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19/07/2007

OUVERTURE SUR L'AUTRE

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Ouvrir un blog, se masturber publiquement, se suicider 9-11-style dans une gare à 18h00, participer à la Starac, un point commun ? Oui, un seul : infliger au monde qui n'a rien demandé l'expression de sa suffisance, de son besoin de faire du bruit, de se signaler comme une cible avide de fleurs ou de crachats.

 

Il m'a fallu un an de mutisme internautique pour me décider à rouvrir ma gueule. Un an à accumuler des notes électriques à force de rage stérile, de rancoeur tétanisante et d'inutilité parfaite. De la littérature militante désengagée. Des incitations à l'absention envisagée comme le seul acte politique encore semi-intelligent. Le serpent qui s'étouffe en bouffant sa queue pour oublier que ses écailles ont vraiment un goût dégueulasse. N'importe quoi. Mais bon, c'est là, qu'en faire ? Vous l'envoyer dans la gueule, avec comme seule misérable prétexte le peu d'attention que tout cela mérite.

 

Parmi les vagabonds épars qui échouent en ces pages (trente par jours environ), vous devez être environ quinze à débarquer ici en sachant exactement quoi y trouver, et en appréciant plus ou moins le contenu. Je dois en connaître le quart, tous plus ou moins impliqués par le passé dans la mouvance natio francophone. Les autres, mystère.

 

Sur cette audience hypothétique dérisoire, l'avis d'une poignée de personnes peut être décisif. L'une se doute de l'existence de ce vomitorium à usage unique mais ne le lit sans doute pas. L'autre le lit, sans doute régulièrement, mi-amusé mi-incrédule. Une autre encore ne le lit pas parce qu'elle ne lit rien de toute façon. Une autre enfin avait une chance infime de le lire, chance confirmée il y a peu. C'est sur sa suggestion que j'ouvre les commentaires sur l'ensemble des texticules postés ici.

 

Insulte sexuelle, flagornerie obscène, paraphrase verbeuse, analyse psychologique de souk, tout ce qui m'arrachera un sourire restera en ligne.

Commentaires

Cher Saint Martin,

Il y a peu, sur ILYS (mais j'ai connu "les enfants..." avant que vous n'y interveniez), vous aviez répondu que ceux qui voulaient entrer en contact avec vous n'avaient qu'à le faire par courriel.

Fort bien, mais comment fait-on quand votre adresse n'apparaît nulle part ?

PS. Je fais partie des trois à cinq lecteurs (d'après vos propres calculs) qui viennent ici sciemment, avec plaisir et intérêt ;°)

Écrit par : Ambrose | 19/07/2007

Mea maxima plantée : omission complète de ladite adresse dans la rubrique .
Acte manqué ? Pas impossible. Quoiqu'il en soit c'est réparé.

Écrit par : SM | 19/07/2007

Plantation partagée, c'est en fait ici-même sur la page "à propos" que j'avais lu cette invitation.

Merci pour la correction.

Écrit par : Ambrose | 19/07/2007

Marchi M’sieur. Je vous enverrai un mail dans la journée pour vous donner de mes nouvelles et prendre des vôtres. Soit dit en passant, le meilleur moyen de faire de la pub pour le blog, si ç’a une quelconque importance, c’est encore de débattre en forum ou dans les commentaires des blogs. C’est comme ça que j’ai assez tôt retrouvé votre trace après la disparition du rat noir.

A bientôt.

Écrit par : MisteurCocktail | 19/07/2007

"Ouvrir un blog, se masturber publiquement, se suicider 9-11-style dans une gare à 18h00, participer à la Starac, un point commun ? Oui, un seul : infliger au monde qui n'a rien demandé l'expression de sa suffisance, de son besoin de faire du bruit, de se signaler comme une cible avide de fleurs ou de crachats."

tester/approfondir sa pensee anonymement?

Écrit par : Leon | 31/07/2007

Reste-t-on bien longtemps anonyme dans ce milieu incestueux au possible ? Et puis tester sa pensée... mouairf, pas convaincu. Je pense plutôt à un mouvement-réflexe de l'esprit, un cri inhumain que nous arrache une peine absurde. Là, si je collais une petite citation de Cioran ou de Nietzsche, ça ferait son petit effet, non ? Ben je vais faire beaucoup plus beauf que ça, avec ce joli couplet de Queen dans "Hammer to fall" :

"For we who grew up tall and proud
In the shadow of the Mushroom Cloud
Convinced our voices can't be heard
We just wanna scream it louder and louder"

Comme quoi quatre minutes de gros rock valent bien cinq cent pages de circonlocutions philologiques.

Écrit par : His Highness | 08/08/2007

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