29/08/2015
FAUT PAS VOUS ÉNERVER COMME CA
22:01 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (72)
20/08/2015
REUNOI METAL et détails oubliables
C'est une véritable injustice historique et sociale que le black metal ne soit pas ce que son nom promet: dans un monde sain, le terme désignerait, à l'instar du black power, une sous-catégorie de rock pratiquée par des Afros pour des Afros. Tout serait plus logique, de la qualité pourrave des enregistrements (représentative de pays pauvres où l'on se démerde comme on peut avec ce qu'on a) à l'obsession christophage, puisqu'il n'y a plus guère qu'en Afrique Noire que l'église honnie représente encore quelque chose de quelque importance.
Mais voir, depuis plus d'un quart de siècle, des post-Aryens empiler les déclarations de guerre à l'encontre du Christ, dans un Occident où le catholicisme est à l'image des églises démolies ou vendues, c'est tout simplement impossible à avaler.
A la limite, il serait question d'encaguer le protestantisme judéolâtre que tout ce cirque serait quelques dixièmes de pourcent moins ridicule. Mais c'est systématiquement le catholicisme qui est visé, ses rites, ses symboles et ses pratiquants déclinants.
Peinturlurés de mes deux, encloutés de mes douze, question sincère: quel dangereux ennemi pensez-vous défier ? Quel puritanisme vous imaginez-vous chahuter ? Dans que putain de monde pensez-vous vivre ? Vous accomplissez l'exploit de surpasser les antifas sur le terrain de l'obsolescence, de la guerre de retard, et de l'autisme volontaire. Un picador embrochant un squelette de taureau dans une arène oubliée aurait un poil plus de classe: lui au moins risque de glisser et se faire mal en tombant sur une vertèbre.
Et tout ça dans un respect scrupuleux de la Correction : vous seriez au courant que la Torah est incluse dans la Bible (genre, vers le début), vous prendriez le temps d'en découper les pages avant d'y foutre le feu. Ce n'est que grâce à une stupéfiante inculture que vous flirtez avec la vraie provoc', à l'insu de votre plein gré - vous rachetant un supplément d'âme avec ces caractères hébreux dont vous farcissez vos logos sans même être trop sûrs de comment ils se prononcent ou dans quel sens ils se lisent.
Ceci précisé, Panzer Division reste une tuerie absolue - et toutes les galettes de Marduk pondues depuis ne lui arrivent pas à la semelle. Mais il m'est souvenance de débats internes comme quoi "ça" n'était pas vraiment du BM mais du pur bourrinage, machin, cul & commode. Ca voudrait dire que je n'y connais que pouic, et ça serait une excellente nouvelle.
* * *
Le fait de ne pas réussir à ne troncher qu'une seule et même feniaule au cours de toute une vie ? Biologie 1 - Morale 0. Que l'on consente à payer pour ça ? Eh ma foi, ça n'est pas une invention de la Forme-Capital, que je sache. Qu'on puisse se commander une pute par internet au même titre que des pompes ou un kebab, ça paraît difficilement scandalisable.
Qu'on puisse consentir à raquer, même une somme minimale, pour sous-traiter sa propre tendance à l'infidélité à un site faisant officiellement commerce de ladite tendance ? Ca constitue un sommet d'humiliation et d'impuissance, pour ne pas user du terme "handicap". Monsieur Moyen est si dégénéré qu'il n'est même plus capable de faire seul l'effort d'entreprendre sa secrétaire ou sa voisine: il est prêt non seulement à payer pour que des Shylocks le cornaquent au milieu d'un supermarché du cul, mais pire encore à prendre le risque de voir ses sordides et déprimantes histoires de fesse (tarifées entre non-professionnels!) étalées publiquement par des pirates informatiques qui n'ont que ça à foutre.
Bien fait pour la gueule de ceux qui se feront poisser, pas parce que l'infidélité est en soi répréhensible (si on ne veut pas ou qu'on ne peut pas être fidèle, on ne promet pas de l'être et on négocie entre adultes responsables), mais pour avoir voulu y céder en allant dans une sorte de macdrive de la baise.
* * *
D'un bord à l'autre de la Merditerranée, c'est tous les jours Le Camp des Saints VI - Le Retour du Fils de la Vengeance. On en est au point que neuf personnes sur dix s'en foutent et que le reste s'en félicite, déguisant leur enthousiasme suicidaire sous de l'indignation puritaine quant aux conditions abominables dans lesquelles se déroule ce regroupement racial.
Passé l'agacement initial, on finit presque par rejoindre ces ordures sans nom dans leur joie délétère. Oui, c'est peut-être belle, bonne et excellente chose que de voir ainsi la non-forteresse Europe enfin prise un peu sérieusement d'assaut. Que cessent enfin ces interminables préliminaires et que le viol/meurtre de toute une civilisation soit mené à son terme pour de bon. Crever, soit, mais se voir disparaître au rythme d'une cellule par jour, dans une ambiance de réveillon au centre médico-social, c'est insoutenable.
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Le parti de Jean-Marie a viré Jean-Marie. Si ça ne vous apparaît pas comme un signe clair de l'arrivée de l'Apocalypse, alors vous êtes un mauvais chrétien et un réac en bourre de peluche. Autant vous faire juif ou musulman direct et, là aussi, passer enfin à autre chose de plus sérieux.
Ca, c'est pour le volet spirituel et mystique de la chose; le volet politique, lui, n'a bien entendu aucune espèce d'importance. A ce propos, l'hymne de la rentrée pour les militants FN est écoutable ici.
23:17 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (46)
16/08/2015
LA BOUCHE EN CUL DE (PIL)POULE
"Vous aussi, vous avez des superpouvoirs ! Balancez-vous sous un train, vous verrez que je vous raconte pas des craques !"
Connaissez-vous beaucoup de Blancs qui se sentent parfaitement bien en tant que tels, absolument pas travaillés par une forme plus ou moins virulente de culpabilité collective ? Comptez pour voir.
Oui, moi aussi une main me suffit comme dit la sagesse célibataire.
Un certain Jesse Benn pense que c'est une immense majorité, que tous les problèmes interculturels viennent de là, et que cette majorité doit commencer à souffrir sérieusement si l'on espère voir s'établir une justice raciale de notre vivant. Le gaillard parle d'ailleurs moins de souffrance que de blessure ("wounding"). En d'autres termes: Toubabs, vous pensiez avoir suffisamment reçu d'excrément dans la gueule ? Ca n'était qu'un petit échauffement: on n'attend pas de vous qu'un masque de merde accepté avec joie, l'idée est de vous noyer dedans.
Je serais tenté de faire remarquer, comme ça au passage, que le type se définit comme Blanc dans ce morceau de bravoure masochiste, et comme Juif sur touitaire. Mais ce genre d'insinuation serait déloyal, complotiste et hors-sujet donc je ne m'abaisserai pas à apporter une telle eau brunâtre à un moulin dont les ailes sont gammées.
Bastons les questions de pédigrée: une telle franchise est rafraîchissante. On apprécierait que beaucoup plus de métisseurs (pour les autres, bien sûr) et d'ethno-relativistes se montrent sous un tel jour, au lieu de se camoufler leur sectarisme halluciné sous des atours centristes et modérés.
J'ajouterais volontiers qu'on apprécierait de voir plus souvent un causeur Juif se définir exclusivement en tant que Blanc, et pas seulement au moment de réclamer telle ou telle forme d'ochouitzation culturelle pour ses tout nouveaux "semblables". Mais ce serait déloyal, complotiste, etc.
21:14 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (35)
ELEGANCE, FOND ET FORME
Entre un concert punk-rock et des obligations pros, j'ai croisé pas mal de crasseux cosmopolites en fort peu de jours. La récurrence de certains colifichets, coiffures et vêtements, chez des gens aussi soucieux de mettre en scène leur marginalité supposée et un sens critique hostile à toutes les normes, m'a fait penser à la notion d'alterconformisme.
(Je n'ai pris qu'une minute quinze pour le vérifier sur goût-gueule,
mais le terme semble à ce jour assez peu usité.
Si la recherche ne m'avait retourné aucune suggestion,
je me serais autoroulé une galoche.)
Réminiscences d'un temps où la fréquentation de tels énergumènes ne me causait pas la crispation actuelle, où j'envisageais même très sérieusement d'en arborer certaines parures. Parce que voyez-vous, non seulement j'ai eu une belle longueur de tifs, mais il m'a même semblé, il y a une grosse vingtaine d'années, que leur infliger des dreadlocks n'était pas un projet relevant du handicap mental.
Si une telle horreur vous fait de suite penser au terme whigger, je n'avais pas un tel réflexe à l'époque. Non par déni, mais sous l'action d'une grille de lecture du monde invraisemblablement différente. Ce que je cherchais n'était pas à imiter l'Ubernègre des fantasmes de rombière décadente, mais le signe extérieur d'une sauvagerie toute personnelle, sans la moindre connotation raciale. Je pensais bien moins à Robert Marley qu'à Kirk Fisher, dont les productions sont à ma connaissance assez peu en vogue auprès des promoteurs de la négritude.
Je vous cause de tout ça, pas seulement parce qu'il fait dégueulasse dehors et que c'est dimanche, mais suite aux commentaires suscités par ceci. On m'y conseille fort civilement de faire une cure régulière de beauté pour endurer l'inhumaine hideur où nous pataugeons tous. Je m'y employais déjà, mais merci quand même.
Ce qui est bizarre, et qui ne m'avait pas frappé jusqu'alors, c'est une contradiction entre verbe et geste.
Comment se fait-il que l'élégance suprême d'un vers bien torché, d'une réplique assassine, d'un raisonnement épuré me fasse un si violent effet (d'où les vidéos de Bonnant récemment postées ça et là), alors que je n'accorde pas une seconde à ma garde-robe ? Séparer fond et forme n'est-il pas le propre des inconséquents ?
Vexation. Nous n'aimons point, ça pique.
Prenez un Venner, par exemple. Le gars incarnait la droiture de sa pensée en étant toujours impeccablement sapé. Cohérence.
Chez les pouilleux métisseux, la fécalité idéologique est soulignée par une fausse négligence excessivement réfléchie de l'apparence. Cohérence encore.
Votre serviteur, lui, a tendance à se vêtir comme un bouseux mal remis d'une Cantonale des Jeunesses. Avec le débarquement du moutard, ça n'a fait que s'aggraver avec des traces de régurgitations au niveau des épaules ou de pain mâchouillé sur le bas du froc.
J'ai aussi pris conscience, en voyant ma voisine retraitée épousseter l'intérieur de sa bagnole, que je n'ai lavé la mienne que deux ou trois fois en plusieurs années. Pour le coup, c'est peut-être à cause de la trop grande concentration de Portugais dans mes environs, à l'adolescence : les voir consacrer leur dimanche à faire briller leur carrosse m'a rendu très patient envers l'accumulation de boue et de poussière sur le mien. Je ne vous parle pas de mon stock de mousse à raser, avec lequel je me montre des plus parcimonieux.
Serais-je donc, non seulement un Mauvais Citoyen certifié, mais en sus un gros dégueulasse ?
Un antifa taquin ferait remarquer que ça serait bien plus cohérent que je ne le crois: Bête Immonde, Idées Nauséabondes, hygiène pileuse relâchée, tout ça.
Merde.
Va falloir étudier l'opportunité de laisser à nouveau pousser ces putain de cheveux. Tant que j'en ai encore.
15:49 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (2)
10/08/2015
CONVERGENCES SUR FOND NOIR
On ne commente pas chez l'Hoplite. Trop d'emmerdeurs ? Lassitude face au Grand Ressassement ? Que sais-je. J'entendais revenir sur un point par lui soulevé dans sa dernière livraison, je le ferai ici.
En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (...) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente (et nullement fortuite) entre les exigences du marché globalisé et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » (...)
Ceci rejoint quelques remarques faites par ma pomme ici-même, il y a quelques jours. Le Mauvais Citoyen ne peut être évalué selon les mêmes critères que le bon, et le principe même de la chose ne choque pas grand-monde, pour ne pas parler des cas concrets. Un gros nazi dégoûtant qui se plaint d'être censuré n'est pas crédible, parce qu'on ne "censure" pas un gros nazi dégoûtant : on l'empêche de nuire, nuance Charliesque colossale. D'ailleurs cette échelle de valeurs variable date de bien avant l'épisode Je-Suis-Charlie, déjà terminé soit-dit en passant. Depuis des lustres, les Mauvais Citoyens sont ouvertement traqués et réduits au silence, leurs protestations n'intéressant que leurs partisans.
De même, qui pourrait défendre sincèrement le droit à la parole d'un violeur d'enfants ? Les pédos militants des années septante ne sont pas tous crevés d'overdose, ils sont simplement devenus plus discrets, moins baroquement revendicateurs. Ils savent que, sur ce point, "les lignes ont bougé", et que déguiser leurs saloperies en assauts progressistes contre la pudibonderie liberticide bourgeoise, ça ne prend plus. Lesdites saloperies apparaissent aux yeux de tous pour ce qu'elles sont vraiment.
Pour le discours identitaire des Blancs qui ne veulent pas disparaître, c'est pareil, en moins violent. Monsieur Moyen n'est pas aussi automatiquement révulsé par le nationalisme qu'il l'est par le viol de moutards - du moins, ce n'est pas devenu un réflexe aussi épidermique et foudroyant qu'on le souhaiterait chez les ethnocidaires que nous connaissons bien.
Monsieur Moyen ne fait pas forcément l'amalgame immédiat entre Ochouitze, skin à manche de pioche et timide défense du droit des Européens à ne pas se météquifier. Mais il sait et sent très bien qu'il y a là du danger très immédiat pour lui-même, et qu'il doit faire gaffe avec qui il traîne, avec qui il risque d'être assimilé, du vocabulaire qu'il peut ou pas utiliser s'il veut éviter d'autres emmerdes que celles qui lui pourrissent déjà son quotidien.
Je digresse un peu, reviendons aux hopliteries.
Si Monsieur Moyen est prudent quant aux questions délicates soulevées par les natios radicaux, chez le Sursocialisé la prudence est une seconde nature. Ca ne revient pas à dire qu'il se fait délibérément des films pour se masquer la sale gueule de la réalité. Mais on peut affirmer que sa conscience est dotée de mécanismes de survie doctrinale, qui lui boulonnent au crâne des lunettes idéologiques capables d'absolument tout filtrer, sans jamais ne tenir compte des faits qui chahutent sa belle grille de lecture démocrassouille et quart-mondialiste.
Plus précisément, il est capable de ne jamais synthétiser l'accumulation de tels faits, de les inscrire dans une logique cohérente les reliant les uns aux autres: pris toujours séparément, ils sont rangés dans le tiroir des aberrations, des manques de pot, des incidents de parcours regrettable au long d'une route qui, envers et contre tout, mène au Bien et au Juste.
D'où l'aveuglement qui interloque notre Hoplite quant aux convergences entre le monde de merde rêvé par les libéraux, et leur propre utopie fécale. Lunettes roses, bonne volonté Citoyenne et hop ! Exit les contradictions, les trahisons, les bonnes volontés qui pavent l'enfer et tous ces désagréments qui font des ravages chez les tracteurs-colleurs sur le long terme.
C'est que les rôles de leur petit théâtre guignol interne ont été assignés et définis une fois pour toutes.
Prenez la caricature du Juif grippe-sou: virez le gros tarbouif, collez-lui une calvitie, un gros Havane et une petite mallette, vous obtenez la figure du Riche exploiteur banquier financier proprio va savoir quoi, qui décore toujours les publications gauchistes de 2015. Cette ordure-là ne peut PAS avoir de Belles Idées et soutenir de Nobles Causes - Georges Soros ? Inconnu au bataillon. Le Grand Patronat ? Encore et toujours catholique, réactionnaire, Blanc et satisfait de l'être, discriminant à tours de petits bras gras tout ce qui a un vagin ou un taux de mélanine supérieur à la moyenne continentale. La conversion manifeste des élites économiques à la Correction Politique ? N'existe pas. Et là débarque un fabuleux gros con à la Donald Trump pour plaquer quelques bouts de scotch sur leur branlante vision du monde. Il ne leur en faut pas plus.
Combien de gauchos prendront-ils le temps de lire La Gauche du Capital avec honnêteté et décontraction ? Et combien sur cette dérisoire poignée auront-ils la trempe de réviser intégralement leurs conceptions idéologiques, de payer à leurs lunettes roses un vrai putain de test sous stress, pour voir ce qu'elles valent vraiment ? On approche de l'échelle des nanoparticules, là.
Il n'est toutefois pas dit que ce qu'il reste de la gauche finisse par se fracturer en deux camps. Les plus tarés iront jusqu'à se convertir à l'islam, religion égalitaire s'il en est, sans clergé, prônant la retenue, hostile à la goinfrerie décadente, et qui permet de se laisser aller à ses pulsions de violence sans passer pour une brute militariste fâschÿszte. Chez les plus mous, bien plus nombreux, le flic qui en eux ne sommeille jamais que d'un oeil les fera rentrer dans le rang. Ils prôneront La Caserne Sans l'Aimer, parce que la République, les Immortels Principes, la Tolérance et toutes ces merdes abstraites valent bien qu'on réagisse un peu mâlement, pour ne pas les laisser détruire par le nazislamisme.
Parce que la Grande Liberté conceptuelle que personne n'a jamais vue mérite bien qu'on sacrifie toutes les petites libertés très concrètes qui faisaient de la vie en Occident, il n'y a pas si longtemps, presque quelque chose qui valait la peine qu'on s'acharne un peu à vivre.
21:15 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (21)
06/08/2015
RÉVISE TOUJOURS, TU M'INTÉRESSES
Faurisson et Atzmon évoquent l'Eau-Low-Cost sous l'angle du phénomène religieux:
Leur hypothèse est que la chose n'est pas seulement une simple extension du judaïsme traditionnel, mais une secte à part entière, qui se serait implantée en Occident du fait d'un vide spirituel préalable. La capitulation des historiens aurait favorisé la chose :"Quand il y a du vide, Dieu vient s'y mettre".
C'est certainement pertinent, mais c'est peut-être accorder trop d'importance au phénomène.
Ce qui tue l'Occident n'est de loin pas que cette secte grotesque. Elle est pratiquée et prônée par nos amis casher, mais le goy de base n'en connaît que trois rudiments et deux prières. Au "latin d'église" d'il y a deux siècles répond le baragouin Ochouitzien actuel: fours-à-gaz, Hitler méchant, négationnisme affreux, amen, c'est l'heure de l'apéro. Que des millions d'abrutis accordent foi au mensonge historique est certes un fait, mais quelle est la profondeur de cette foi ?
Mon hypothèse est que la pratique se fait plus ostentatoire à mesure que l'on gravit les échelons du Spectacle: simple couillon ? Il suffit d'admettre la liturgie et de n'en jamais parler sans qu'on vous le demande expressément. A partir de sergent et lieutenant, il faut qu'on vous voie un peu plus souvent à l'église, et que vos supérieurs reçoivent des éloges sur votre assiduité. Des ambitions de colonel ? Va falloir faire pousser du cal aux genoux.
Mais quelle sincérité, à tous ces étages ?
Ce n'est pas que Monsieur Moyen trouve les Juifs formidables, c'est qu'il sait que ceux qui sont réputés ne pas les aimer, ou réputés être détestés par eux, sont des aimants à emmerdes. Et il est normal, voire sain, de se méfier d'individus ou de groupes si empressés de s'attirer des ennuis avec la police ou la presse. Basique instinct de protection.
De même, on peut poser que le péouse médiéval aimait moins Dieu qu'il ne craignait le Diable.
Les révisos se plantent s'ils croient que "tout tient" sur ce culte des morts des Autres. Ce que l'ennemi considère comme central peut fort bien n'être que très secondaire, et ne pas mériter qu'on y consacre trop d'énergie. Voyez les mahométans et leur supposée panique face au jambon ou la bière: c'est leur faire un effarant honneur que d'ériger, par contraste, ces produits par ailleurs très nobles en symboles politiques voire identitaires...
Religion officielle ? Oui, mais dans tous les sens du terme: les ouailles suivent mollement, pour ne pas avoir d'ennuis. Ceux qui montrent la plus grande ferveur, parmi ceux qui n'ont rien à y gagner, sont les sursocialisés pour qui les courbettes holocaustiques font partie du "pack" Correct: post-négritude, homophilie, discours anticlérical visant uniquement le Vatican, etc.
Et ce qui tient ce pack, son vrai tissu conjonctif, ce ne sont pas les ochouitzeries, c'est la HONTE BLANCHE. Le culte shoatique ne se superpose pas à elle, il s'y subordonne tout au contraire, n'en constitue qu'un volet, si colossal soit-il. La meilleure des preuves ? Voyez les plus bruyants hérauts de l'incroyance ochouitzeuse : ils n'ont absolument aucun problème avec le reste du pack. "Vive l'Ouverture! Vive l'abâtardissement ! Israël est une méchante chose parce que c'est ouacisse et dixriminatoire !" C'est précisément au nom dudit pack qu'ils justifient leur engagement... Vendu comme produit d'extrême-droite aux masses de mes deux, le révisionnisme n'est qu'une énième branche de la propagande gauchiste visant à déconstruire pour mieux démobiliser et démoraliser.
Reste une poignée de nazebroque venus à s'intéresser à ces questions, poussés par un antisémitisme si doctrinaire et couillon qu'ils acceptent de frayer avec des métèques pas moins cinglés, pas moins mystiques et pas moins dominateurs que les sionistes... J'en sais quelque chose, ayant quelques temps frayé avec de tels individus. Ma mémoire reste mutilée par le souvenir d'une rencontre avec quelques vieux natios, dont un converti qui interrompait sa conversation en jetant ses bras en l'air et en braillant voilà-queue-barre à chaque fois que le nom de son putain de prophète y émergeait... Son sujet de prédilection ? Le grand moustique de Jérusalem, si brillant et clairvoyant qu'Oncle Adolf lui devait absolument tout...
Qui se soustrait au chantage affectif de la grande repentance raciale n'en a plus rien à foutre, et ce qu'il s'agisse d'une vérité historique solidement étayée, ou de la plus grande fumisterie du monde dit moderne. Est-ce que vous passez tous vos week-ends à démonter, preuves à l'appui, que les miracles reconnus par l'église sont des hallucinations, et les saints des toxicos manipulateurs ? Evidemment non: la foi perdue, on passe sereinement à autre chose.
Enfin on devrait pouvoir.
Je me suis farci à la chaîne pas mal de "documentaires" sur la franc-ma-connerie ces derniers temps, et il est exaspérant de voir qu'une bondieuserie finit tôt ou tard par se substituer à une autre. Voyez cet interminable monologue de Pierre Hillard, tout récent. Un long moment, il semble factuel, détaché, précis, et à la fin de son intervention on retombe en pleine culbéniterie mystique, avec un homme apparemment sérieux et éduqué qui vous parle de la Vierge Marie comme si elle était assise à sa table. Outre le fait que je ne connaissais pas le personnage, je ne sais pas pourquoi ce délire théologique m'a autant surpris: à ce jour, je n'ai pas croisé un film ou un bouquin sur le sujet qui n'ait pas été soit écrit à charge par un catho ultra, soit comme plaidoyer sirupeux par un anticatho plus ou moins sataniste.
C'est net: Dieu adore le vide, il s'y pointe dès qu'on commence à être un peu à l'aise.
13:14 Publié dans Autopsie de la Dissidence, La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (5)
03/08/2015
CANDEUR OSSIFIÉE
Chaque individu, selon son caractère plus ou moins inné, se blinde comme il le peut face à la laideur érigée en idole et à la stupidité élevée au rang de mètre-étalon de la pensée. Le cynisme et le tout-pour-ma-gueule semblent la norme, et de loin pas qu'à notre lamentable époque. Moi, c'est la candeur, une candeur qui ne passe pas, qui s'est calcifiée, alors que le temps qui passe et l'accumulation de spectacles abominables aurait normalement dû l'anesthésier.
La souffrance du scandale est intacte comme aux premiers jours où j'ai, bien malgré moi, rejoint les rangs de la Haine et de la Nauséabonderie. J'ai pu faire pousser juste ce qu'il faut d'épaisseur de cuir pour n'avoir plus rien à foutre d'être apprécié ou haï par mon entourage, mais les attaques contre la langue, la culture, la vérité historique ou le droit des peuples à ne pas se prendre pour du concentré de purin, rien à faire : ça fait toujours mal.
Je reste surpris et heurté par les reptations holocaustiques qui affleurent jusqu'aux notices d'emballages, alors que j'ai compris depuis longtemps que le cursus honorum contemporain suppose tôt ou tard une turlute à Mordechaï. La terreur des intellos de ne pas paraître suffisamment enamouré de la météquerie et de l'abâtardissement ? Je crois en connaître le moindre aspect, mais à chaque nouvelle manifestation j'en ressens la saleté comme une agression personnelle aussi inattendue qu'extraordinaire. Si je veux me concilier un auditoire, le sarcasme désinvolte vient aisément, mais seul, c'est l'insulte et la menace qui m'échappent, marqueurs d'un investissement émotionnel tristement intact.
Pour prendre un dérisoire exemple, je demeure années après années outré quand un journal parle de boyfriend dans une phrase en français pour causer du gode humain temporaire de telle ou telle célèbre pute. J'ai beau savoir que neuf quotidiens ou magazines sur dix relèvent à la base et ouvertement de la trahison pure et simple, et que la presse pipole (tiens! rien que le terme est horripilant), ce genre de détails microscopiques m'agace toujours à la limite de la crise eczémateuse.
En principe, une écharde qu'on ne parvient pas à extraire finit par s'encapsuler, comme un grain de sable finit par devenir une perle pour ne pas blesser l'huître où il s'est glissé. Pas chez moi. La sagesse populaire - ou va savoir quel célèbre plumitif - postule qu'on finit par ne plus sentir l'odeur de la merde si on la respire à pleins poumons assez longtemps. Ca impliquerait que je n'aie toujours pas eu ma dose, alors que je sature depuis un moment.
C'est d'autant plus épuisant qu'il n'existe aucun moyen sérieux de canaliser cette colère, d'en faire quelque chose de vraiment productif sur le long terme.
Les petits trucs qui fonctionnaient il y a quinze ou vingt ans ne me font plus d'effet non plus. M'acharner à la hache sur du bois ou de la pierre, cogner dans des murs ou des portes, tout ça ne me procure plus ce "flash" de soulagement, si éphémère soit-il. La calcification n'a fait son oeuvre qu'à ce niveau-là: le bref apaisement de l'explosion, ça ne marche plus. Elle n'autorise qu'une irritation supplémentaire, jusqu'à l'étranglement, le vertige qui seul force à se retenir un peu, et à attendre que ça veuille bien baisser d'un cran pour reprendre comme que comme le cours de la journée ou de la nuit. En boitant comme un infirme ou la main prise d'une boursouflure dont je n'ose avouer l'origine à personne.
Le verre à moitié plein, c'est que tout ce cirque conserve pure et vibrante une colère qui n'attend qu'une occasion pour être enfin utile. Le verre à moitié vide, c'est que ça va finir par me bousiller, bien plus vite et plus sûrement que tout ce qui la cause.
09:03 Publié dans De quoi j'me merde ?, La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (24)