17/06/2015
LES HOMMES CREUX
09:13 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (170)
12/06/2015
LICORNE OR NOT LICORNE ?
Un richissime et célèbre androgyne, né mâle, s'automutile jusqu'à l'absurde pour ressembler à une feniaule. Ca lui vaut les ovations de la presse mondiale, voire du président des Stazunis. Si certains pouvaient encore concevoir le moindre doute à ce sujet jusqu'ici, un cheval à qui on greffe un coquillage sur le front est bel et bien une licorne (1). Ca vous choque ou vous fait ricaner ? Annoncez-vous de vous-mêmes aux urgences psy les plus proches, vous éviterez à la police de devoir vous amener avec des bracelets inconfortables.
Foutez-vous-le dans le crâne une fois pour toutes: l'identité, c'est souple et tout le monde est libre de choisir la sienne, qu'importe ses prétendues origines.
Une blonde se fait passer pour moitié-quart-dixième-millième Afro, qui plus est après des années de propagande afrolâtre et leucophobe ? Scandale, foutage de gueule, dissimulation honteuse, qui invalide tous les services rendus à la cause jusqu'ici.
On ne déconne pas avec la génétique, et si vous croyez qu'on peut fabriquer une licorne avec un poney, du scotch et un gode, les urgences psy les plus proches vous attendent avec impatience.
Pareil si tout ce qui précède vous paraît avoir le moindre sens.
(1) Pour la plus parfaite honnêteté, qu'il soit dit que l'image de la licorne a été empruntée Taki ici.
17:44 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (6)
11/06/2015
SCORIES ET SCHOLIES
° Toujours pas crevé. Il serait indécent de s'en plaindre, vu que je n'ai rien fait de sérieux pour. Navrante procrastination.
° Victime peu surprise du Berufsverbot, me voilà avec pas mal de temps dit "libre" sur les bras. En gros, me voici homme de ménage et gardien d'enfant, oscillant entre lessive, harcèlement administratif et retards divers à tenter de rattraper. M'en plaindrai-je ? Il fait beau et chaud.
Dans les minutes effectives de liberté que je grappille, je bosse enfin sérieusement à faire aboutir un projet de bouquin ayant plus de chances d'être publié et distribué légalement que Son Combat. Pourquoi ne pas faire preuve, pour une fois, d'une ambition délirante pour autre chose que la capacité d'ingérer du vin, d'encaisser les frustration ou de tester sa résistance aux privations de sommeil ? Ca nous changera.
° R. fête un anniversaire pas rond aujourd'hui. Je l'invite donc à bouffer et nous nous goinfrons/saoulons d'un même élan, en écoutant ceci, qu'un monde juste imposerait de connaître par coeur sous peine d'endentifricement des zoreilles.
R., il n'en peut rien, est né Français, et reste peu familier des us et coutumes de notre coin d'Helvétie. Nous causons drapeaux et il a au moins retenu la devise vaudoise Liberté Et Patrie, la plus juste et la plus noble de toute la putain de planète. Je la lui traduis en langage contemporain et en inversant les termes pour plus d'euphonie : "Je suis chez moi et je t'emmerde".
Homme de goût, il apprécie. Mais il essaie de faire profiter sa propre devise "nationale" des mêmes vertus. Le malheureux ! Il me faut donc, après lui avoir servi un café qui l'empêchera de pieuter jusqu'à dimanche accompagné d'un rhum indescriptible, l'affranchir sur la nature véritable de cet inepte slogan.
Parce que vous êtes toutes belles et sympathiques, je vous épargne le développement et vous réserve le résumé: si l'on peut se réclamer de l'imbécile formule "Liberté, Egalité, Fraternité", alors on peut se tatouer en travers du cul son équivalent gastronomique, tout aussi cohérent: "Entrecôte, Tofu, Anorexie".
Des rumeurs prétendent qu'il existe en France des patriotes sincères qui ne verraient rien de grotesque là-dedans. Mais c'est très clairement une énième légende urbaine propagée par les socialistes.
° En page 15 du dernier Eléments, Elsa Marpeau fait preuve d'une exquise prudence - si tant est qu'elle ne veuille rendre hommage à Venner et à son Inattendu dans l'Histoire - quand elle répond à la question "Qui seraient tondues dans un hypothétique après-demain ?"
(...) je crois à un retour en arrière. Un retour de la sauvagerie. Il me semble que c'est cyclique. L'oubli ramène la violence, sous une autre forme. Inattendue, impensée. Comme tel, j'ignore qui seront les tondues de demain. (...)"
Quelle douceur ! Moi, quand je vois cette photo (attention: viol des yeux), j'ai une idée assez précise du type de personnalité requis pour le rôle.
On fera remarquer que ce sont des méthodes de communistes et de goujat (non, ce n'est pas systématiquement un pléonasme, mais il y a d'amples recoupements).
Incarnons donc la Bête Immonde jusqu'au bout et remplaçons les tondeuses par un outil plus adapté à la tâche :
15:40 | Lien permanent | Commentaires (11)