Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/06/2015

LES HOMMES CREUX

Le deux poids-deux mesures médiatique qu'on observe au désavantage systématique du mâle hétéro blanc n'est qu'un symptôme, la surface des choses. Le dénoncer ne suffit pas, et on ne met pas le système en danger simplement en soulignant cette "injustice" : aux yeux des Correcteurs, elle est un mal nécessaire, le rétablissement de l'équilibre.
 
La culpabilité  ouaciste de Monsieur Moyen va de soi, elle n'est perçue comme injuste par personne, elle ne doit pas être contestée, elle ne doit pas même être discutée. Qui s'y risque est une chochotte, un égoïste stupéfiant qui se plaint de ses First World Problems avec la plus complète indécence. C'est d'ailleurs le SEUL moyen pour les progressistes de se laisser aller à leurs instincts machos et dominateurs, d'adopter un discours ouvertement cruel et viril : un homo qui s'imagine persécuté n'est PAS une tapette, l'hétéro dans la même situation peut en revanche s'attirer une telle insulte.
 
Le raisonnement est circulaire, des arguments rationnels n'en viendront pas à bout.
 
Idem avec l'invocation mystique du Reich: on voit bien que le bilan autrement plus abominable du bolchévisme ne tient pas une seconde face à l'image diabolique d'Oncle Adolf et consorts. La "comptabilité macabre" n'est donc pas en jeu et ne le sera jamais. Le national-socialisme est devenu l'Amman d'un nouveau Pourim perpétuel à vocation mondiale (mais réellement efficace en Occident uniquement, le reste de la planète y étant insensible).
 
Dénoncer le deux-poids deux-mesures ("Qu'est-ce qu'on entendrait si..."), c'est créditer - consciemment ou non - le régime d'une mauvaise foi honteuse, d'une hypocrisie qu'il redoute d'être exposée. Or sa foi est inoxydable et il ne craint pas les accusations qui proviennent du camp du Mal. Dans ce discours, l'Ennemi n'a pas de sens critique, aucune qualité rédemptrice, aucune humanité, aucune intention vaguement bonne.
 
Leucoderme et pas affligé de l'être ? Vous êtes disqualifié, n'avez pas voix au chapitre, et tout ce que vous direz devra être pris avec des gants très épais, écouté avec des capotes sur les oreilles.
 
La prétention d'objectivité et de neutralité républicaine de l'Etat et de la presse est un mythe. On ne fait que le renforcer en se contentant d'en critiquer l'artificialité. Nos dirigeants, nos parlementaires, nos réds-en-chefs, nos sociologues, nos philosophes, sont très majoritairement acquis à la cause de notre propre disparition en tant que peuple et à l'éradication de la culture native européenne.
 
Qu'ils le taisent n'implique pas qu'ils le cachent: n'espérez pas une seconde les prendre la main dans le sac ni leur faire honte: ils le savent et s'en tapent, ou l'ignorent et ne comprennent rien au film.
 
Une même faille sape d'entrée de jeu le discours identitaire - articulé en ces termes - et le discours révisionniste: la méchanceté supposée du messager prime à jamais sur le contenu de son message.
 
Les bonnes manières exigent que l'on "vive avec son temps", et que l'on aille dans "le sens de l'histoire". Ce qui s'est ou non passé en Polakie il y a septante ans n'intéresse personne, et il est normal de prêter de mauvaises intentions à qui se passionne pour cet étrange sujet.
 
Quant à la modification radicale de la démographie occidentale, Monsieur Moyen ne sait pas trop sur quel pied danser: tantôt on lui dit que c'est réel ET une excellente nouvelle, tantôt on lui explique que c'est archifaux, et qu'il doit se défier des tarés qui propagent ces glaireux mensonges.
 
En termes facebookiens, "c'est compliqué".
 
Et un peu glauque.
 
Et même si ça semble contenir un fond de vérité, on ne peut pas y faire grand-chose à l'échelle individuelle.
 
Et la gueule de ceux qui, ces dernières décennies, ont prétendu agir en groupe, n'est vraiment pas engageante.
 
En résumé : oui, une guerre est bel et bien menée contre les Toubabs et ce qu'il demeure de leurs traditions. Mais c'est une nouvelle et hallucinante Drôle de Guerre, où un camp mène des opérations brutales et où l'autre feint de ne pas les voir, refuse carrément l'idée de "guerre", s'arrache publiquement les yeux plutôt que d'admettre devoir choisir un "camp".
 
L'identité blanche contemporaine, c'est la jonction de la doctrine du Péché Originel et du Devoir de Mémoire. Vous enlevez ça à vos semblables, et les neuf dixièmes n'auront plus que leur patron, leurs frusques ou leur marque de bière pour se définir la moindre.
 
Les gens que vous prétendez "réveiller" ne dorment pas: ils sont bien éveillés, mais CREUX, vidés de toute substance spirituelle.

12/06/2015

LICORNE OR NOT LICORNE ?

Un richissime et célèbre androgyne, né mâle, s'automutile jusqu'à l'absurde pour ressembler à une feniaule. Ca lui vaut les ovations de la presse mondiale, voire du président des Stazunis. Si certains pouvaient encore concevoir le moindre doute à ce sujet jusqu'ici, un cheval à qui on greffe un coquillage sur le front est bel et bien une licorne (1). Ca vous choque ou vous fait ricaner ? Annoncez-vous de vous-mêmes aux urgences psy les plus proches, vous éviterez à la police de devoir vous amener avec des bracelets inconfortables.

Foutez-vous-le dans le crâne une fois pour toutes: l'identité, c'est souple et tout le monde est libre de choisir la sienne, qu'importe ses prétendues origines.

Une blonde se fait passer pour moitié-quart-dixième-millième Afro, qui plus est après des années de propagande afrolâtre et leucophobe ? Scandale, foutage de gueule, dissimulation honteuse, qui invalide tous les services rendus à la cause jusqu'ici.

On ne déconne pas avec la génétique, et si vous croyez qu'on peut fabriquer une licorne avec un poney, du scotch et un gode, les urgences psy les plus proches vous attendent avec impatience.

Pareil si tout ce qui précède vous paraît avoir le moindre sens.

 (1) Pour la plus parfaite honnêteté, qu'il soit dit que l'image de la licorne a été empruntée Taki ici.

11/06/2015

SCORIES ET SCHOLIES

p4848-4.jpg

° Toujours pas crevé. Il serait indécent de s'en plaindre, vu que je n'ai rien fait de sérieux pour. Navrante procrastination.

 

° Victime peu surprise du Berufsverbot, me voilà avec pas mal de temps dit "libre" sur les bras. En gros, me voici homme de ménage et gardien d'enfant, oscillant entre lessive, harcèlement administratif et retards divers à tenter de rattraper. M'en plaindrai-je ? Il fait beau et chaud.

Dans les minutes effectives de liberté que je grappille, je bosse enfin sérieusement à faire aboutir un projet de bouquin ayant plus de chances d'être publié et distribué légalement que Son Combat. Pourquoi ne pas faire preuve, pour une fois, d'une ambition délirante pour autre chose que la capacité d'ingérer du vin, d'encaisser les frustration ou de tester sa résistance aux privations de sommeil ? Ca nous changera. 

 

° R. fête un anniversaire pas rond aujourd'hui. Je l'invite donc à bouffer et nous nous goinfrons/saoulons d'un même élan, en écoutant ceci, qu'un monde juste imposerait de connaître par coeur sous peine d'endentifricement des zoreilles.

R., il n'en peut rien, est né Français, et reste peu familier des us et coutumes de notre coin d'Helvétie. Nous causons drapeaux et il a au moins retenu la devise vaudoise Liberté Et Patrie, la plus juste et la plus noble de toute la putain de planète. Je la lui traduis en langage contemporain et en inversant les termes pour plus d'euphonie : "Je suis chez moi et je t'emmerde".

Homme de goût, il apprécie. Mais il essaie de faire profiter sa propre devise "nationale" des mêmes vertus. Le malheureux !  Il me faut donc, après lui avoir servi un café qui l'empêchera de pieuter jusqu'à dimanche accompagné d'un rhum indescriptible, l'affranchir sur la nature véritable de cet inepte slogan.

Parce que vous êtes toutes belles et sympathiques, je vous épargne le développement et vous réserve le résumé: si l'on peut se réclamer de l'imbécile formule "Liberté, Egalité, Fraternité", alors on peut se tatouer en travers du cul son équivalent gastronomique, tout aussi cohérent: "Entrecôte, Tofu, Anorexie".

Des rumeurs prétendent qu'il existe en France des patriotes sincères qui ne verraient rien de grotesque là-dedans. Mais c'est très clairement une énième légende urbaine propagée par les socialistes.

 

° En page 15 du dernier Eléments, Elsa Marpeau fait preuve d'une exquise prudence - si tant est qu'elle ne veuille rendre hommage à Venner et à son Inattendu dans l'Histoire - quand elle répond à la question "Qui seraient tondues dans un hypothétique après-demain ?"

(...) je crois à un retour en arrière. Un retour de la sauvagerie. Il me semble que c'est cyclique. L'oubli ramène la violence, sous une autre forme. Inattendue, impensée. Comme tel, j'ignore qui seront les tondues de demain. (...)"

Quelle douceur ! Moi, quand je vois cette photo (attention: viol des yeux), j'ai une idée assez précise du type de personnalité requis pour le rôle.

On fera remarquer que ce sont des méthodes de communistes et de goujat (non, ce n'est pas systématiquement un pléonasme, mais il y a d'amples recoupements).

Incarnons donc la Bête Immonde jusqu'au bout et remplaçons les tondeuses par un outil plus adapté à la tâche :

a4.jpg