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23/02/2010

A PROPOS DU RECHAUFFISME

... et de son rejet unilatéral qui fait le jeu de la machine à concasser les cultures. Pompé sur Corrupt.org et traduit à la truelle :

Tout d’abord, nous avons vu la théorie du réchauffement climatique devenir une religion dogmatique, avec l’Europe à l’avant-garde de la lutte contre la pollution. Le capitalisme industriel était le Mal, les taxes écolos et les tampons recyclables étaient sexy. Mais maintenant, la foule commence à changer d’avis. Il devient de plus en plus banal d’afficher son scepticisme. Il n’est pas surprenant que l’Amérique soit la première à remettre le dogme en question :

Selon un récent sondage, seule la base Démocrate (35%) estime que le changement climatique est d’origine humaine, plutôt qu’un phénomène naturel cyclique. En tout, on compterait presque une moitié de sceptiques parmi l'électorat (47%).

Ce retour de manivelle s’explique en partie par les récentes falsifications de preuves et des méthodes scientifiques contestables. Les gens se rendent peu à peu à l’évidence que la science n’est pas pure : elle est toujours mêlée à la politique. Et voilà ce qu'on obtient quand des chercheurs estiment plus important d’accroître leur influence politique et leurs sources de financements que de découvrir la vérité : de la science bidon pour des abrutis qui veulent avant tout se plaindre de la façon dont la planète va crever. Rangez vos mouchoirs : ça n’est pas prêt d’arriver

Mais la stupidité dogmatique (*) ne s’arrête pas là. La montée du scepticisme climatique doit nous inciter à poser toujours la même question : est-ce là toute la vérité, ou est-ce encore de la propagande pure et simple ? On peut affirmer sans risque que les deux camps se plantent.

On trouve dans ce documentaire les principaux arguments des opposants à la théorie officielle. Or, ils ont déjà été discrédités et l’agenda politique qui les sous-tend a été clairement dévoilé : il s’agit de promouvoir l’industrialisation du Tiers-monde, la croissance économique sans frein, l’impuissance intrinsèque du gouvernement sur toute question environnementale.(…)

Il est légitime de remettre en question la religion verdâtre du réchauffement climatique, mais les Républicains n’ont qu’à moitié raison. C’est pour cela que nous sommes des conservateurs qui insistons tant sur l’idée même de conservation, afin de prendre en compte tous les éléments du problème. Il est clair que la communauté scientifique ne sait pas dans quelle mesure notre civilisation influence le climat ; mais il est inacceptable d’en conclure que nous ne devrions rien faire pour protéger notre environnement. Toutes les données sont formelles : nous sommes en train de saccager la planète, et ce, que l’on croie ou non à la théorie réchauffiste. C’est un génocide appliqué à l’ensemble du monde vivant.

Les sceptiques ne le comprennent pas, parce qu’ils cherchent surtout à se distancier de la plèbe et n’étudient que les facteurs économiques de la question. Leurs opposants se trompent tout autant, parce qu’ils sont obnubilés par leur image moraliste, et par les effets des problèmes environnementaux au lieu d’en observer les causes. De ce point de vue, les théories du complot sont aussi inutiles qu’une planification politique à l’échelle mondiale.

Les choses sont simples. En premier lieu, nous devons identifier les problèmes que nous avons créés, puis leur origine, à savoir la surpopulation urbaine et un style de vie insoutenable sur le long terme. Les autres facteurs n’ont aucune importance. Le réchauffement climatique peut être réel, ou n’être qu’un gigantesque mensonge inventé par les gauchistes pour nous écraser d’impôts. Dans les deux cas, nous sommes déconnectés du cycle écologique. Quand les gauchistes réaliseront que leurs taxes n’ont aucun effet sur l’expansion urbaine, et que les droitards penseront l’économie en termes d’impact sur l’environnement, l’écologie ne sera plus une question divisant la gauche et la droite. (…)

(*) Dans le texte original : « crowdism », qu’on pourrait vaguement traduire par « conformisme de masse » ou quelque chose de moins heureux encore. J’en ai retenu la signification essentielle, mais si un rosbiphone a une meilleure idée, je prends.

Commentaires

"crowdism" : "panurgisme"

Écrit par : broke | 24/02/2010

Bonne analyse, et pour cause. C'est la mienne! En tout cas, merci de la partager.
Dans un monde manichéen, faire preuve d'un peu de subtilité relève du miracle. Ca demande trop de temps et la populace, toute occupée à ses loisirs débilitants, est brossée dans le sens de sa paresse naturelle grâce aux innovations du vite-manger, vite-travailler, vite-penser, vite-baiser.

Ce sujet résume bien les nombreuses mines sur lesquelles on a toutes les chances de tomber si on n'est pas attentif.

Décidément, avec Fromage+ et le Pélicastre, vous relevez le niveau de la réacosphère et parvenez à sortir un peu de cette étiquette dont certains se revendiquent bêtement comme seul titre de gloire.

Il est évident que le terme "conservateur" s'accorde mieux à cette pensée que celui de réac'. Un conservateur sans additif chimique cela va de soi!

Écrit par : Sébastien | 26/02/2010

oups, désolé pour les fautes...C'était vite-écrit...Nul n'est prophète en son pays.

Écrit par : Sébastien | 26/02/2010

Qu'on salope cette pourriture de planète jusqu'au bout. L'Univers est une poubelle, les Zumains et autres rats méritent-ils qu'on se prive pour eux ? Franchement : non.
"Gaïa" : cette nouvelle idole primitiviste_moderne d'écolos new age hippie de merde en manque de Dieu(x) me fait gerber. Vive le bêton, l'interzone et le suicide. Les arbres sont des cons.

Écrit par : degeule | 27/02/2010

Les commentaires sont fermés.