29/02/2008
MALTRAITANCE CITOYENNE, SUITE ET ESPERONS FIN
Donc, mise au congélo par les autorités d'occupation hexagonales de la version scolaire de C'est mon Shoah. C'est peut-être définitif, peut-être pas, je n'ai pas tout suivi, je m'en fous. Comme déjà dit plus tôt, avec ou sans ce nouvel outil de trépanation pédagogique, l'école obligatoire restera l'usine à mongols qu'elle est depuis trop de lunes.
Si l'on tend l'oreil, on peut distinguer, dans le brouhaha feutré des salles des maîtres, de discrets râles de soulagement... C'est le cri d'amour soumis de milliers de profs, reconnaissants de ne pas devoir affronter une nouvelle fois les nouveaux colons, qui avaient déjà toutes les peines du monde à ne pas insulter la mémoire du capitaine Dreyfuss en classe d'histoire...
Ceci dit, il doit y en avoir qui sont un peu déçus. Tout espoir n'est pas perdu et je suis heureux de pouvoir le leur confirmer. S'ils arrivent à convaincre l'artiste polonais Zbigniew Libera de produire certaines de ses oeuvres en série, nos chers mouflets devraient pouvoir grandir ludiquement avec aux tripes le vertige métaphysique de la mort industrielle. Vertige sans lequel, cela va sans dire, on est qu'un petit salopard ingrat et irrespectueux des ancêtres d'autrui (merci à Frater Piotr pour ce tuyau fort Citoyen):
Post-bloggum : sinon, "Survivre avec les loups", c'était du flanc, mais ceux qui y avaient sincèrement cru devraient, eux aussi, survivre sans trop de problèmes à cette autre bête féroce qu'est le ridicule. Ils devaient avoir "Au nom de tous les miens" dans leur bibliothèque, de toute manière...
11:57 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (0)
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