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02/10/2008

COMPASSION

Face à l'humiliation volontaire de madame Royal, même quand on est un gros nazebroque et qu'on se contrefout de la vie politique frocarde, on en vient malgré tout à être comme saisi par la grâce d'un instant de pure empathie. Notez que c'est peut-être très personnel. Aussi loin que je me rappelle, je n'ai jamais supporté le spectacle d'un comédien faisant un bide complet. La faute à une trop grande capacité de me foutre à la place de l'autre. En voyant cette vieille gourde faire son show misérable, dicter ses slogans à une foule d'handicapés enthousiastes, flinguer à la tête creuse les lambeaux de sa crédibilité d'être humain, c'est plus fort que moi, j'ai pitié. C'est trop gros pour donner envie d'en rajouter dans le mépris, la raillerie et l'ahurissement. Tirer sur l'ambulance de l'ennemi, soit - mais foutre le feu à sa carcasse, franchement, c'est exagéré. C'est sans doute le Corbière qui me rend sentimental, mais vous vous refaites, vous ? Pas moi. Faut croire que je suis un bon type, malgré tous mes efforts.

 

Aussi, n'ayons pas peur de mettre un peu de baume sur l'effondrement des gauchistes sincères, en déclarant bien fort que si nous n'aimons pas madame Royal, c'est parce que c'est une femme et parce que nous sommes de gros machos. Absolument rien d'autre. Promis.

 

(Ceci dit, ne loupez pas l'analyse autrement plus structurée et drôle que mes pauvres merdes, proposée par les incontournables du CGB)

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