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18/03/2011

PROCREACTION DIRECTE

Excrété il y a quelques mois en un endroit peu et mal fréquenté. Attention : tout ça est très long, très chiant, mal organisé, truismé niaiseusement. Si l'on est pressé, se contenter de lire le dernier paragraphe.

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Il n'y a pas contradiction entre prétendu nihilisme et attachement viscéral à la terre où l'on traîne le poids de sa rage tétraplégique. Le faf sain, avec qui l'on se lie sans problèmes, qui a réellement quelque chose à t'offrir sans devoir vérifier dans son Manuel, c'est d'abord un sceptique radical.


C'est un type qui pense a priori que tout est FAUX et qui laisse la porte ouverte à quelques vérités incontestables : on ne triche pas avec les lois de la biologie, la vie est un jeu de cons où tout le monde perd, ce genre de choses que tout le monde réalise tôt ou tard, plutôt tard d'ailleurs.


Ensuite, le faf est un monsieur qui n'aime pas les gens, les attroupements, la foule. Ces bestioles-là supposent des règles de bienséances, des tabous ridicules, des conventions qui ne reposent sur rien tout en étant fort contraignantes. C'est pourquoi il s'amuse volontiers, en compagnie de nazis, à jouer le philosémite, parce que plus on est, moins on peut agir à son idée, plus il faut se mettre d'accord sur un programme minimum et un discours commun.


Et ça, Monsieur Faf, ça le débecquète, ça lui donne l'impression de s'amputer une partie de l'esprit, parce qu'il ne sait avoir avoir raison que d'une seule manière : tout seul. C'est un peu comme le gauchiste, qui fait des scissions et des sous-groupes pour des divergences imbéciles d'interprétation de Marx et traite qui ne l'approuve pas de social-traître ou de laquais des bourgeois.


La différence ? Au bout d'un moment, le gauchiste aime bien les choses bien rangées, les ordres clairs, les programmes bien ordonnés, la discipline de milice. Il faut bien ça pour transformer le monde et abattre les inégalités, s'pas ? Sans ça, c'est le bordel, l'improvisation, l'état de nature. C'est la seconde et capitale différence avec Monsieur Faf : lui ne veut PAS transformer le monde, il veut foutre la paix aux gens et exige qu'on la lui foute à lui en tout premier lieu. Si les gens le font chier, évidemment, il peut avoir des envies de devenir Exterminateur, mais ce n'est pas, jamais, en aucun cas un Régulateur.


Ca lui vient de son scepticisme, il ne pense pas qu'on puisse transformer avantageusement le monde avec des plans quinquennaux, de la discrimination positive et de l'émasculation féministe. Il pense que la planète ne tourne pas rond, qu'on s'y emmerde bien plus qu'à son tour et qu'on y souffre au-delà de ce qu'on mériterait. Mais malgré ça, ça lui convient, il fait son trou, il accepte la compétition, parce qu'être jugé au mérite ne lui fout pas le jetons, contrairement à l'intello gauchiste et aux parasites qu'il idolâtre.


Actuellement, les Régulateurs triomphent. Il y aura bientôt des gadgets pour palier à toutes les déficiences, des lois sur le moindre aspect de notre existence, une novlangue juridique qui enverra en rééducation Citoyenne quiconque refusera d'appeler un chat un tigre-de-petite-taille.

 

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Quel monde Quelles cibles allons-nous laisser à nos enfants ?

 

La transformation du monde prend la forme d'une FALSIFICATION à l'échelle planétaire : exhausteurs de goût, steaks de soja, sexe virtuel avec l'omniprésence du porno, boulots fictifs, dépossession de tous les savoirs (un mécano sans appareil électronique est incapable de réparer ta bagnole, voire de simplement comprendre ce qui y cloche), floutage délibéré des rôles entre hommes et femmes, règne incontesté d'une "sous-culture minimale" à base de mauvais anglais, de hip-hop, de recyclage de l'alu et de coolitude obligatoire, débats sociaux et politiques vidés de sens, avec indignation télécommandée et espoirs emballés sous vide...


Et pour couronner le tout, les Blanchouilles de 15 à 55 ans qui font tout pour ne plus être ce qu'ils sont : tarlouzes, hippies propres, faux nègres, carriéristes, cyniques, saltimbanques, hédonistes, tout ce qu'on voudra mais ne plus être toubab ! ne plus rien branler pour défendre, illustrer et contribuer à sa culture native ! L'étiquette d'Occidental conçue comme une nouvelle Marque de la Bête ! THE Péché Laïc Mortel qu'on ne fera absoudre qu'avec plus de prosternations quotidiennes que le plus zélé mahométan de cave à poubelle !


Dans ce contexte, Monsieur Faf, il peut réagir comment ? Il ne voit pas seulement son pays envahi par des hordes de babouins dégueulasses et revendicateurs. Il voit ses élites politiques défoncer les portes pour leur faire plus grande place.


Il voit ses cousines se beurrer la fente, toute frétillantes de se faire laminer par les conquérants, parce que leur sauvagerie, leur bêtise, leur colère, leur ressentiment sont enfin à leurs yeux des manifestations d'une virilité brute qu'elles ont oubliée ou n'ont jamais connue !

Il voit les petits frères empressés de se tailler dans ce marbre immonde des idoles plus solides que les vieilles statuettes de grand-papa, parce que la ganja de Kingston ça sent quand même plus enivrant que le rouquin des tranchées de Verdun !


Il voit la crème des intellectuels hurler des Illiades à la gloire de la substitution ethnique, poussant l'abjection et la malhonnêteté jusqu'à nier son existence tout en exaltant ses conséquences !


Il voit les hygiénistes aliénés s'attaquer aux piliers de la culture de la mangeaille et du picrate, avec un idéal de vie où chacun se nourrirait de petits fruits et de d'eau plate en faisant trois heures de djoguingue par jour ! Secondés par les Bolchos repeints en vert qui t'expliquent qu'il faudra choisir entre le sauciflard et la survie de la planète, sans compter que ça offense le mouzlim, nouvel arrivant, futur maître du continent avec qui il faudra bien composer en adultes responsables ! Soutenus encore par les discrets empereurs des assurances, pour qui il serait plus rentable de laisser crever tous ceux qu'ils ne pourront pas transformer en triathlètes inscrits à la Croix-Bleue, histoire de moins perdre le fric que NOUS leur donnons !


Il voit les urbanistes la bride sur le cou, dont les visions ignobles transforment le moindre coin de verdure encore sauvage et non-rentable en clapiers pour Lumpen surendettés ou en bunkers lustrés pour expats' qui reproduiront pendant trois-quatre ans exactement le style de vie luxueusement inepte qu'ils ont ramené de leur mégapole sans âme !


Trop d'ennemis, trop d'honneur. La charge brise l'échine. Nul homme ne peut prétendre la soutenir. C'est pourquoi on voit fleurir tant d'alliances contre-nature dégueulasses : avec les papillotes contre les bédouins ou l'inverse, avec les tarlouzes contre les gnoules paydayphages, avec les enfliqueurs contre les nègwes à capuche, avec les culs-bénits ET les bouffeurs de curés contre les fous d'allah, avec de vieilles merdes misogynes contre les gouinasses maximalistes, avec les bolchos à dreadlocks contre les bétonneurs et les banksters.


C'est dans cette merde qu'il faut plonger les mains si l'on veut « faire de la politique » ou « résister au coup par coup ». S'impliquer suppose se compromettre. Tenir un discours radical nécessite de le castrer avant de commencer à l'articuler. Il faut, pour cela, une dose d'arrivisme, d'aveuglement doctrinaire et/ou d'ambition dont la plupart d'entre nous n'est tout simplement pas capable, parce qu'agir à notre échelle impliquerait des renoncements douloureux pour des objectifs médiocres qu'on ne serait pas même sûrs d'atteindre.


Le réac mâte la maison qui brûle et s'étripe avec ses collègues pour savoir quels meubles sauver. Nous autres « nihilistes », nous sommes plutôt satisfaits de le voir cramer, ce putain de lupanar qui nous a banni de ses murs pour faire de la place aux gros-pifs, aux bamboulas, aux crasseux maoïstes, aux usuriers, et à tout ce qui a un potentiel de pute à la surface du globe.

 

L'Occident, ce n'est pas le Grand Satan pour nous, c'est le Grand Anus, le Duodénum cosmique, qui ne veut ni ne peut plus produire que de l'excrément, qui conchie l'excellence et le mérite, qui engraisse les plus dégueulasses sangsues, qui se condamne à une lente extinction ponctuée d'humiliations sans nom pour que la Terre n'appartienne plus qu'aux formes de vie les plus basses.


Voilà ce qui fait de nous un doux mélange de déserteurs et de snipers en souffrance d'une cible. Il n'y a plus rien à sauver, il faut se sauver soi-même, noter dans de petits carnets tout ce qui faisait la beauté de la vie avant l'Effondrement, dans l'espoir d'en transmettre les recettes à quelqu'un, un jour, va savoir où et quand. Il faut apprendre sereinement à tuer et faire quelques gosses qui, si les dieux ont encore un peu de sérieux, sauront quoi faire de l'épouvantable héritage que nous avons pour eux. Pondre des moutards et dézinguer au moins un fils de chacal avant d'être trop vieux ou trop mort, voilà notre horizon ultime, voilà notre dernière Action Directe.

Commentaires

Bien d'accord avec votre conclusion. Il n'y a plus rien à sauver, maintenant, c'est chacun pour soi. Alors on fait comme on peut : ou l'on se terre dans un coin de campagne très éloigné en espérant qu'on nous foute un peu la paix, ou l'on part sous d'autres cieux réputés exempts de l'apport richissime de la sous-culture babouinique issue de Bougnoulie.
Le Titanic se renverse dangereusement, l'orchestre ne peut plus jouer, l'heure n'est plus aux discussions stratégiques, il est trop tard, il fallait y penser avant. On peut juste se laisser couler. Certains ont des canots ou des gilets de sauvetages, d'autres non. On fera comme on peut, on se souhaite bonne chance. Inch'Allah l'occident !

Écrit par : Hildegarde | 19/03/2011

Punaise, j'adore. Le genre de texte que j'aurais aimé être capable d'écrire. Non, en fait LE texte que j'aurais aimé être capable d'écrire.

Écrit par : Anthony | 19/03/2011

Résumé fabuleux. Merci!
On se sent moins seul...

Écrit par : . | 19/03/2011

moi, mon rêve qui est aussi un cauchemar c'est de voir Rome brûler depuis la plus haute des collines et de regarder ensuite les survivants s'étriper pour manger, maintenant que les pourvoyeurs de confort auraient disparu.

Écrit par : Paul-Emic | 19/03/2011

Je ne sais pas si c'est durable d'être faf, je pense pas que ça puisse résister à la réalité métissolâtre.

Quand les jeunes étudiantes veulent finir leurs études à l'étranger "pour avoir un autre point de vue", "on est trop centré sur nous même"...
Quand on te demande avec candeur si t'as des "origines", sous-entendant qu'être pur souche est une tare...

Par contre dans les faits la majorité des progressistes se métissent peu, le progressisme étant spécifiquement une valeur de blancs plutôt riches ils savent très bien qu'ils n'ont rien à attendre de la diversité. Je sais pas si j'ai déjà vu une fille qui a dépassé bac +2 se taper des noirs.

Écrit par : W | 19/03/2011

Il reste encore une solution pour continuer à être blanc: devenir une minorité !

http://sainthaineux.blogspot.com/2011/03/nous-sommes-prets-donner-notre-vie-au.html

Eh oui, comme les gitans.

Nul besoin d'être faf pour défendre et honorer mordicus sa singularité.

Ce que ne comprennent pas les fachos, c'est qu'ils sont la résultante de la lente déréliction du monde blanc. Pas le remède mais un symptôme parmi d'autres.

Le nazisme, c'est la dernière grosse boum occidental, avant que ne se ramènent les keufs pour éteindre la sono et dire: "Le bordel, ça suffit !"

http://sainthaineux.blogspot.com/2011/03/ingmar-bergman-et-le-declin-de.html

Apprenons à être minoritaire et nous réapprendrons à être fier.

Écrit par : Saint Haineux | 19/03/2011

Il nous faudra peut-être quitter la ville qui nous fut si chère et si libre, une ville livrée à la guerre civile ethnique, la guerre sociale, la guerre de tous contre tous... mais qui va tomber entièrement aux mains de nos ennemis. Il nous faudra la quitter mais non sans avoir une dernière fois tenté de détruire le maximum de nos ennemis, en fiers aryens. Le paysage alentour a changé de nature. Il n'y a plus rien à sauver que nous-même et les nôtres, nous ne le savons que trop bien.

"Le XXIe siècle sera celui où la civilisation européenne, prométhéenne et tragique mais éminemment fragile, opérera un métamorphose ou connaîtra son irrémédiable crépuscule.
(...)
"Au XXIe siècle préparons nos enfants à la guerre. Eduquons dans la jeunesse une nouvelle aristocratie, même minoritaire."
Guillaume Faye, Mars et Héphaïstos : Le retour de l'histoire. 12 juillet 2007.

La nuit contient toujours en son sein la promesse de l'aube. N'oublions jamais ce qui soude et renforce : le drapeau noir et les copains.

Écrit par : Danny | 20/03/2011

Arrêtez, vous vous faites du mal.

A moins que vous aimiez ça...Chacun son truc. Pleurnicher à longueur de temps tout en jouant les plus purs que pur, à la longue, doit laisser un goût de pisse amer.

Écrit par : Sébastien | 21/03/2011

"Pleurnicher à longueur de temps tout en jouant les plus purs que pur, à la longue, doit laisser un goût de pisse amer."

Mais non cher ami précisément : la pisse c'est ce que vous lisez ici, c'est la purge de notre hôte.
Quand vous venez ici vous vous abreuvez à cette source chaude et jaunâtre ; de son côté, l'urineur s'est débarrassé de ses scories, impuretés et autres bactéries.
Il en va ainsi pour la pisse comme pour le vin : il y a des picrates et des grands crus ; ici on déguste la Rolls du pipi.

Écrit par : GAG | 21/03/2011

Mon brave GAG, je serais pédé, je vous ferais des bisous.

Écrit par : Stag | 21/03/2011

Celui qui pense selon ses besoins, celui-là il pense tout au conditionnel, de l'amour jusqu'à dieu en passant par la vérité, il est comme Judas et alors "il aurait mieux valu qu'il ne fût pas né". Non pas la condamnation de Judas par le Christ, mais l'explication par celui-ci de la manière dont Judas gâche tout, par le raisonnement charnel. Comme on se suicide à juger autrui, et comme la condition humaine nous incite à juger les autres, puisque l'argent est constitutif d'un jugement de valeur, et qu'il circule dans la société comme le sang circule dans la chair.

Écrit par : Fodio | 27/03/2011

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