26/10/2009
DEMANDEZ A VOS VIOLEURS SI VOUS ETES DES VICTIMES
Pendant que les flicocentristes de Chuiche se demandent si l'on va se laisser islamiser avec ou sans muezzins, la drouate d’ex-Hagone en remet une couche avec l’identité nationale. C’était déjà gros la première fois, ça devient carrément soporifique. On ne peut même pas soupirer que l’Histoire se répète : elle est finie, l’Histoire, et on l’a remplacée par un vaudeville qui tourne en boucle. Aux républicains de centre dur qui veulent un peu plus de Marseillaise répondront les républicains de centre mou qui en voudraient un chouïa moins. Mixocrates et archéobolches brailleront à la résurrection de Saint Maréchal, sans l’invocation perpétuelle duquel plus personne ne sauraient même qui ils sont.
Ca va peut-être donner lieu à un, deux télébastringues où les noms d’oiseau voleront au-dessus de la stratosphère, parce qu’on sera entre gens bien éduqués. Entre gens qui ont tous participé, depuis un demi-siècle, à l’assassinat de la nation et qui se disputent son cuir devant un parterre de crevards qui vont aux urnes comme d’autres à la soupe populaire. Quant aux Huns, ils ne brûleront pas dix bagnoles de plus que d’habitude : la manière dont les toubabs organisent leurs funérailles les intéressent assez moyennement, je présume.
Ceux qui en ont un peu sous la capuche doivent même franchement se marrer. Est-ce que vous imaginez un seul Néofrankaoui se demander une seule seconde qui il est, et ce qu'est sa Nation ou sa Patrie ? Demander à ses caïds, imams et grossistes en viande de singe de faire des conférences sur le sujet, des fois qu'on puisse y intégrer des souchards, du moment qu'ils savent correctement chanter le raï ?
Qui suis-je, où vais-je en Mobilité Douce, dans quelle étagère de la morgue ? Comment peut-on même consentir à haïr virilement un peuple qui descend si bas dans le relativisme et l'écrabouillement volontaire de ses instincts les plus basiques ? Les blanchouilles ne méritent vraiment que le mépris et l'ignorance.
Mais on trouvera malgré tout des réacs qui votent pour se satisfaire de cette goutte de vaseline, si contents qu’on leur vole une fois de plus leur discours qu’ils en oublieront qu’ils se sont faits emmancher jusqu’au crâne. Ceux qui bloguent y verront l’espoir de faire grimper leurs stats ou de pousser un paquet de tract supplémentaire, pas même heurtés par le fait que ledit débat n’aura lieu qu’entre « parlementaires, députés et sénateurs », ce que 99% d’entre eux ne sont pas.
A ce jour, je n’avais pas compris l’allusion d’Abelikov au « susucre à chercher du côté de l’UMP » ; à présent, elle est limpide. La droite a éviscéré et momifié l’extrême droite et l’a déposée dans un sarkophage qui défiera les siècles. Etre post-faf, c’était déjà être naturellement porté au culte des morts ; désormais, même les grandes gueules et les représentants de la fafitude sont traités comme des cadavres.
Si se suspendre à une poutre ou se diluer dans le cognac vous paraît une réaction insuffisante, le seul choix décent qu’il vous reste, poteaux Gaulois désireux de faire entendre votre voix dans ce cirque dégradant, est de dépoussiérer vos cagoules et de rejoindre les éventuels Black Blocks qui iront festivandaliser les rues quand le vomi collecté des débatteurs sera distribué au bétail citoyen.
19:01 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
et ce couple dont la femme est d’origine ghanéenne à la peau noire et son mari d’origine allemande est blond aux yeux bleus qui ont des jumeaux, tu en penses quoi ? Ça te donne des pulsions ? Tu es chaud bouillant ?
* lien : http://www.planete-elea.com/article-21323273.html
Écrit par : eonaldo | 27/10/2009
Non. Quand c'est le mec qui est pâlichon, je ricane bêtement.
Écrit par : Stag | 27/10/2009
Les factotums de la résignation moderne, journaleux foireux arrimés à leur bout de gras, enculeurs et pourrisseurs softs, s'inquiètent des premières vagues de révoltes incontrôlées, des émeutes en cours, comme à Poitiers.
Je savoure, peut-être connement, mais c'est ainsi et ça fait du bien.
Extrait de l'édito du Haut-Anjou (hebdo local) du 16 octobre :
"Après Poitiers
(...)
Cette flambée de violence a été méticuleusement préparée. Les "casseurs" se sont immiscés dans la manifestation d'un "collectif antipénitenciaire", se sont masqués et vêtus de noir, puis, leur coup fait, se sont égaillés dans la foule. Ils disposaient de caches pour leurs armes et leurs outils (bouteilles incendiaires, massettes et fusées de détresse, entre autres).
(...)
L'un des des faits remarquables de ces "casseurs" est l'absence de revendication politique claire.
(...)
De même, leur identification idéologique paraît singulièrement floue.
(...)
L' "ultra-gauche" dans laquelle on les classe est une sorte de fourre-tout commode où l'on retrouve pêle-mêle des anarchistes, des partisans de diverses sectes révolutionnaires ou ce que l'on appelle des "autonomes".
(...)
Ces militants ultra-violents, très organisés, et peu nombreux, témoignent d'une sorte de nihilisme désespéré. Leur stratégie est la terreur, une terreur au quotidien qui les distingue du gauchisme terroriste allemand ou italien des années 70, et, a fortiori, du vulgaire pillage (sans parler des phénomènes de bandes en banlieue).
(...)
Ce qui s'est passé à Poitiers paraît singulièrement inquiétant. La violence politique a toujours existé, mais elle a toujours présenté un caractère limité et, autant que possible, maîtrisé. Aujourd'hui, il existe un type de militants terriblement efficaces, sans discours cohérent ni autre perspective que la destruction. C'est inquiétant et il faudra rapidement trouver la parade et neutraliser ces vandales avant qu'ils ne fassent des émules."
Les prémices, peut-être, d'un profond mouvement de révolte contre ce monde, ou bien RIEN, ABSOLUMENT RIEN...
Etre un as de la massette démontre une pratique furieuse de l'aliénation !
Écrit par : Ns | 28/10/2009
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