spirituelle, nous nous sommes précipités sur cet accident comique de l'histoire contemporaine comme un tox sur une cuillère carbonisée. Comme une gamine violée toute son existence se précipite sur la première bite qui se présente.

Merci les gars. Merci infiniment.

12/12/2016

LES BASES DU PIZZAGATE EN IMAGES

S'ouvrent en plus lisible dans une nouvelle fenêtre.

Gobez la chose ou non, mais creusez-la sérieusement d'abord.

Source

PG1.png

PG2.jpg

PG3.jpg

Pg4.jpg

Pg5.jpg

PG6.png

Pg7.png

Pg8.png

Pg9.jpg

08/12/2016

FAKE NEWS TOI-MÊME

"Ne lisez que la bonne Presse Gentille AOC certifiée Citoyenne, sinon des gens vont mourir".


Message des Politkommissars après l'irruption de va savoir quel mongol armé dans l'enceinte de Comet Ping Pong.


"Ne diffusez pas de fausses nouvelles, sinon des gens vont mourir".

Sûr.

Vous savez de quoi vous parlez, tas de fils de HYENES.

Vous le savez parce que VOUS, journalopes de mes deux, de part et d'autre de l'Atlantique, l'avez fait quotidiennement depuis des LUSTRES.

Vous l'avez fait en répercutant les FAUSSES NOUVELLES d'armes de destruction massive en Irak, prétexte à son invasion puis sa destruction.

Vous l'avez fait en accréditant le discours de l'UCK, véritable fauteur de guerre en Yougoslavie, prétexte à l'invasion puis destruction de la Serbie.


Vous l'avez fait en accusant Trump d'inciter à la violence avec ses discours, alors qu'il est désormais FACTUELLEMENT prouvé que des hauts responsables du parti Démocrate ont payé des sans-abris et des tarés pour aller PROVOQUER les supporters de Trump durant leurs rassemblements.

Vous l'avez fait en propageant SYSTEMATIQUEMENT le discours biaisé, halluciné, doctrinaire, Négrosuprémaciste de Black Lives Matter, à chaque fois qu'un MULTIRECIDIVISTE se faisait dézinguer par la police EN L'AYANT PLEINEMENT CHERCHE.


Mais, n'est-pas ? ce sont les chercheurs et commentateurs indépendants, qui ne vous font plus aucune espèce de confiance, qui sont les VRAIS responsables de l'actuel climat de violence.

Mais voui.

Saloperies.

POURQUOI, FAFOUNETS, MES SEMBLABLES, MES FRERES, N'AVEZ-VOUS RIEN A FOUTRE DU SCANDALE PEDOPHILE DE L'ENTOURAGE DES CLINTON ?

La chose secoue le vouaibe anglophone depuis des semaines, avec une multitude de documents émanant de Wikileaks, des convergences stupéfiantes entre noms connus du crime pédomane organisé, une accumulation d'indices voire de preuves avérées, des commentateurs de bords politiques très différents tenant un discours qui se solidifie chaque jour... 

La Presse A Merde s'est contentée longtemps de passer la chose sous le plus étouffant silence. Elle la vend désormais sous sa forme lyophilisée et aseptisée, en focalisant toute son attention sur une pizzeria - incarnation renversante de la fable de l'idiot obnubilé par le doigt quand on lui montre la lune. A la nuance près que l'idiot en question ne VEUT voir que le doigt, et derrière lui le bras tendu de sinistre mémoire, bien entendu.

Depuis deux ou trois jours, les journalopes de francophonie reprennent en bonnes soubrettes du clavier ce discours gerbatoire, qui consiste à s'arracher les yeux plutôt que de voir la moindre affaire glauque dans l'entourage de la candidate Démocrate soutenue avec tant de ferveur nymphomane. Et la fafosphère francophone ? Que pouic. Pas le moindre début de curiosité.

J'aimerais penser que la barrière de la langue est l'explication, et pas la stupidité doctrinaire, le poids des habitudes, l'incapacité fondamentale de penser en-dehors du Pré Carré hexagonal.

09/11/2016

VOUS VOUS TRUMPEZ ENCORE

La droite dite alternative s'est immensément paluchée en rêvant de ce mois de novembre : c'était Trump ou la mort, à entendre ses commentateurs les plus acerbes et avisés. Après la gueule de bois de la victoire supposée, ils auront malgré tout Trump ET la mort.

Soyons parfaitement francs : la gueule triomphante de l'Hilarideuse vautrée sur la Une les canards extatiques aurait été une manière bien déplaisante de commencer la journée. A l'inverse, les mines catastrophées des Politkommissars un peu partout en ex-Occident est un spectacle qu'on ne peut bouder s'il nous reste quelque instinct candide de Schadenfreude, qu'aucun assaut de laideur ni de désespérance n'a pu entamer. Il importe peu malgré tout :

° nous ne voulons pas voir piorner les ennemis de l'Europe et de sa tradition : nous voulons les voir transformés en humus par couches géologiques entières. 

° les coboilles resteront minoritaires face aux sauvages, et ne se mettront ni à faire huit lardons par foyer, ni à reconquérir par l'ultraviolence les territoires urbains perdus.

° la Honte Blanche ne va pas magiquement disparaître en un mois, pas plus que les réseaux qui l'exploitent ne vont perdre leurs colossaux moyens, leur psychose collective ni leur détermination. Quelques souvenirs de l'agitation gaucharde du temps de Bush II ? Elle a été bien calme sous Patraque Banania, attendez-vous à revoir des images de cette époque, manifs, émeutes et autres joyeusetés, d'autant plus perturbantes qu'à l'époque l'agitation afroyanquie n'était pas aussi organisée qu'à présent. La réponse du gouvernement républicain ? Elle sera mille fois trop douce et formaliste.

° Des gens comme Jared Taylor, pourtant pas la moitié d'un con, ont fait de Moumoute 1er le candidat-malgré-lui de la blanchitude : mâtez donc à qui sont mariés les trois quarts de ses gosses pour un démenti définitif. Quant à son programme très vaguement réac, il faudrait déjà qu'il veuille/puisse appliquer le simple début. Même novice, le gars est désormais un politichien, soit un bateleur professionnel, membre de l'élite cosmopolite globale. Le Macdo a changé de manager ? Champagne au picon ! N'espérez pas trop qu'on vous y serve du filet mignon au morilles.

 

03/11/2016

BLOG FANTÔME

3836002-4600848367-ghost.jpg

Il y a tant de lunes que je n'ai plus rien écrit ici qu'il m'a fallu un effort de réflexion sérieux pour me souvenir de mon mot de passe. Or l'effort de réflexion fait partie des choses pour lesquelles j'ai développé une sérieuse allergie ces derniers mois. J'ai toujours été infoutu de faire plusieurs choses à la fois : je me concentre donc sur l'effort physique. Reconversion complète, boulot en plein air, des bornes à pied, des centaines de kilos à soulever. Ca fatigue. De la bonne fatigue, pour une fois.

N'ayant plus la télé depuis des lustres et fuyant la grande presse, je ne suis plus au courant de que dalle. Affirmer que je m'en porte mieux serait établir un lien causal un peu facile. Reste que l'étude maniaque et quotidienne de notre effondrement ethnoculturel, ça salit le dedans de la tête. A force de renifler la merde, on dit qu'on finit par ne plus la sentir. Ca ne veut pas dire que ceux qui vous entourent ne finissent pas, eux, par ne plus pouvoir l'ignorer quand ils vous approchent. La laideur, la stupidité, la mauvaise foi, le cynisme - phénomènes contagieux. Une lèpre de l'esprit. 

D'où la mort clinique de cette page, que je n'ai pas même l'énergie de boucler une fois pour toute.

* * *

Vous n'avez rien à foutre de qui occupera la Maison Blanche les quatre ou huit années prochaines, et vous avez parfaitement raison. Autre loufiat, même boui-boui, même tambouille. Néanmoins, cette saine et dure indifférence ne devrait pas vous faire passer à côté de cette vidéo. L'ami Stefan Molyneux y développe tout son talent argumentatif en ne faisant qu'effleurer la non-question de cette élection : il y a longtemps que je n'avais pas entendu argumentaire si solide et implacable, et je bosse actuellement à une traduction françoise de la chose. C'est une manière de continuer à ne pas réfléchir tout en mobilisant quand même la caboche.

Un boulot exigeant, ingrat, répétitif, et parfaitement vain. Saint Benoît applaudirait des quatre fers. Publication un jour ici, peut-être.

16/06/2016

ECOUTEZ DES TRUCS

Ces deux-là pour parce que ça souingue en ordre avec de la délicieuse feniaule au micro :


 


 

Celui-ci parce que même s'il semble branler de la trompe, c'est plein de détournements rigolesques. 

WALT BISMARCK

 

Cui-ci parce que ça BOURRINE à la manière dont le demandent voire l'exigent les demoiselles bien éduquées:



14/06/2016

J'AI VU AUCUNE LUMIÈRE, ALORS JE SUIS ENTRÉ...

En fait, ça ne fait pas si longtemps que ça que je ne suis pas venu ici. J'imaginais ce pauvre bleauge sous une couche de poussière autrement plus importante. Ma mémoire déconne à toutes bretelles.

Excessivement important, en effet. C'est pour ça que je le précise.

* * *

Il semblerait que c'est à Châteaubriant que l'on doive la superficiellement aristocratique réflexion comme quoi il conviendrait "d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Superficielle pour la raison suivante: je crois pour ma part qu'un véritable aristocrate devrait se montrer généreux de son mépris, toujours, partout, parce qu'assuré de pouvoir assouvir tous les besoins imaginables. Il ne s'agit pas que d'être "inaccessible au découragement" sur le plan politique, mais également social, quotidiennement. Le mépris est la plus renouvelable des énergies si l'on apprend à ne pas se carboniser l'âme à son contact. 

* * *

La bière et le mépris, c'est pas exactement pareil, notez. J'ai reçu récemment moult convives dont fort peu s'y connaissent en bière. Pire : ils n'en ont pas honte, voire s'en flattent plébéiennement.  Dilemme: acheter de la pisse de base pour eux et de la mousse de luxe pour mécole ? Certains auraient été capables de les estourbir sans faire la différence. De la trappiste pour tout le monde ? D'autres s'en seraient formalisés. Alors quoi, me résoudre à de l'amertume jaunasse délavée ? Que non ! Solution : Picon. J'avais oublié jusqu'à l'existence de la chose, n'en ayant plus usé ni abusé depuis quelques paquets de lune. Ayant survécu à ces émouvantes retrouvailles, je farfouille mollement pour en connaître l'origine exacte, et découvre au passage qu'on peut mélanger la chose avec pratiquement n'importe quoi, même du café.

En plus, Renaud en dit du mal dans Pochtron.

Divin breuvage.

* * *

Concernant des choses ô combien moins importantes et plus négligeables : il y aura bientôt trois jours qu'un énième criquet à coran continu a fait des cartons dans un barebackroom californien... et ce courageux message de solidarité ne couvre pas les écrans. La tour Eiffel couleur arc-en-ciel, c'est bien mignon, mais c'est un peu court. Encore un effort, citoyens du monde, si vous voulez être républicains : tant que chaque grande ville n'organisera pas des fuck mobsjoyeuses et hétéros jouent à Human Centipede, le Califat ne prendra pas la mesure de votre détermination à crever la gueule dans le cul de quelqu'un pour le Progrès, l'Amour et le Droit de chaque être humain à crever endetté sur huit générations.

* * *

A ce propos, Masouche fait perfidement remonter un texte paru chez Slute, où une quelconque dégénérée moderne se plaint que, quand même, cinquante kilos de Progrès et d'Amour dans le cul sans graisse à traire ni mojito pour faire passer, c'est limite pénible. Ce genre de témoignage ne fait pas autant plaisir que celui-ci, mais il est toujours bon à prendre. 

19827955.jpg

 

08/04/2016

VOUS DEVEZ VOUS TRUMPER

Difficile choix, ces jours-ci, entre deux raisons parmi tant d'autres de se tuer au cognac en vingt-quatre heures non-stop : j'hésite entre le Scandinave labouré par un nègue sans qu'il en conçoive la moindre rancoeur, et le soutien dont Troumpe semble bénéficier non pas du raidenaique de base, mais de la Droite Alternative.

Voir des gens aussi posés et droits que Jared Taylor faire de King Moumoute le Lancelot de la cause blanche, c'est tout simplement assommant, au sens d'un immense coup de fatigue moral. Ils en sont là. Nous en sommes là. Donnez un teint plus orangé qu'excrémentiel au président Camacho, et servez sans tarder.

Un clown à a coupe de cheveux improbable, soutenu par la lie de la plèbe dans la course à la présidence et qui inquiète assez les apparatchiks pour qu'ils se sentent obligés de se mobiliser ouvertement contre lui... Je suis le seul à penser à l'épisode politique de Coluche ?

A quand le coup de camion ?

07/04/2016

CYNISME BASSE CALORIE

Changez de ville, de prétendus amis, de boulot: vous retrouverez sans trop d'efforts un nouveau spécimen de cynique autoproclamé. Voilà le genre d'individu qui se régale des piques qu'il envoie alentours, et supporte mieux un genou aux parties qu'une réponse bien sentie sur le même ton.

Les défauts qu'il fait mine d'assumer avec décontraction ? Ils ne servent qu'à le mettre en valeur, comme un accro du boulot se vante de "trop" travailler, ou un canon qui se "plaint" de la jalousie des plus moches. Il sacrifierait un bras pour une réputation avérée d'impertinent, de provocateur, de gars-qui-dit-tout-haut... mais ses sarcasmes puent l'attaque préventive, l'insécurité embarrassante. Et si quelqu'un lui met le nez dans ses contradictions les moins flatteuses, il se raidit d'un coup - seul moyen de faire cesser son ricanement perpétuel, et signe qu'on a enfin réussi à le moucher durablement.

Paradoxalement, les dernières générations de telles saloperies affichent un certain vernis de populisme : ça connaît par coeur Brassens, ça ne dédaigne pas l'accordéon, les tenues rétro, ou les anciens prénoms français pour leur éventuelle progéniture, ça vit dans des endroits à la limite de l'insalubrité (poussant ainsi la décence un peu plus loin que le bobo de base pour qui l'ancien atelier d'ébéniste doit encore sentir la sciure mais avoir quand même le ouifi). Leur apparente simplicité n'est pourtant qu'un masque pour un complet manque d'ambition, non pas au sens de "quinqua à Rolex", mais du manque d'énergie, de confiance et d'élémentaire respect de soi pour assurer leur propre protection et celle de leur entourage sur le long terme.

C'est la différence entre l'appétit de domination et la volonté de dépendre du moins de gens possible. Mais allez leur expliquer ça.

Sous leur refus bien mis en scène de toute fioriture bourgeoise, ce n'est pas la perruque poudrée qu'ils rejettent en braves sans-culottes, mais la vie elle-même, dans toute son admirable sauvagerie, tout ce que l'instinct suppose de séduction et de laideur mêlées.

En fait, on peut se demander si, de tout temps, il n'y a pas dans un certain cynisme édulcoré la manifestation d'une infériorité mentale très consciente et honteuse d'elle-même. Une forme de déconnade adolescente cristallisée, comme un coprolithe de l'esprit, matière molle devenue dure par le sens de l'humour pourri du destin.

Prenons le simple constat Inter Faeces et Urinam, qu'on attribue je crois à Saint Augustin. Qu'y répondre autrement que par un cinglant "Et alors, ducon ?" Autre ironie de l'histoire : ce sont nos anticléricaux gauchiasses qui ont repris le flambeau de la haine, du mépris et de la mécompréhension du corps que l'on doit au judéochristianisme. Tout ce qu'ils peuvent dire et penser sur la famille, les fonctions corporelles, les usages en société ou la violence se base, inconsciemment la plupart du temps, sur une forme virulente et mal connue d'autisme.

On ne parle pas même de leur vie sentimentale, bancale dans le meilleur des cas. Comment ne le serait-elle pas ? On n'est pas bien avec les autres si on est mal avec soi-même. Un truisme, certes, mais qu'ils contestent en majorité, se jetant dans les bras de l'autre comme pour mieux échapper à eux-mêmes.

Leur seul accès à la sensualité est la dépravation, et encore ! est-elle assez mièvre et convenue ! Ils sont d'ailleurs plutôt mal pris avec l'intérêt récent du Marché pour les godes, ne sachant pas trop s'ils doivent suivre le mouvement par libertinage traditionnel (un comble) ou le refuser au titre d'une nouvelle forme de marchandisation du corps, ce au risque de passer pour des coincés. Trouille que seule surpasse celle du dérapage ouacisse... 

31/03/2016

COMPRÉHENSION MON CUL

[Insérer allusion perso ici] N'en déplaise à mon hools kalvingradois préféré (est-il seulement encore de ce monde?), je mêle dans un égal mépris tout ce qui a trait au futbal et à la nouvelle "étiquette" anglo-saxonne pour qui tout ce qui est exotique doit être pris avec des pincettes en mousse emballées dans des gants peluchés.

J'entends bien qu'il existe des gens relativement sains pour qui des millionnaires en shorts s'agitant autour d'un jouet constituent un divertissement honorable. J'entends également que l'étude des moeurs allogènes et de susceptibilités étrangères n'est pas complètement sans attrait. J'affirme toutefois y être imperméable, et leur réserver le tiroir de mon esprit portant l'étiquette "Que de la merde". (Ironisez sur l'absence de tout autre tiroir dans ma tronche, et je vous jette un sort qui mollit la bite.)

Ce grotesque préambule pour que l'on soit bien au clair : qu'un foutchebaliste de renom offre une paire de ses godasses à un pays de criquets, je m'en touche. Que ledit pays de criquet s'en étouffe dans son jus de dattes, j'y vais à deux mains plus les pieds. Affaire entendue.

Affaire qui nonobstant révèle ce qui devrait être une évidence : l'empathie est aux toubabs ce que la dépanocytose est aux nègues. Un marqueur. Un signe génétique distinctif.

Je m'épargne la franche souffrance de parcourir le vouaibe à la recherche des excuses pourries que les relativistes trouveront aux criquets concernés. On connaît par coeur avant même notre naissance : faut comprendre. Chez eux ceci. Chez eux cela. Faut pas juger. Tu dirais quoi si un type venait chier dans ton assiette, convaincu que c'est, comme chez lui, le signe du plus haut respect.

Je ne parle pas aux progressistes et évite au maximum leur présence physique, qui m'est urticante. Je dois toutefois me tatouer quelque part de leur poser la question : en quoi nos frères humains criquets sont-ils si différents de nous pour qu'ils puissent prendre comme une offense personnelle ce qui n'était qu'un geste d'amitié ?

Un Mauvais Citoyen tel que mézigue a sa réponse. Elle est désobligeante, hiérarchique, discriminante. Je vous l'épargne, vous la devinez tous seuls, comme des grands.

M'intéresse plus la hernie mentale qu'une telle question inflige au Charlie de base et au cosmopolite ardent. Parce que trouver la moindre espèce d'excuse à un si mauvais accueil face à un cadeau, ça suppose une vision du monde où l'Autre est officiellement reconnu comme un putain d'handicapé ou une tête de noeud. Ca suppose de diviser le monde entre les Blanchettes progressistes, capables d'empathie envers leurs frères du Grand Ailleurs, et lesdits frères, cons à bouffer des briques et qui ne peuvent pas, fut-ce une seconde, se mettre dans les babouches d'autrui pour essayer de comprendre ses faits et gestes.

Ca n'empêche pas le nazi de dormir, ça doit sacrément chatouiller le démocrate.

Notons que pour se revendiquer encore d'une si dégueulasse étiquette, il faut avoir un cuir de rhinocéros. La corne symbolisant le cocufiage, il y a comme qui dirait une sorte de justice esthétique là-dedans. Mais je m'égare.

J'insupporte définitivement tout raisonnement qui s'articule sur le "deux-poids-deux-mesures" qui afflige le monde Blanc, et qui incarne l'horizon ultime de la non-pensée réactionnaire. Vous en avez plein les pages de la presse de droâte légaliste, ça ira comme ça. Ca ne rend pas moins révoltante l'incohérence intrinsèque du discours xénolâtre: ne faites pas à autrui ce qu'il vous fait, parce qu'il ne peut pas comprendre, n'étant pas encore aussi progressiste que nous, ses frères humains et égaux en tout. Question d'éducation. De persévérance diabolique. De subsides étatiques. Continuons de ne pas broncher sous les coups de pieds et les crachats, ils finiront par comprendre qu'on les aime.

Il faut espérer que les conquérants de l'Europe, eux, iront jusqu'au bout du dégoût que notre aplaventrisme doit leur inspirer, et qu'ils remplaceront les crucifix de nos cimetières par des godes, nos morts enterrés le cul à l'air. Seule une éternité d'humiliation est susceptible de racheter notre capitulation massive.

30/03/2016

LES MOUTONS EMBRASSENT LE COUTEAU DE L'EGORGEUR

Quant à Michel Visart, journaliste économique à la RTBF qui a perdu sa fille dans l'attentat du métro Maelbeek, il considère qu'on va dans le mur. Mais il ne parle pas du même mur que vous et moi (la guerre civilo-ethnique) :

« Je ne suis pas naïf, je sais très bien et je comprends qu'aujourd'hui la sécurité est indispensable. Mais je pense qu'en construisant des murs de l'exclusion, en cultivant la haine, on va dans le mur. Pour le futur, si l'on veut un monde différent, il faut ce respect et cette tolérance. Je ne veux pas faire du pathos, mais il faut de l'amour. C'est comme cela qu'on pourra faire un autre monde. »

Ta fille appréciera Michel. Comme toutes ces filles de notre race dont les géniteurs sont des couilles molles, des faibles, des traîtres à l’Europe et à leur race de par leur lâcheté et leur renoncement à tout bon sens.

Vos messages d’amour, ils vous disent depuis des décennies de vous les mettre bien profond ! Et vous continuez à vous goder le fion !

Merci à Rüdiger

27/03/2016

SPARADRAP

Je puis me tromper, ne connaissant pas la vie du bonhomme jusque dans ses moindres détails de l'Hist . Mais je serais fort étonné que Robert Faurisson ait jamais consenti à s'humilier publiquement en se collant une croix de sparadrap sur la tronche, en signe d'indignation de la censure subie. C'est pourtant un spectacle auquel on a presque fini par s'habituer: une coutume qui rassemble scientologues, gauchistes universitaires, Où-est-Charlies, et toute espèce d'étron vertical qui monopolise le pavé dès qu'il ne se sent pas intégralement apprécié par n'importe qui.

L'ami Faurisson, qui s'est pris des procès, des torgnoles, des insultes et des emmerdes sans nom depuis avant ma naissance, n'a pas quémandé la pitié du passant face à son sort. Il n'a pas cherché, avec deux bouts de scotch et une gueule d'enterrement, à extorquer de la compassion au chaland.

C'est la différence entre prendre la parole et la demander.

C'est à elle que l'on reconnaît aussi ceux qui baisent et ceux qui se prennent des râteaux, ceux qui mangent et ceux qui se plaignent que le plateau-repas ne leur est pas livré à 12h01.

25/03/2016

PREMIER DEGRÉ

En-dehors de faire vendre n'importe quelle merde, sait-on encore accomplir quoique ce soit de simple, franc et direct en Occident ?

Partout l'ironie à deux balles, le ricanement facile, la morgue adolescente pas même consciente de sa propre immaturité, de son abyssal manque de profondeur et de culture. Une pollution généralisée d'un second degré devenu réflexe pavlovien.

Même les solennités obligatoires à base de jus d'Ochouitze puent la singerie, l'apprentissage laborieux, le conditionnement quasi-militaire. Il faut adopter telle tronche, tel langage corporel, farcir ses phrases de clichés transparents d'usure, parodiques à force d'abus. On n'a pas été si coincé depuis le puritanisme victorien, qui au moins avait la décence et la cohérence de ne pas baigner la plèbe dans une atmosphère de harcèlement porno permanent. L'homme blanc d'Après l'homme blanc ? Un obsédé du cul qui craint de dire "merde" et préférerait crever que de sortir de chez lui mal coiffé.

Si l'ironie était une épice, imaginez bouffer matin et soir des plats recouverts de mauvais curry doux. Voilà où nous en sommes, agités façon Parkingson d'un ricanement aigrelet.

"Amour ? Création ? Désir ? Etoile ? Qu'est cela ? Ainsi demande le dernier homme, et il cligne de l'œil." Nous y sommes. Pleinement. Pas même besoin de se déchirer la comprenette à interpréter la chose : c'est tout simplement ça. Le règne du second degré de masse. L'ironie emballée sous vide. Le relativisme qui relativise jusqu'à son propre concept.

Même les criquets pyrotechniques commencent à s'y mettre. L'humour-plus-fort-que-la-haine, n'est-ce pas.

 

24/03/2016

DES TRUCS AVEC OU SANS RAPPORT AVEC L'ACTU DU JIHAD EN EX-EUROPE

Quand les catins parlementaires et les salopes ministérielles nous parlent de "guerre", elles ont raison sur un point : leurs administrés en sont les cibles et les victimes directes. Mais seul un camp mène activement cette guerre, l'autre y répondant par des dessins à la craie, des chialeries de groupe, des cercles de silence, des manifestations pour accélérer la météquification du continent, des clous enfoncés dans son propre cercueil. Le discours dominant qui se profile depuis quelques semaines, c'est qu'il faut accepter comme une fatalité le risque d'être pulvérisé sans prévenir dans une gare, un bistrot ou une salle de concert.

C'est comme ça, on n'y pourrait rien, il faudrait faire confiance à nos gouvernants, serrer les fesses, et prier laïquement et oecuméniquement pour ne pas faire partie de la prochaine livraison de sacrifiés. Nous sommes quelques-uns assez peu émoustillés par ce beau programme. Chacun fait comme il veut et peut: de mon côté, en toute humilité, je continue à assimiler péniblement quelques techniques de combat basique, j'agrandis la famille pour que les guerres futures ne manquent pas de soldats blancs par ma seule faute et j'entretiens ma haine comme un bonzaï de ronces et de belladone.

 

* * *


Les barbus explosifs ne font pas la guerre à notre modèle social et  économique : ils n'en ont rien à foutre, voire y prospèrent avec la plus complète décontraction, que ce soit à l'étage des petits dealers ou à celui des pétromonarques. C'est ce modèle social et économique qui nous fait la guerre, qui EST la guerre, qui permet qu'on puisse la mener sur nos territoires en complète impunité, avec l'assentiment geignard de toute une partie de la populace. La démocratie consumériste héberge des jihadistes dans la même mesure qu'un cadavre accueille des parasites nécrophages.

Dans une France ou une Belgique saine et méritant de survivre, il ne se serait pas passé trois heures après les attentats avant que des émeutes ne retournent les quartiers occupés où se planquent l'armée ennemie. Les rédactions où on leur fabrique des excuses depuis un demi-siècle seraient déjà en cendres, en ruines les parlements qui les financent indirectement, méconnaissables les bureaux d'ONG où l'on renforce leur mépris de l'autochtone. Tout exotique raserait les murs en bégayant des prières de téléportation au bled face à la furie blanche écumant les rues. Mais Monsieur Moyen a définitivement perdu sa capacité à se foutre dans une rogne aveugle, animale, vigoureuse, absurde, sanguinaire et poétique.

Aux coups réels qu'il en caisse, il réagit par des clics, des allégories, de la larmiche ivre de sa propre moralité cosmopolite. Il a déjà admis la défaite, au point de ne pas même envisager que c'en est une : il n'y a pas eu de combat, pas d'ennemi, pas de conflit identitaire, pas même de malentendu, ne faire que se laisser aller à l'imaginer serait déjà fellationner le cadavre d'Oncle Adolf. Nouvel évangile: Si ta main t'entraîne au péché de ouacisme, surtout pour te défendre contre un Différent agressif, coupe-la. Nouvelle moralité politique : plutôt le cul en sang et la gueule pleine de glaviot que de passer pour à peine un chouïa ouaciste sur les bords à la lune montante.

Nos remplaçants continentaux doivent se taper des priapiques douloureuses face à tant de larbinitude collective.


* * *


Même si le "ouacisme antiblanc" était reconnu et dénoncé au même titre que les autres, ses victimes resteront largement laissées à leur sort, pas protégées, pas reconnues : parce qu'une immense part dudit ouacisme est PASSE DANS LES MOEURS MEDIATIQUES. Des pans entiers du mépris et de la rancoeur que suscite la race blanche "va de soi" pour les prescripteurs d'opinion.

Le travail de sape théorique réalisé par les anglo-saxons ne s'exportera pas facilement. Au Yankiland comme à la City, on a peu de souci à parler de questions raciales : on est planqué moralement parce qu'on s'affiche toujours CONTRE la blanchitude, ne serait-ce que tacitement. La francophonie minaude plus rude : il lui faut composer avec sa propre diabolisation du terme en soi, et sa toute aussi grande obsession de Correction des Injustices passées, sa haine viscérale de l'Arrogance Blanche enfin à terre, comme un torero qui passerait sa vie à planter des piques dans la carcasse d'un taureau mort trois siècle plus tôt. Un type comme
Trump est donc une bénédiction pour eux : miracle ! enfin un Blanc riche, ridicule, vulgaire, grande gueule, et qui s'assume pleinement en tant que tel ! Des lustres qu'ils attendaient cette manne céleste ! On a presque de la peine pour eux, à les imaginer aussi frustrés que le faf de base, famélique au point de se ruer sur cet erzats pourri de parvenu basique, auquel même l'étiquette de poujadisme ferait trop d'honneur.

Qu'importe : in fine, quand les toubabs seront effectivement une minorité, il n'est pas impossible que l'égalitarisme aille jusqu'au bout de sa logique officielle, et condamne aussi sévèrement le viol d'une Blanche par un Noir que le manque d'enthousiasme d'un Blanc face à un tel spectacle.  Ce que ça changera ? Que pouic : sincère ou non, le discours antiouaciste n'aura servi qu'à démoraliser, diviser, saloper et durablement ostraciser Monsieur Toubab sur ses propres terres, à lui faire douter du simple concept d'avoir des terres où il est majoritaire de toute éternité. Le mal est fait, le poison est digéré, il est bien temps, putain ! d'en dénoncer les effets et la dégueulasserie de qui nous l'a vendu.


* * *


Il n'importe donc pas que les merdiats distribuent des mouchoirs par wagons entiers à certaines victimes, et en rajoute en glaviots dans la gueule de certaines autres. Nous ne voulons PAS être reconnus en tant que victimes. Parce que nous ne voulons pas ETRE des victimes. Parce que la pleurniche en guise d'identité transmise de mère en fils, c'est un truc un poil trop vétérotestamentaire à notre goût.

Il y a un fossé entre ce "nous autres" et nos contemporains. Les Charlies, les Tintins-qui-pleurent, et tous les avatars grotesques qui fleuriront sur les prochains attentats, ne sont PAS nos semblables. Leur notion de collectivité, de nation, de culture, est à des années-lumières de la nôtre.

Il sera toujours laid et bas de se réjouir de leurs souffrances, plus insane encore d'espérer qu'ils en "apprennent" quoique ce soit. Le sac à foutre catho qui a ironisé sur les victimes du Bataclan, venues célébrer le démon du rock et justement bouffés par ce dernier, incarne à la perfection le contre-exemple d'une attitude digne. Mais se voit-on participer pour autant au barnum mortuaire à base de coeurs en peluche, accolades citoyennes et paluchades en cercle sur la valeur morale des bistroquets pour bobos ?

En 2001, le New York Times a déjà tenu ce discours à ses lecteurs : pour vaincre le terrorisme, payez-vous une comédie musicale à Broadway. Surtout, ne changez rien. Prenez un leasing, un crédit, n'importe quelle forme de dette, conservez votre calme et ne modifiez en rien vos minables habitudes, vos accoutumances humiliantes, vos routines de déracinés, vos prétentions à "ne pas suivre la masse" tout en singeant les pires saletés que l'hyperclasse vous fourgue via MTV et autres collecteurs d'égouts médiatiques. Sacrifiez-vous pour votre propre décadence. If you love your fun, die for it.

19/11/2015

DIE FOR IT

D'accord, putain de chier, d'accord.

Passons le concentré de jus d'obscénité de rigolistes appelant à la résistance sous la forme de "allez les mous, continuer de nous payer des tickets d'entrée, parce que c'est monstre anti-méchants".

Après tout, il faut bien vivre, et se faire des ronds à amuser les masses n'est pas plus dégradant que de leur fournir de la malbouffe industrielle ou des crédits-canapés ou des médocs censés soigner des maladies de laboratoire.

Donc :

On est d'accord, tas de saloperies néo-Charlistes, pour admettre que vos masturbations publiques et vos décadences facebookisées passent désormais pour l'incarnation nec plus ultra du Monde Anciennement Libre. On fait l'herculéen effort de vous suivre dans vos délire merdico-libertaires et d'admettre que l'équation jazz manouche + bibine IPA + roulage de pelles à trois constitue l'ultime rempart de ce que vous n'osez pas appeler Occident.

OK.

Posons que votre pitoyable déglingue érotomane stérilisée à usage unique constitue l'abomination par excellence aux yeux du théocrate subsaharien explosif. Une entité que, par la grâce du choc bataclanesque, vous vous sentiez enfin les burnes de considérer comme à moitié aussi nuisible qu'elle ne l'est, parce qu'elle pourrait dans un futur hyper-proche bousculer moyennement vos habitudes weekendesques.

Vous avez admis que la notion de GUERRE ne concerne pas des professionnels lointains, crapahutant dans de vagues sables orientaux. Vous faites enfin mine de piger que des gens exotiques ET malveillants existent sur cette putain de planète, et que ces frontières abjectes mais somme toute bien pratiques ne vous en protègent plus.

A eux le puritanisme, l'obscurantisme, les dunes et les femelles emballées sous vide.

A vous les violons, le tabac brun, les terrasses de bistro et les lendemains aussi difficiles que la veille fut mémorable.

D'accord.

Ma question toute bête :

Vous pensez faire quoi concrètement pour faire en sorte que votre bonheur hédoniste soit préservé de la minorité-archi-absolue-de-faux-mizilmons-pas-du-tout-représentatifs-de-l'alcoran-d'amour-et-de-paix-qu'on-n'a-même-pas-lu-mais-on-est-sûrs-que-c'est-hyper-sympa ?

Je veux dire : à part vous plier en huit dans la poche de fesse du premier flic venu ?

Vous vient-il une putain de nom de dieu de seconde à l'esprit que votre décadence glaireuse n'est un crachat gratuit dans la face des fous d'Allah que dans la mesure où un képi est là pour vous mettre à l'abri une fois votre pauvre glaviot expectoré ?

Avez-vous seulement conscience que ces flics que vous gerbez mollement, beaufement, ordinairement, sont les seuls garants que VOUS connaissez de votre dégénérescence ?

Avez-vous seulement compris que "la plume" n'est plus forte que les balles UNIQUEMENT parce qu'il y a des balles très concrètes prêtes à exploser pour défendre cette plume qui a passé les trente dernières années à chier dessus ?

Evidemment pas.

Mais ça change quoi ? Que pouic.

Les sponsorisés inconscients deviendront MILITANTS de leur propre servitude quand ils sentiront que le choix sera entre leur caboche et leur dignité. Choix pas même facile à faire : tombant sous le sens. Sauf qu'il aurait fallu l'admettre un poil plus tôt et fermer humblement sa gueule. Ou faire exactement tout ce qu'on fait mine de reprocher aux survivalistes, membres de la NRA, et autres fafs surarmés: soit se donner concrètement les moyens de défendre ce qu'on fait mine de considérer comme sacré.

Il n'y aura pas toujours de la flicaille gratuite pour vous sauver les miches, et l'immense majorité d'entre vous n'aura pas les moyens phynanciers de se payer de la milice privée pour le faire.

Où je veux en venir ?

Pas à "un peu de respect pour le képi" - vous y viendrez comme des grands, discrétosse, en prenant toutes les précautions pour que ça ne se sache pas. Surtout pas de salopards comme nous.

Mais simplement à ceci :

IF YOU LOVE YOUR FUN, DIE FOR IT


15/11/2015

TOD DURCH FREUDE

A la différence du Paris festif, celui des week-ends, l'on n'entend pas de cris de joies, de gens qui parlent fort ou font les idiots. Un groupe d'amis assis plus bas dans la rue ne déroge pas à cette nouvelle règle. Une trentenaire ose malgré tout déclarer que sortir ce soir-là, «c'est un acte militant de joie».

 

Voilà qui illustre ce que je disais dans mon billet précédent, mieux encore que si j'avais exigé que cette pauvre tache le dise en de pareils termes. Tout y est. C'est exactement ça. Pendant le laminage des décombres de l'Occident, le spectacle continue et c'est apiaoueur au bar à coquetailles.

A quelques détails près, ce pourrait être l'orchestre du Titanic qui joue jusqu'à l'ultime minute. Mais il y a ces détails, justement, qui font toute la putain de différence. Ni noblesse, ni tenue, ni dignité, ni désinvolture rageuse et méprisante.

Du sirop et des mouchoirs.

L'inepte sigle pacifiste confondu avec la silhouette de la Tour Eiffel. Comme si la réaction la plus appropriée à un acte de guerre était de se planter un drapeau blanc dans le cul, en gueulant bien fort qu'il y a encore de la place si jamais l'ennemi avait un petit besoin à satisfaire.

14/11/2015

LE COUP DE LA DIGNITÉ

On pourra se pourlécher jusqu'à plus soif avec des épitaphes graveleuses façon : "La Raie Publique s'est pris un sacré coup de bite dans l'Ouverture", ça apportera quoi ? On se fout cosmiquement des motivations des tueurs et des larmiches protocolaires de tous les gouvernements du monde, à commencer par celui de Paris.

Rappel à ceux qui auraient tendance à l'oublier sous le coup de l'émotion : ce ne sont ni "la civilisation" ni ladite "République" ni nos défuntes "libertés" de va savoir quoi qui ont été visées. C'est la population parisienne. Punkt Schluss.

Cousins d'Hexagone, ne demandez pas ce que comptent faire vos ministères. Ce sont eux qui sont responsables de ce merdier, et bien avant comme bien après Charlie Hebdo, leur attitude ne bougera pas : vous êtes les cibles, ils comptent les points, au mieux coupables de non-assistance, au pire de trahison nationale. Ne demandez pas ce que fera la police : une fois un vague retour au calme officiellement déclaré, elle continuera de se concentrer sur vos points de permis. Vos intellos ? Ils vous expliqueront que c'est la décadence occidentale qui était visée, et qu'il faut donc la défendre avec toute la mollesse de vos becs et le poli de vos griffes manucurées.

Durant les quelques secondes d'attention que j'ai paumées à l'écouter, j'ai entendu un pisse-copie m'expliquer, en résumé, que tout ça faisait le jeu du effaine. Comme quoi l'ennemi était bien conscient que la Narine montait dans les sondages et qu'ils capitalisaient là-dessus. Parce que c'est tout ce qui importe, voyez ? La confession du pompier quand l'église brûle, rien à foutre, mais il faut s'assurer que vos viscères ne retapissent pas les murs de la rue en faisant des taches pouvant évoquer un cochon. Respect, laïcité, padamalgam, ces trucs.

Pas vingt-quatre heures et déjà des dessins circulent, pleins de morve, de retenue et de poésie. Leur obscénité dépasse tous les "...condamne fermement" et tous les "...appelle à l'unité", aussi sincères qu'une accolade de catin toxico.

Le drôle de Choc des civilisations continue, avec les primates qui cognent et les dégénérés qui piornent. Ainsi sont dispersés les restes d'une société devenue bétaillère continentale, où les bovins survivants érigent à leurs morts des monuments de bouse en forme de coeur brisé.

Dans la retenue, la dignité, et sans que cela change les horaires d'ouverture des hypermarchés.

 

 

17/09/2015

DIVINE PESANTEUR