01/03/2012
DANS TON CULTE
Evénement rare en Suisse, les présidents des huit partis parlementaires adressent une lettre à la présidente du Brésil. Leur préoccupation: l’avenir de la forêt tropicale.
La réponse est : "Oui, effectivement, ils n'ont rien d'autre à foutre". Qui en doutait sincèrement ?
Depuis que la politique se résume à de la comm', tout ce qu'un parlementaire peut faire, c'est lisser son image et fourrer sa langue dans la fente des pire culs-bénits. Le quotidien d'un représentant du peuple, c'est s'entraîner chaque jour durement en visant la première place du grand concours de cassage de noix entre les fesses. Si j'avais la malchance d'être Reichsführer du Brésil, j'enverrais des cageots entiers de castanhas-do-Pará à nos braves amazolâtres de Berne, histoire qu'ils se musclent le fion.
L'humanité vit mal sans rituels, sans un obscurantisme bien rythmé, et c'est particulièrement vrai des toubabs, accoutumés depuis des lustres à la culpabilité, au point de ne pas pouvoir se respecter sans se déchirer périodiquement le dos en pénitence de leurs péchés. Pendant longtemps, c'était une vague histoire de pomme et de serpent, depuis une soixantaine d'années c'est la honte des Privilèges Blancs et l'indélébile stigmate d'Ochouitze.
Plus récemment l'horreur du mal que "notre" style de vie d'Occidentaux dégénérés inflige à Mamma Gaïa a débarqué sur le marché de la bondieuserie laïque, avec un succès remarquable. Mais se soumettre à deux maîtres n'est pas évident et le consommateur risque de devoir choisir.
Ramper devant les Saints Barbelés ou embrasser des arbres ? On peut pas tout faire en même temps.
Une synthèse très oecuménique et win-win serait imaginable si les pitoyables bidouilleurs du GIEC pouvaient démontrer que les fours crématoires ont déclenché les premiers symptômes du réchauffement climatique. Ce qui expliquerait d'ailleurs pourquoi les nazis ont lâchement quitté cette planète de mes deux pour se mettre à l'abri des dégâts dont ils sont responsables. Après tout, climato-sceptique et négationniste, c'est largement la même chose, nicht wahr ?
15:03 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
je vous rassure, on peut très bien ramper devant les barbelés et embrasser des arbres
suffit simplement que les barbelés soient fixés sur des arbres
et non pas à des poteaux de béton ou des poutrelles métalliques
genre artisanal, voyez ?
un petit coté home made , un peu comme le lao-gaï ou les camps du kampoutchéa démocratique , là où on n'avait pas l'opportunité de gâcher du bon béton
lequel béton était réservé aux habitations
des dirigeants , bien sûr
les autres restaient dans les taudis des mégalopoles ( chikoumens à shangaï et hu-thongs à pékin , ou l'inverse, je sais plus )
non on n'aura pas le choix entre l'un et l'autre
on aura l'obligation des deux
avec, en préalable, la formule démocratique qu'on nous assène dès qu'on a l'air de douter de quelque partie du système démocratique "que vous le vouliez ou non..."
qu'on peut résumer en "c'est comme ça et fermez vos gueules, on a décidé et c'est bon pour vous, tas d'ilotes"
Écrit par : kobus van cleef | 02/03/2012
ceci dit , casser des noix de para avec les miches , ce serait se contenter de bien peu
osons leur envoyer des ananas
on pourra leur proposer de se rafraîchir avec le jus ainsi obtenu
Écrit par : kobus van cleef | 02/03/2012
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