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28/07/2008

PERSONNE NE COMPRENDRA CA

... mais ça n'a aucune importance. Ca m'a fait avaler de travers mon coup de rouge nocturne tant ça m'a mis de bonne humeur. Déjà que l'original était fendard et inaudible... Mais alors là ! Une reprise unplugged et bucolique d'Anal Cunt, il fallait oser.

 



 

A comparer avec l'original (le clip semble est de toute évidence apocryphe)

 

 

 

 

Le punk était mort mais A.C. en a si joliment violé le cadavre que ça rent la nécrophilie très glamour. Quiconque ignore l'existence de ce trio est un béotien. Quiconque le méprise est un fan de Phil Collins ou de Whitney Houston.

Commentaires

Mais on peut très bien être fan de Phil Collins et de Whitney Houston tout en étant un mélomane respectable. Regardez Patrick Bateman.

Assez énorme ce AC unplugged.

Écrit par : xyr | 28/07/2008

J'avoue être dans la case béotien (par contre, j'ai été drapé dans l'exquisité [quitte à être précieux hein...] en lisant chez les(M)ilysiens votre précieux rappel de "It's a long way road", qui se ballade dans ma tête depuis...heu, longtemps. Avec du ZZ top d'ailleurs)
Bon, j'ma ben rigolé sur la version 1. Tanque yu.


Ps rien à voir mais ça sort là, tout brusque du chapeau. Zaviez dit avoir préféré la case sur la nation in " déclarations des droit de l'homme" . Marrant (hum) de penser qu'aujourd'hui , "nationaliste" est une insulte - dans un pays qui a pourtant inscrit ce principe en clef de voute de son existence.
Pas à dire, la musique (certaines musiques) ça évoque de drôôôles d'idées mon bon monsieur Stag!

Écrit par : Restif | 28/07/2008

"Home" ...oh rougeurZet honte ("un moment de honte est bien vite passé", paroles d'une sainte femme)

Écrit par : Restif | 28/07/2008

@ Xyr : Patrick Bateman est un humaniste respectable, pas un mélomane présentable.

@ Restif : Et pourquoi pas une double couche de honte ? Il s'agit de "Long Way Home" tout court, plus simplement. Quant aux digressions sur la nation, c'est hélas bien embrouillé. Je passais justement aujourd'hui devant un monument commémorant un "patriote" vaudois ayant organisé une popote il y a deux siècles pour célébrer la prise de la Bastille. Comme quoi tout change. Il ne faut jamais se fier aux patriotes ni aux nationalistes. En fin de compte, la seule chose qui demeure, c'est la Patrie, avec ou sans ses habitants. Il faudra que je pérore un peu là-dessus à l'occasion. Je crois possible, et même moralement désirable, de professer l'amour d'une terre tout en jugeant digne du pal la plupart de ses résidents. Le nationalisme est un optimisme, une rêverie phénoménale qui ne peut admettre l'hypothèse d'une nation composée majoritairement de traîtres et de lopes xénophiles. C'est pourtant le cas de figure que nous connaissons. L'Histoire a, décidément, beaucoup plus d'imagination que les hommes, comme l'écrivait l'indépassable Benoist-Méchin.

Écrit par : Stag | 29/07/2008

Double couche rouge-honte plus que méritée. Faut dire que j'ai pas écouté mon vynile (acheté en Angleterre à la sortie M'sieur) depuis...bien longtemps.

Vu ce que vous nous sortez là, j'aspire à vos futures péroraisons. La questions est effectivement de taille -que veut dire être nationaliste (ou patriote) quand la nation parait morte? Quand vous ne partagez plus rien avec vos "concitoyens", qu'on vous regarde comme un Néanderthal oublié au milieu de fringuants cro-magnons qui vivent déjà l'ère nouvelle? ( Je suis certes pas un fou de la révolution mais au fond... m'en fout. J'envie quand même le soldat de l'an 2 qui avait le feu aux tripes et faisait crouler les vieilles féodalités terrorisées. Après, on discutaille, méfait des Lumières etc. Mais sur le coup au moins, ça vivait. Maréchal d'Empire à 25 ans! Quel coup de vieux putain...

Écrit par : Restif | 30/07/2008

Les Lumières bien-sûr, avec le recul on peut les vomir... mais moi je ne nie pas que, en fait je suis même sûr que, à cette époque, j'aurais été révolutionnaire. J'en aurais coupé des têtes. Peut-être pas un penseur de cet universalisme, mais un violent c'est sûr !

Écrit par : xyr | 31/07/2008

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