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07/04/2016

CYNISME BASSE CALORIE

Changez de ville, de prétendus amis, de boulot: vous retrouverez sans trop d'efforts un nouveau spécimen de cynique autoproclamé. Voilà le genre d'individu qui se régale des piques qu'il envoie alentours, et supporte mieux un genou aux parties qu'une réponse bien sentie sur le même ton.

Les défauts qu'il fait mine d'assumer avec décontraction ? Ils ne servent qu'à le mettre en valeur, comme un accro du boulot se vante de "trop" travailler, ou un canon qui se "plaint" de la jalousie des plus moches. Il sacrifierait un bras pour une réputation avérée d'impertinent, de provocateur, de gars-qui-dit-tout-haut... mais ses sarcasmes puent l'attaque préventive, l'insécurité embarrassante. Et si quelqu'un lui met le nez dans ses contradictions les moins flatteuses, il se raidit d'un coup - seul moyen de faire cesser son ricanement perpétuel, et signe qu'on a enfin réussi à le moucher durablement.

Paradoxalement, les dernières générations de telles saloperies affichent un certain vernis de populisme : ça connaît par coeur Brassens, ça ne dédaigne pas l'accordéon, les tenues rétro, ou les anciens prénoms français pour leur éventuelle progéniture, ça vit dans des endroits à la limite de l'insalubrité (poussant ainsi la décence un peu plus loin que le bobo de base pour qui l'ancien atelier d'ébéniste doit encore sentir la sciure mais avoir quand même le ouifi). Leur apparente simplicité n'est pourtant qu'un masque pour un complet manque d'ambition, non pas au sens de "quinqua à Rolex", mais du manque d'énergie, de confiance et d'élémentaire respect de soi pour assurer leur propre protection et celle de leur entourage sur le long terme.

C'est la différence entre l'appétit de domination et la volonté de dépendre du moins de gens possible. Mais allez leur expliquer ça.

Sous leur refus bien mis en scène de toute fioriture bourgeoise, ce n'est pas la perruque poudrée qu'ils rejettent en braves sans-culottes, mais la vie elle-même, dans toute son admirable sauvagerie, tout ce que l'instinct suppose de séduction et de laideur mêlées.

En fait, on peut se demander si, de tout temps, il n'y a pas dans un certain cynisme édulcoré la manifestation d'une infériorité mentale très consciente et honteuse d'elle-même. Une forme de déconnade adolescente cristallisée, comme un coprolithe de l'esprit, matière molle devenue dure par le sens de l'humour pourri du destin.

Prenons le simple constat Inter Faeces et Urinam, qu'on attribue je crois à Saint Augustin. Qu'y répondre autrement que par un cinglant "Et alors, ducon ?" Autre ironie de l'histoire : ce sont nos anticléricaux gauchiasses qui ont repris le flambeau de la haine, du mépris et de la mécompréhension du corps que l'on doit au judéochristianisme. Tout ce qu'ils peuvent dire et penser sur la famille, les fonctions corporelles, les usages en société ou la violence se base, inconsciemment la plupart du temps, sur une forme virulente et mal connue d'autisme.

On ne parle pas même de leur vie sentimentale, bancale dans le meilleur des cas. Comment ne le serait-elle pas ? On n'est pas bien avec les autres si on est mal avec soi-même. Un truisme, certes, mais qu'ils contestent en majorité, se jetant dans les bras de l'autre comme pour mieux échapper à eux-mêmes.

Leur seul accès à la sensualité est la dépravation, et encore ! est-elle assez mièvre et convenue ! Ils sont d'ailleurs plutôt mal pris avec l'intérêt récent du Marché pour les godes, ne sachant pas trop s'ils doivent suivre le mouvement par libertinage traditionnel (un comble) ou le refuser au titre d'une nouvelle forme de marchandisation du corps, ce au risque de passer pour des coincés. Trouille que seule surpasse celle du dérapage ouacisse... 

16/08/2015

LA BOUCHE EN CUL DE (PIL)POULE

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"Vous aussi, vous avez des superpouvoirs ! Balancez-vous sous un train, vous verrez que je vous raconte pas des craques !"

 

Connaissez-vous beaucoup de Blancs qui se sentent parfaitement bien en tant que tels, absolument pas travaillés par une forme plus ou moins virulente de culpabilité collective ? Comptez pour voir.

Oui, moi aussi une main me suffit comme dit la sagesse célibataire.

Un certain Jesse Benn pense que c'est une immense majorité, que tous les problèmes interculturels viennent de là, et que cette majorité doit commencer à souffrir sérieusement si l'on espère voir s'établir une justice raciale de notre vivant. Le gaillard parle d'ailleurs moins de souffrance que de blessure ("wounding"). En d'autres termes: Toubabs, vous pensiez avoir suffisamment reçu d'excrément dans la gueule ? Ca n'était qu'un petit échauffement: on n'attend pas de vous qu'un masque de merde accepté avec joie, l'idée est de vous noyer dedans.

Je serais tenté de faire remarquer, comme ça au passage, que le type se définit comme Blanc dans ce morceau de bravoure masochiste, et comme Juif sur touitaire. Mais ce genre d'insinuation serait déloyal, complotiste et hors-sujet donc je ne m'abaisserai pas à apporter une telle eau brunâtre à un moulin dont les ailes sont gammées.

Bastons les questions de pédigrée: une telle franchise est rafraîchissante. On apprécierait que beaucoup plus de métisseurs (pour les autres, bien sûr) et d'ethno-relativistes se montrent sous un tel jour, au lieu de se camoufler leur sectarisme halluciné sous des atours centristes et modérés.

J'ajouterais volontiers qu'on apprécierait de voir plus souvent un causeur Juif se définir exclusivement en tant que Blanc, et pas seulement au moment de réclamer telle ou telle forme d'ochouitzation culturelle pour ses tout nouveaux "semblables". Mais ce serait déloyal, complotiste, etc.

10/08/2015

CONVERGENCES SUR FOND NOIR

On ne commente pas chez l'Hoplite. Trop d'emmerdeurs ? Lassitude face au Grand Ressassement ? Que sais-je. J'entendais revenir sur un point par lui soulevé dans sa dernière livraison, je le ferai ici.

 

En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (...) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente (et nullement fortuite) entre les exigences du marché globalisé et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » (...)

 

Ceci rejoint quelques remarques faites par ma pomme ici-même, il y a quelques jours. Le Mauvais Citoyen ne peut être évalué selon les mêmes critères que le bon, et le principe même de la chose ne choque pas grand-monde, pour ne pas parler des cas concrets. Un gros nazi dégoûtant qui se plaint d'être censuré n'est pas crédible, parce qu'on ne "censure" pas un gros nazi dégoûtant : on l'empêche de nuire, nuance Charliesque colossale. D'ailleurs cette échelle de valeurs variable date de bien avant l'épisode Je-Suis-Charlie, déjà terminé soit-dit en passant. Depuis des lustres, les Mauvais Citoyens sont ouvertement traqués et réduits au silence, leurs protestations n'intéressant que leurs partisans.

De même, qui pourrait défendre sincèrement le droit à la parole d'un violeur d'enfants ? Les pédos militants des années septante ne sont pas tous crevés d'overdose, ils sont simplement devenus plus discrets, moins baroquement revendicateurs. Ils savent que, sur ce point, "les lignes ont bougé", et que déguiser leurs saloperies en assauts progressistes contre la pudibonderie liberticide bourgeoise, ça ne prend plus. Lesdites saloperies apparaissent aux yeux de tous pour ce qu'elles sont vraiment.

Pour le discours identitaire des Blancs qui ne veulent pas disparaître, c'est pareil, en moins violent. Monsieur Moyen n'est pas aussi automatiquement révulsé par le nationalisme qu'il l'est par le viol de moutards - du moins, ce n'est pas devenu un réflexe aussi épidermique et foudroyant qu'on le souhaiterait chez les ethnocidaires que nous connaissons bien.

Monsieur Moyen ne fait pas forcément l'amalgame immédiat entre Ochouitze, skin à manche de pioche et timide défense du droit des Européens à ne pas se météquifier. Mais il sait et sent très bien qu'il y a là du danger très immédiat pour lui-même, et qu'il doit faire gaffe avec qui il traîne, avec qui il risque d'être assimilé, du vocabulaire qu'il peut ou pas utiliser s'il veut éviter d'autres emmerdes que celles qui lui pourrissent déjà son quotidien.

Je digresse un peu, reviendons aux hopliteries.

Si Monsieur Moyen est prudent quant aux questions délicates soulevées par les natios radicaux, chez le Sursocialisé la prudence est une seconde nature. Ca ne revient pas à dire qu'il se fait délibérément des films pour se masquer la sale gueule de la réalité. Mais on peut affirmer que sa conscience est dotée de mécanismes de survie doctrinale, qui lui boulonnent au crâne des lunettes idéologiques capables d'absolument tout filtrer, sans jamais ne tenir compte des faits qui chahutent sa belle grille de lecture démocrassouille et quart-mondialiste.

Plus précisément, il est capable de ne jamais synthétiser l'accumulation de tels faits, de les inscrire dans une logique cohérente les reliant les uns aux autres: pris toujours séparément, ils sont rangés dans le tiroir des aberrations, des manques de pot, des incidents de parcours regrettable au long d'une route qui, envers et contre tout, mène au Bien et au Juste.

D'où l'aveuglement qui interloque notre Hoplite quant aux convergences entre le monde de merde rêvé par les libéraux, et leur propre utopie fécale. Lunettes roses, bonne volonté Citoyenne et hop ! Exit les contradictions, les trahisons, les bonnes volontés qui pavent l'enfer et tous ces désagréments qui font des ravages chez les tracteurs-colleurs sur le long terme.

C'est que les rôles de leur petit théâtre guignol interne ont été assignés et définis une fois pour toutes. 

Prenez la caricature du Juif grippe-sou: virez le gros tarbouif, collez-lui une calvitie, un gros Havane et une petite mallette, vous obtenez la figure du Riche exploiteur banquier financier proprio va savoir quoi, qui décore toujours les publications gauchistes de 2015. Cette ordure-là ne peut PAS avoir de Belles Idées et soutenir de Nobles Causes - Georges Soros ? Inconnu au bataillon. Le Grand Patronat ? Encore et toujours catholique, réactionnaire, Blanc et satisfait de l'être, discriminant à tours de petits bras gras tout ce qui a un vagin ou un taux de mélanine supérieur à la moyenne continentale. La conversion manifeste des élites économiques à la Correction Politique ? N'existe pas. Et là débarque un fabuleux gros con à la Donald Trump pour plaquer quelques bouts de scotch sur leur branlante vision du monde. Il ne leur en faut pas plus. 

Combien de gauchos prendront-ils le temps de lire La Gauche du Capital avec honnêteté et décontraction ? Et combien sur cette dérisoire poignée auront-ils la trempe de réviser intégralement leurs conceptions idéologiques, de payer à leurs lunettes roses un vrai putain de test sous stress, pour voir ce qu'elles valent vraiment ? On approche de l'échelle des nanoparticules, là.

Il n'est toutefois pas dit que ce qu'il reste de la gauche finisse par se fracturer en deux camps. Les plus tarés iront jusqu'à se convertir à l'islam, religion égalitaire s'il en est, sans clergé, prônant la retenue, hostile à la goinfrerie décadente, et qui permet de se laisser aller à ses pulsions de violence sans passer pour une brute militariste fâschÿszte. Chez les plus mous, bien plus nombreux, le flic qui en eux ne sommeille jamais que d'un oeil les fera rentrer dans le rang. Ils prôneront La Caserne Sans l'Aimer, parce que la République, les Immortels Principes, la Tolérance et toutes ces merdes abstraites valent bien qu'on réagisse un peu mâlement, pour ne pas les laisser détruire par le nazislamisme.

Parce que la Grande Liberté conceptuelle que personne n'a jamais vue mérite bien qu'on sacrifie toutes les petites libertés très concrètes qui faisaient de la vie en Occident, il n'y a pas si longtemps, presque quelque chose qui valait la peine qu'on s'acharne un peu à vivre. 

12/06/2015

LICORNE OR NOT LICORNE ?

Un richissime et célèbre androgyne, né mâle, s'automutile jusqu'à l'absurde pour ressembler à une feniaule. Ca lui vaut les ovations de la presse mondiale, voire du président des Stazunis. Si certains pouvaient encore concevoir le moindre doute à ce sujet jusqu'ici, un cheval à qui on greffe un coquillage sur le front est bel et bien une licorne (1). Ca vous choque ou vous fait ricaner ? Annoncez-vous de vous-mêmes aux urgences psy les plus proches, vous éviterez à la police de devoir vous amener avec des bracelets inconfortables.

Foutez-vous-le dans le crâne une fois pour toutes: l'identité, c'est souple et tout le monde est libre de choisir la sienne, qu'importe ses prétendues origines.

Une blonde se fait passer pour moitié-quart-dixième-millième Afro, qui plus est après des années de propagande afrolâtre et leucophobe ? Scandale, foutage de gueule, dissimulation honteuse, qui invalide tous les services rendus à la cause jusqu'ici.

On ne déconne pas avec la génétique, et si vous croyez qu'on peut fabriquer une licorne avec un poney, du scotch et un gode, les urgences psy les plus proches vous attendent avec impatience.

Pareil si tout ce qui précède vous paraît avoir le moindre sens.

 (1) Pour la plus parfaite honnêteté, qu'il soit dit que l'image de la licorne a été empruntée Taki ici.

02/05/2015

SALONERIES

Immense fatigue. Téléphone portable achevé à coups de talon et balancé dans l'eau pour faire bonne mesure. Mois à venir très incertains. La roue tourne. Les comptes sont vides mais la cave est encore pleine. Et puis il pleut.

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* * *

Passage au salon du livre, pour n'y rien faire. C'est un endroit pour éditeurs, racoleurs, et bibliophiles au tout premier sens du termes : fétichistes du bouquin en tant qu'objet, son contenu étant très secondaire.

Devant une cinquantaine de chaises qu'occupent une quinzaine de culs, une scène. Trois bipèdes y palabrent, deux la kippa vissée au crâne, l'autre se contentant d'un col noir à carré blanc. Et que la Torah c'est vraiment formidable, n'est-ce pas, monsieur le chrétien ? Oh que oui, que oui, que c'est la parole de Dieu quand même. Et mes fesses Elues, tu les aimes mes fesses Elues ? Plus loin la langue, merci.

Le programme des tables rondes est à l'avenant.

"39-45: la Suisse terre d'asile?"

Ou simple étape vers les fours ? Celui qui trouve la réponse en premier gagne un journal d'Anne Frank dédicacé au stylo bille.

"La dédiabolisation du nazisme: quand Hitler devient mainstream"

Celui qui se marre, qui se pose des questions, qui trouve qu'on pousse le bouchon un peu loin dans le rectum de Maurice, celui-là n'est pas Charlie. S'il se dénonce de lui-même et s'auto-désigne volontaire pour la rééducation Citoyenne, on lui fera une remise de 5% sur les hallucinogènes à prendre dix minutes avant le début du colloque (sans, c'est pareil qu'un film 3D sans les lunettes).

"atelier de calligraphie hébraïque"

Indispensable pour réaliser tout seul ta propre pochette de trou black metal monstre dark et oundairgrounde et tout.

"Dessiner pour vaincre les préjugés"

Taguer un mur pour faire croire au retour de Betty Monde, c'est tout un art. Premier atelier : réussir à tracer une croix gammée dans le bon sens.

 

 

02/04/2015

UN OS

"Jusqu'à quarante ans, j'ai cru que c'était un os."
 
On a plus pathétique et poignant que cette citation, sans doute apocryphe, d'Henri IV, parlant de vous savez quoi. ll y a la Correction qui, par la voix de l'une de ses pitoyables boniches, crache le morceau : quand bien même punk's not dead, ce qui reste à prouver, sa version bérurienne qui "emmerdait le Front National" bande mou et n'arrive plus à le cacher.

Nostalgie dégueulasse, indécente complainte, étalage honteux d'un fantasme pourri. Oui, votre temps est passé depuis longtemps, et s'il vous restait la moindre trace de dignité, il serait heureux que vous l'acceptiez. Heureusement, c'est un souci que vous avez réglé depuis un moment.

Envie de lire une autocritique larmoyante de la gauche punk-à-chien sur son propre naufrage? C'est ici.

* * *

Pas de triomphalisme réac pour autant ! D'abord, il ne s'agit que d'UNE voix sur le vouaibe, à qui les porte-voix officiels n'accorderont pas l'importance qu'elle mérite et qui est déjà sans doute oubliée.

Ensuite, même s'il bande mou, un violeur reste un violeur, et Monsieur Moyen n'en est pas moins victime de ses assauts. Tout ça aura l'impact des aveux architardifs d'un Jospin sur le kabuki antifa: NADA.

Nous reste le minuscule délassement de constater la contagion dans les rangs de l'ennemi, de sa propre stratégie de démoralisation: eux aussi commencent à l'avoir saumâtre. C'est insuffisant, ça n'augure de rien ni bon ni mauvais, c'est juste une brève brise bienvenue (notez l'allitération, je devrais faire du ypop) dans notre irrespirable quotidien.

* * *

Que le FN soit un parti comme les autres, ce que déplore la morveuse signant le papier dont il est question ci-dessus, ça fait un moment qu'on n'en doutait plus. Et si nous avions trinqué comme des sauvages en 2002, ce n'était pas parce qu'il avait phénoménalement progressé, c'est au spectacle du trou de balle de ses concurrents les plus enragés, soudainement assoupli à la déchirure par cette savoureuse quenelle. On était encore assez jeunes, à l'époque, pour s'offrir une vraie bonne éclate avec si peu de choses. C'est ça la véritable supériorité de la jeunesse sur le grand âge: on n'a besoin de rien et on se marre avec trois sous.
 
Il s'en trouve qui allèguent qu'avec Marine, la chose est carrément devenue sioniste. C'est imaginable, mais que voulez-vous ? Pour les cent prochaines années, quoique ce soit d'officiel et qui réussira à se faire considérer sera soit bougnoule soit juif. Si un jour un mouvement européen PAR des Européens POUR des Européens constitué AU MOINS à 98% d'Européens commence à en imposer aux Etats et aux médiats, mon défibrillateur est rangé juste à côté de mon plumard, soyez gentils de m'en filer une décharge. En attendant, merci de me laisser savourer mon coma et mettez-moi ça en boucle dans les zoreilles:
 
 
 
 
 

12/03/2015

RETOUR DE MANIVELLE

It’s uncomfortable for liberal Jews to admit that the massive immigration they’ve backed so viscerally is destabilizing the America in which they’ve attained such a central role. They’d rather continue to portray themselves as unprivileged outsiders, a strategy that has worked well with American gentiles. But with about one-third of American billionaires and about one-sixth of global billionaires being Jewish, it’s not a marketing tactic that’s very convincing, perhaps especially to recent immigrants, who typically come from much less pro-Semitic cultures than America. (The ADL recently announced that over a billion foreigners were anti-Semites; but the organization still supports heavy immigration to America from anti-Semitic cultures for reasons of nostalgia, and perhaps to make work for itself in the future.)

Le début et la suite chez Taki

29/01/2015

SOIGNER LES HERNIES MENTALES Á COUPS DE BATTE et avec de la physique quantique

Quelques va-et-vient par l'hôpital - quand c'est pas pour moi, c'est pour les autres... 

d'où le silence de ces derniers jours.Ca donne le temps de gamberger en profondeur.

Le long et laborieux résultat ci-dessous.

 

La canonisation - dans tous les sens du terme - de Charlie Hebdo a mis la Répoubellique d'ex-France le nez dans ses déject contradictions. C'est inconfortable, peu hygiénique, plutôt humiliant, mais les affaires doivent continuer, il y a des forfaits mobiles à vendre, de l'endettement à glamouriser, et des pugilats à organiser entre paumés pour des sous-jobs en nombre insuffisant.

Pour que la guerre économique ne soit pas retardée par des escarmouches bondieusardes, il va falloir tenter de les résoudre un peu, ces contradictions, au moins en surface.

Du genre: continuer de blasphémer, mais sans offenser les croyants. Ca a l'air insultant d'infaisabilité, mais que nenni. Un début, expliquent certains soumis-d'avance, serait d'accepter avec décontraction de fermer un peu sa gueule. Présenté avec cette belle candeur, c'est quand même plus facile à gober, je trouve.

Pareil avec les gosses: le suppositoire ne va pas leur plaire, mais qu'est-ce qui vaut mieux ? Leur expliquer que ça va les aider à aller mieux, ou leur dire "non, je ne mets rien dans ton cul, c'est toi qui te fait des idées" ? Vous voyez le principe.

Le Charlitoyen, c'est pas d'être traité comme un gamin qui le défrise, c'est d'être infantilisé. Kapitale Nuance, Freunde.

 

Le Cantique de la Quantique

S'intéresser à la physique quantique est d'un grand secours pour nous permettre de résoudre des problèmes qui, somme toute, n'en sont que parce que nous pensons qu'ils le sont.

Démonstration ici

Retiendez-bien ce concept: les particules qui semblent être à deux endroits en même temps changent de nature selon qu'on les observe ou non. Paske les morceaux de lumières qui permettent à nos yeux de les voir sont de la même taille et donc les bousculent au point d'influer sur ce qu'elles sont. En d'autres termes: la Vérité, comme la Beauté, est dans l'oeil du spectateur.

Bref, ça ressemble à de l'autocastration mentale, mais en fait c'est de la liberté. Et ce sont ceux à qui ça pose un problème qui sont la vraie menace pour ladite liberté. La liberté, c'est l'esclavage. Pour ne pas choper mal au plot: ne pas y réfléchir.

De même que le regard empêche d'observer ce qui se passe vraiment à l'échelle microscopique, le sens critique ne fonctionne que si l'on ne s'en sert pas trop. Voire pas du tout.

De toute manière, regardez bien les ceusses qui vous en parlent, de ce sens critique. Pas un peu réacs, des fois ? Voire carrément fachos ? Or on sait ce qu'il vaut, leur sens critique: ça mène droit à Ochouitze.

Quand un nazebroque vous parle de culture, sortez votre révolver et foutez-vous du plomb dans le crâne: la contagion vous guette.

 

Moins de Vivre, plus d'Ensemble

Plus complexe: perpétuer le mythe du Vivramsamble, où chacun s'entolérerait mutuellement le bas des reins à son voisin, tout en ne demandant à aucune culture de renoncer à quoique ce soit de ses tendances maximalistes naturelles - un peu comme un gang-bang où on demanderait à chaque participant de ne baiser que quelques secondes, sans aller jusqu'à l'orgasme.

Comment quadraturer un tel cercle vicieux ? Là encore fastoche: faut penser quantique. Voire Quantique des Quantiques: plus j'y réfléchis, moins j'y comprends que dalle. Donc je fais exactement comme me disent de faire les cérébraux formés pour, et tout va beaucoup mieux, tout est beaucoup plus clair. Credo quia absurdum: ça a marché pour des dizaines de générations de chrétiens, pourquoi ça bloquerait avec ces néo-chrétiens hallucinés que sont les sursocialisés ?

Concrètement: il faudra à nouveau respecter tacitement une certaine hiérarchie victimaire, tout en jurant sur ses deux couilles qu'elle n'existe pas, que cette simple idée est contraire à tout ce que nous avons de plus sacré depuis Ochouitze. C'est aussi ça, La guerre sans l'aimer : c'est même mieux, c'est la guerre sans la voir, sans la ressentir, mais en y consentant corps et âme.

Le Choc, mais sans les Civilisations.

La Purge et la Saignée, sans scalpel ni clystère.

Avec un perdant officieux et plusieurs sacrifices officiels.

 

Quand les perdants sont de toute manière hors-jeu

Le grand perdant, comme toujours, sera la non-communauté blanche. Elle acceptera d'autant mieux son sort que - pensez quantique ! - elle accepte sa propre non-existence.

Un peu comme à Outreau, vous suivez ? On gracie tout le monde et on indemnise les victimes. Cette indemnisation permet de reconnaître leur souffrance, et on passe sous le tapis la libération de ceux qui en sont responsables. Comme ça tout le monde a gagné.

(Et si un ou deux Chérifs, en voyant l'Etat d'ex-France se papouiller avec leurs bourreaux graciés, se disent que le jihad, finalement, ça a du bon, c'est du dommage collatéral, l'oeuf de l'omelette, restez concentrés et soyez Charlie et cette immense nausée finira par passer.)

Mais dans le grand délire victimaire où tout le monde n'existe que par ses souffrances (mal) surmontées et (exagérément) médiatisées, il faudra donner du klinexe à remplir à toutes les minorités qui n'ont pas encore atteint la domination totalitaire de la société et s'en plaignent.

On va donc continuer de prétendre que les mouzoulmans sont mal aimés, que les Nouares sont Dixie-criminés, que les paydays font l'objet d'une honteuse persécution, etc.

Autrement dit: le programme de notre société Ouverte est bon, il est simplement mal appliqué, il a pris du retard, il y a encore des archaïsmes qui en sont responsables. Si ça fait tant d'étincelles et si peu de bons résultats, ce n'est pas qu'il est mal pensé. Perseverare Citoyennum. Réacs et cyniques se gaussent du temps et des efforts que ça demande ? Bave du crapaud ! Aucun démocrate sérieux ne prétend que tout est rose bonbon, ni ne peut accepter l'étiquette de Bisounours.

Chacun, au contraire, est responsable de faire sa part d'efforts pour que soit appliquée partout La Ligne Générale.

 

Frustration garantie - ou remboursée

La seule certitude du Vivramsamble futur, c'est que personne n'y trouvera officiellement son compte.

En d'autres termes, pour les sursocialisés et les professionnels de l'extorsion aux bons sentiments, Monsieur Moyen n'en fera jamais assez, et les efforts qu'on exigera de lui n'auront pas de fin, les gages de bonne volontés qu'il donnera, lui ou les instances publiques/privées censées le représenter en tant que majorité involontaire, ne seront jamais considérées comme suffisantes.

Le Vivramsambl, c'est littéralement l'horizon indépassable: fais mille bornes en avant, et tu auras toujours, loin devant toi, une limite à ton regard, un nouveau but à atteindre.

C'est sur cette insatisfaction chronique, technique, intrinsèque, que jouent les "progressistes" - ils méritent ce nom dans la mesure où ils idolâtrent non pas un corpus d'idées jugées avant-gardistes, mais le mouvement même vers une supposée meilleure reconnaissance et application concrète dudit corpus - qu'importent les mauvais résultats, la contre-productivité, l'accroissement des nuisances et des effets secondaires néfastes.

Considérée à la fois comme inexistante (parce que ce serait nazi de la reconnaître) et "omnicoupable" (parce que ne pas accepter l'idée de problèmes d'intégrations imputables avant tout à la majorité blanche serait aussi nazi, voire plus), la majorité autochtone va bien sûr en prendre toujours plus plein la poire. Elle s'en plaindra toujours plus, dans le sens où elle prend lentement conscience qu'elle a peu à perdre à faire la mauvaise tête.

Oh pas qu'elle soit tentée par un trip Aryan Brotherhood, on se calme ! Mais un exutoire réac un poil ethnocentrique à l'américaine, bien encadré par la loi, avec de la flicaille et de la vidéosurveillance à tous les coins de rue, plus le droit à quelques plaisanteries bourrines tolérée du moment qu'elles visent l'islamo-explosif non-Charlie, ça pourrait faire son beurre... 

 

Les Blancs n'existent pas - mais ils sont intrinsèquement mauvais

De toute manière, il va falloir choisir entre soumission à l'alcoran, ou soumission à l'Eglise Universelle d'Ochouitze... La Liberté totalement surveillée ou la Diversité très-très-très Diverse...

Mais le même cirque va continuer. Les pros de la délation Citoyenne se sentent déjà confortés dans leur conviction que Monsieur Blanc est un salaud qui ne veut faire aucun effort, n'en a jamais fait de sincère, et est un beau salopard de se plaindre de quoique ce soit, quand on compare son sort aux enfants bombardés de Gaza ou déglingués du 9-3...

Ils y verront la démonstration qu'ils attendaient de la consanguinité entre bourgeois et fâschÿstes, dénoncée par Sartre... Ils s'éclateront en toute bonne conscience, en raillant l'égoïsme de Monsieur Blanchouille, sa tolérance de façade, sa mesquinerie, son hypocrisie, son manque de volonté à s'émanciper de ses Vieuuuux Démoooons..

Voire son caractère franchement irrécupérable qu'ils espèrent voire enfin se diluer dans le métissage Rédempteur. C'est le discours du White Privilege, actuellement en plein rôdage chez les rosbifs et les cow-boys.

Contenu de ce discours: "Tu es un Caucasian bien éduqué, ouvert, métissolâtre, ochouitzé jusqu'à la moelle ? Ca n'est pas suffisant - tu es nazi quand même. On sait que tu ne le fais pas exprès, c'est dans tes gènes, à la limite tu n'y peux pas grand-chose. Mais en t'aplaventrissant encore plus devant la Diversitude, tu pourras peut-être sinon améliorer les choses, du moins faire en sorte qu'elles ne s'aggravent pas... "

Les métèques, eux, ne se contenteront pas de la Bonne Parole médiatique, ni de leur quart-d'heure réglementaire de simple Représentation. Comme n'importe qui d'un peu sain et solide, ils veulent TOUT, et de préférence le plus vite possible. La laïcité, pour les plus bondieusards d'entre eux, n'est jamais qu'une mécréance d'Etat, qu'ils conchient avec ardeur.

Il n'y a, de toute manière, que des chrétiens dégénérés pour accorder la moindre valeur à cette notion inepte, et il faut être anticlérical jusqu'au trognon pour imaginer que la religion ne relève que d'une "sphère privée" dont serait exclu un Etat "neutre", logisticien, concierge tout-puissant qui ne se chargerait que des "comments", jamais des "pourquois".

 

Bienvenue à Ratacca

Le vivramsamble, c'est le cumul des frustrations, des efforts non-récompensés, des incompréhensions mutuelles, des engagements non-reconnus, des malentendus succédant aux malentendus. C'est une idée qui n'a même rien de noble ni d'exaltant: elle vaut ce que valent les règles de bienséance d'une garderie à ciel ouvert, dont le personnel encadrant serait recruté parmi les enfants les mieux élevés et sachant lacer seuls leurs chaussures.

"Que chacun soit gentil avec son petit voisin", c'est la recette d'un certain calme, mais pas celle d'une civilisation sûre d'elle-même et de ses valeurs. La politesse et la tolérance ne sont pas l'échelle sur laquelle on juge un corps social. C'est un jeu inepte où personne ne gagne ni ne perd officiellement, et qui ne peut réjouir que ceux qui se sentaient sûrs de perdre avant même de jouer.

Une civilisation, c'est une réponse franche et affirmative donnée à la question QUI SOMMES-NOUS, pas "à qui est-il dangereux de déplaire", pas "que faut-il faire pour obtenir une bonne note dans son carnet".

Qu'elles hérissent ou fatiquent les sursocialisés n'importe pas; que les bien-pensants aient ou non l'impression qu'on les leur enfonce dans la gorge depuis trop longtemps, pas plus. Les questions d'identité sont centrales, et leur importance ne date pas de leur toute récente et très partielle découverte par la fausse droite d'affaires.

Ce que les Politkomissars appellent la "libération de la parole ouaciste", ce n'est que l'apparition de phénomènes normaux, naturels, qu'on repousse depuis trop longtemps, comme une abominable fringale qu'on ne peut plus tromper avec des coupe-faims, comme le besoin de sommeil trop longtemps ignoré et qui se traduit par un effondrement du corps, quand bien même l'esprit voudrait continuer de bosser.

13/01/2015

PADAMALGAM EST TOUT SEUL DANS UN BATEAU

Demandez à n'importe quel blanchouille frotté de littérature ce qui l'inquiète le plus ces temps-ci: ça ne sera pas le risque de se faire égorger par du missileman radical, mais que quelqu'un, quelque part, amalgamationnise tous les missilemans avec l'infime-dérisoire-négligeable-quasi-inexistante frange de leurs radicaux.

En matière de Menace Fantôme, c'est presque encore plus fort que les zombies nazis.

Dans les merdiats, le Padamaldam se porte à manches longues ou courtes, sombre ou bariolé, en néoprène ou en dentelles, mais chacun respecte le dress code avec un soin remarquable.

Dans la rue, les hordes de skins pleins de bière et de haine, agitant torches et cannettes de zyklon, se font plutôt discrètes (le nombre de leurs victimes fait encore l'objet de spéculations).

Dans les salles de classes à fort taux de Diversitude Citoyenne, certains amalgames sont proférés avec un déconcertant aplomb, mais ils sont avant tout le fait d'individus eux-mêmes Divers, ce qui leur permet de passer directement par le Start, sans passage par la case rééducation brutale. Parce que Padamalgam, justement, voyez ? C'est un peu compliqué, intéressez-vous plutôt à Nabila ou à Le Rot Mignon.

Aux abords des synagogues, il s'en trouve pour utiliser un vocabulaire guerrier du plus mauvais aloi, mais là aussi, faut comprendre. On a dit comprendre - pas s'en inspirer, n'est-ce pas ? C'est réservé à les ceusses Qui-Ont-Beaucoup-Souffert.

Sur le zinc des troquets populaires, peut-être croisera-t-on ça et là de la tendance généralisatrice directement tombée du camion des Heures Sombres. En cherchant bien. Et longtemps. Mais le risque zéro n'existe pas, alors autant agir comme pour le rhume du pigeon: vaccination obligatoire pour tout le monde, de préférence administré sous la forme de colossaux suppositoires rectangulaires.

"Surtout n'allez pas croire que je ne vous trouve pas formidable", hoquète Monsieur Pâle, aux pieds des nouveaux proprios du continent, dont certains daignent lui adresser un bref regard de lassitude dégoutée.

"Fouillez moi ! Installez des webcams dans mes cagues ! Polizei macht frei !" Bruyante parade nuptiale de Monsieur Réac, qui veut fort bien s'accommoder du statut de dhimmi si le rôle du kapo revient à un mec lui ressemblant vaguement.

Pendant ce temps, dans les maternités, la vraie guerre se poursuit paisiblement, avec du sang, des cris et des larmes, mais du genre qui attendrit les rombières.

La véritable erreur stratégique des Kouachi, Coulibaly et autres kamikazes discount ? Être trop pressés pour que se termine à leur avantage un jihad génétique que leurs frasques ne fait que différer.

12/01/2015

A CHACUN SELON SON MÉRITE

Qui en Europe pratique la muzzophobie la plus radicale ? L'estremdrouate, structurée par ses méchants partis et alimentée par son ignoble presse - fort heureusement minoritaire mais soyons vigilants. C'est elle, logiquement, qui devrait attiser la colère des minorités persécutées.

Qui donc les muzzocrates ont-ils été plomber ? La presse de gauche, xénolâtre par excellence et irréductible ennemie de tout ce qui pourrait être vaguement enraciné et "phobique". Comme quoi non seulement on ne peut pas empêcher quelqu'un de vous définir comme un ennemi, mais en plus lui donner des gages d'amitié et de soumission n'y change rien.

Ca pourrait paraître ironique, mais il faudrait pour cela que le contexte offre un certain contraste. Noyée dans le grand foutoir délirant de notre temps, où l'absurde succède à l'idiot, cette dérision passe complètement inaperçue. Négligeable clou rose bonbon dans notre cercueil en forme de coussin-péteur.