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23/07/2010

IL VA NOUS FALLOIR AUTRE CHOSE

Retour sur cette histoire délicieuse:  Faucher une bagnole n'est pas un crime, neutraliser un voleur qui tente de forcer un barrage de police en est un. Voilà LEUR rationalité. "Vos lois ne sont pas les nôtres."

D'un point de vue anti-étatiste et communautariste, il n'y a là rien de vraiment contestable  au niveau des principes. Il s'est sans doute trouvé  des libertaires pour couiner au meurtre et glorifier l'acte anticapitaliste qui consiste à s'approprier ce que vante la télé des riches, etc.  Je n'ai pas l'abnégation nécessaire pour aller vérifier sur les sites de bolches. Si ça vous tente, démerdez-vous. (Au passage, tentez de leur expliquer que la destruction d'une Lamborghini serait plus compatible avec leurs analyses que sa possession usurpée, mais ne vous fatiguez pas trop, quand même, ils ne vous écouteront pas.)

En fait, une telle candeur dans l'énoncé des faits est assez sympathique, parce qu'elle contribue à clarifier encore un peu les lignes de front. Ils ne respectent pas nos lois ? Eh bien, il ne nous reste plus qu'à faire de même, puisqu'elles nous entravent sans plus nous protéger.

Pour le siècle à venir, il faut se faire très sérieusement et très pragmatiquement à l'idée d'assurer seul la défense de ses possessions et la sécurité de son clan, puisque nous ne voulons pas vivre dans une  forteresse, encadrés par des képis omniprésents. De toute manière, ils n'ont ni l'envie, ni le temps, ni les moyens de s'intéresser aux menus  larcins, bolossages et harcèlements qui nous menacent en priorité. Ils ne réagiraient qu'en cas de campagne officielle de nettoyage ethnique, avec executions sommaires et viols de masse à la clé. On ne s'improvise pas guérillero urbain, je le matraque depuis plus de dix ans, et pour qu'on soit bien clairs, je ne me fais aucune illusion sur mon potentiel en la matière.

Il va donc y avoir de la casse, beaucoup de casse, bien plus grave et répandue que les plaisanteries que nous connaissons actuellement en Europe de l'Ouest. Le sort qui attend les Européens partout dans le monde est celui des fermiers Boers depuis l'effondrement de l'Afrique du Sud, et la possession d'une Visa en platine ne sera pas forcément une garantie de tranquilité. Mais je m'égare.

Les plus cinglés et impatients des colonisateurs rêvent sans doute de tels expédients à la Tchétchène, mais la masse sent que le temps et la démographie  jouent pour elle. Les toubabs sont relativistes, xénolâtres, vieillissants, amorphes, obsédés par le confort. Quand ils font quelques enfants, ils se montrent très soucieux de leur liquéfier la colonne vertébrale dès le plus jeune âge. L'autre soir, un numéro d'Envoyé Spécial montrait un parfait exemple de cette volonté de corrompre sa progéniture dans l'oeuf, avec cette famille de blonds parcourant la planète pour "se frotter aux autres cultures", pour convertir leurs moutards au culte biodurable de Gaïa, voire en espérant qu'ils ramènent un jour de l'exotique à la maison pour bien montrer qu'ils ont retenu la leçon.

Contre un tel locataire, un squatteur avisé choisira l'attentisme vigilant plutôt que l'occupation en force. Pourquoi se lancer dans un scénario à la Yougoslave ? Le fruit est pourri, plus qu'à attendre qu'il tombe tout seul.

Ce d'autant plus que la phynance et l'intelligentsia ont imposé à l'autochtone un viager contre lequel il ne peut rien faire de légal. En attendant  qu'il claque, Krader et Ladidon doivent certes vivre dans des quartiers sales et dangereux. Mais:

1) si l'on s'en tient aux standards du Tiers-monde, ça ne semble pas les déranger plus que ça, tant qu'ils ont des blancs à tenir responsable de leurs propres sous-capacités ;

2) ils ont le droit tacite de se comporter comme des merdes, d'accumuler les appels à l'éviction du toubab et de voir leur sous-culture lumpenoïde salir jusqu'aux filles des plus riches  occidentaux.

Un coup d'oeil quotidien sur MTV, si éprouvant qu'il puisse être pour la joie de vivre, est le meilleur rappel des évidences : la guerre culturelle est terminée, les Faces-de-Craie l'ont perdue et les plus cultivés d'entre eux se réjouissent de voir leurs moutards sautiller comme des primates trépanés sur les hymnes conquérants les plus répugnants du Bronx. Le contenu des berceaux, toujours plus bistre chaque année, est là pour souligner  encore cette défaite joyeuse et rienàfoutriste.

L'arrogance confondante d'un Lies Hebbadj, se vantant de conchier les moeurs des Croisés, rejoint le festival d'excuses et d'indignation qui a  servi d'oraison funèbre à un Umut qui, jusqu'à il y a peu encore, était gratifié d'un "Sébastien" par les pisse-copie à genoux et bouche ouverte  devant l'envahisseur : ILS savent que le plus gros est fait, et dans les odes des traîtres à l'Ouverture et la Diversité, ils entendent un message limpide : Bienvenue aux suivants. "Ils sont chez eux chez nous", c'est déjà du passé. La nouvelle épitaphe du continent? Nous n'avons jamais eu de Patrie et  nous sommes heureux de crever sur LEURS terres.


*

Soyons clairs : il est ici question de moeurs bien plus que de lois. On ne conçoit pas de société sans putes, sans cambrioleurs, sans assassins. La détresse morale effarante de trop de réacs les mènent à croire qu'ils préféreraient se faire planter par un Norvégien que détrousser par un Maghrébin. Or la seule chose qui importe n'est pas de choisir entre ces deux maux. Quiconque s'installe sur notre territoire ou tente de nous planter, doit en payer le prix, c'est tout. Il se trouve que la police, le  gouvernement, la bourse et la presse n'ont jamais pu ni voulu garantir ce genre de factures. C'est boulot incombe désormais à Monsieur Moyen. Il n'en viendra pas à bout s'il reste isolé.

Et NON, tas de couillons, voter pour Freysinger/Le Pen/Fini ou organiser des conférences sur les traditions vikings dans un refuge de montagne n'est PAS une manière de briser cet isolement. Les partis légaux et les groupuscules doctrinaires ont fourni par centaines les preuves de  leur obsolescence définitive :

Il n'est pas rare que l'on croise, dans le cours d'une désaffiliation conséquente, les organisations - politiques, syndicales, humanitaires, associatives, etc. Il arrive même que l'on y croise quelques êtres sincères mais désespérés, ou enthousiastes mais roublards. L'attrait des organisations tient dans leur consistance apparente - elles ont une histoire, un siège, un nom, des moyens, un chef, une stratégie et un discours. Elles n'en restent pas moins des architectures vides, que peine à peupler le respect dû à leurs origines héroïques. En toute chose comme en chacun de leurs échelons, c'est d'abord de leur survie en tant qu'organisations qu'elles s'occupent, et de rien d'autre. Leurs trahisons répétées leur ont donc le lus souvent aliéné l'attachement de leur propre base. Et c'est pourquoi l'on y rencontre parfois quelques êtres estimables. Mais la promesse que contient la rencontre ne pourra se réaliser qu'au dehors de l'organisation et, nécessairement, contre elle.

Bien plus redoutables sont les *milieux*, avec leur texture souple, leurs ragots et leurs hiérarchies informelles. Tous les milieux sont à fuir. Chacun d'entre eux est comme préposé à la neutralisation d'une vérité. Les milieux littéraires sont là pour étouffer l'évidence des écrits. Les milieux libertaires celle de l'action directe. Les milieux scientifiques pour retenir ce que leurs recherches impliquent dès aujourd'hui pour le plus grand nombre. Les milieux  sportifs pour contenir dans leurs gymnases les différentes de vie que devraient engendrer les formes de sport. Sont tout particulièrement à fuir les milieux culturels et militants. Ils sont les deux mouroirs où viennent traditionnellement s'échouer tous les désirs de révolution.

La tâche des milieux  cultures est de repérer les intensités naissantes et de vous soustraire, en l'exposant, le sens de ce que vous faites ; la tâche des milieux  militants étendent leur maillage diffus sur la totalité du territoire français, se trouvent sur le chemin de tout devenir révolutionnaire. Ils ne sont porteurs que du nombre de leurs échecs, et de l'amertume qu'ils en conçoivent. Leur usure, comme l'excès de leur impuissance, les ont rendus inaptes à saisir les possibilités du présent. On y parle bien trop, au reste, afin de meubler une passivité malheureuse; et cela les rend peu sûrs policièrement. Comme il est vain d'espérer d'eux quelque chose, il est stupide d'être déçu de leur sclérose. Il suffit de les laisser à leur crevaison. Tous les milieux sont contre-révolutionnaires, parce que leur unique affaire est de préserver leur mauvais confort.

 

 

Il va nous falloir autre chose. Des façons d'Etre Et Durer absolument nouvelles, avec fort peu de précédents dans notre histoire en-dehors de la Sainte Vehme, des premières organisations syndicales. ou des gangs de bikers. Et ça va être moche et désagréable pour tout le monde, à commencer par ceux d'entre nous pour qui notre civilisation méritait d'être défendue pour son raffinement, et qui devront se résoudre à devenir des sauvages, pour que d'autres barbares ne finissent pas par nous imposer leurs moeurs abjectes et ridicules.

Commentaires

Y a pas 150 possibilités.
Le meilleur laboratoire, à ciel ouvert, c'est l'histoire. Or elle nous apprend que lorsque un peuple marche sur les plates-bandes d'un autre, n'existent que les options suivantes :
1) Le peuple soumis est physiquement exterminé : pour ce cas de figure on a eu toutes les saveurs imaginables, massacre direct, volontaire, indirect, involontaire ; par les armes, par la maladie, par l'extinction des ressources, etc ;
2) le peuple vaincu est chassé : ici deux chemins possibles, on a le départ volontaire du perdant ou son renvoi à grands coups de pied au cul ;
3) le peuple dominé est ethniquement fusionné : on a alors affaire à une nouvelle population, cf. jurisprudence latino-américaine (Mexique et Brésil surtout) ;
4) le peuple conquis est acculturé de gré ou de force ; et attention, parce que cette option fonctionne aussi pour les peuples costauds à longue histoire et à culture séminale, un seul exemple : les Perses, qui ont changé de religion, de système d'écriture et de mœurs.
Dans cet exposé succinct je me dois d'ajouter que pour le cas n°3 on a connu la fusion du peuple dominant, exemples des Mongols et des Mandchous dominant la Chine mais eux-mêmes très rapidement sinisés (je veux dire dans leur sang même) et que pour le cas n°4 l'acculturation est réciproque, témoin les lumières de l'art, de la calligraphie, de l'architecture, de l'urbanisme et du mode de vie perses qui ont constitué pendant des siècles l'acmé de ce que la civilisation islamique pouvait offrir.
Seulement voilà : en Europe occidentale et au XXIe siècle ça ne fonctionne pas comme ça, d'abord parce que démographiquement on mord la poussière et parce que les "gens" en face ne veulent pas de la culture de l'ancien résident légitime mais juste son pognon. Et aussi parce qu'une "culture" mondiale uniforme est née après-guerre et qu'elle se superpose aux cultures nationales des pays européens ou habités par des Européens.
On va donc arriver à un nouveau paradigme qui n'impliquera ni destruction physique (il n'y aura pas de guerre civile), ni expulsion de population, ni fusion ethnique (les PAN mariées avec enfants et converties restent très très minoritaires même si avant-hier à Paris en une seule heure j'ai croisé deux blondes aux yeux bleus voilées comme là-bas dis) mais acculturation à sens unique et sans réel enjeu puisque pour qu'il y ait acculturation il faut qu'il y ait culture or il n'y en a ni dans un camp ni dans l'autre.
On l'a dit pas mal de fois : ce que nous vivons est unique, dans tous les sens du terme. Du coup tout est possible, même si pour ma part je suis convaincu que le plus raffiné est voué dans le meilleur des cas au rôle de pute dans un harem et dans le pire de souvenir dont on perpétue la légende oralement.

Écrit par : GAG | 23/07/2010

Ach Schweinhund j'oubliais la possibilité (5) appelée à tort ou à raison "libanisation" ou "yougoslavisation" ou encore "léopardisation", à savoir le peuple originel et l'occupant vivent chacun dans leur coin sur le même territoire, mais ça on sait ce que ça donne.
Ah je dis pas, ça a très bien fonctionné il y a quelques décennies dans certain pays d'Afrique australe mais ce n'est plus hyper fashion.
À la fin c'est le contraire des films spaghettis de la grande époque car c'est le plus sale, le plus méchant et le plus ignoble qui gagne.

Écrit par : GAG | 23/07/2010

Reste à savoir en dehors de ces histoires d'alternance colons-colonisés ce que va donner l'Obamanie et quels vont être les répercussions en Europe ; facteur en plus qui fait que nous arrivons réellement à un carrefour historique.

Les baby-boomers n'ont pas vécu grand chose en dehors des petites frousses qu'ils se sont faits ; on aura cette chance de pouvoir à nouveau transmettre des histoires pour le meilleur ou pour le pir(e)...

Écrit par : babouche | 24/07/2010

Jean Raspail avec "Le camp des Saints" avait trés bien décrit ce qui arrive- en 1973! Le relais , quarante ans après, reste à écrire; et c'est beaucoup plus difficile, paradoxalement, alors qu'on est plongés jusqu'au cou dans la situation qu'il décrivait, du fait de la dhimmisation générale. Lui-même évoque cette possibilité, un ouvrage qui s'appellerait quelque chose comme "La Reconquista", mais ajoute dans la foulée "avant tout il faudrait que je consulte mon avocat"....ce qui semble donner du sens à l'article ci-dessus.Cf. Le Nouveau Réactionnaire pour ceux qui ne connaissent pas le site.

Écrit par : Alex | 28/07/2010

Ca parait difficilement pensable qu'on se fasse bouffer par ces arriérés
(je parle de ces pauvres bicots qui terrifient la france en son entier avec leur comportement de bicot cad toujours en bande et parfaitement irresponsables).

C'est pourquoi une chiure gauchiste comme Edwy Plenel prend systématiquement leur défense et s'en sert pour son projet révolutionnaire.
(il peut se permettre de traiter ces arriérer comme des produits).

Il (edwy plenel) néglige trop les victimes de ces bicots de merde, et le pouvoir de nuisance de ces rats dès lors qu'ils ne sont pas circonscrits par un pouvoir digne de ce nom.

J'en déduis que Edwy plenel est un con un nul. Il est naze, son site mediapart aussi.

Écrit par : Paraben | 28/07/2010

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