03/08/2012
SUPERHEROS ET SOUS-EXISTENCES
Est-il très charitable très intellectuellement risqué de flinguer un article paru dans Le Point ? Un baveux qui, sinon s'enorgueillit, du moins ne s'enchie point de honte d'héberger régulièrement les divagaSions (désolé) de l'ami BécHameL ?
Facilité. Bassesse. Vulgarité.
Tant pis. Approvisionnez-chargez.
On nous y convie à une réflexion d'une rare profondeur sur l'impact de batman sur la délinquance meurtrière des stazunis. Un mongoloïde drogué jusqu'aux yeux et à la tignasse anarchique couleur gouda s'offre un joli carton devant un cinoche ? Pas moyen d'accuser l'Internationale Breivikoise (quoique certaines journalopes yankees aient tenté de le faire avec l'adresse et la finesse d'un conducteur de tractopelle ivre-mort) ? Reste pas beaucoup de choix. Tout bad guy ne pouvant être relié à l'extremdrouate d'une manière même désarmante de malhonnêteté intellectuelle, relève fatalement du monde imaginaire. C'est donc la faute à la bédé.
C'est pas moi qui le dit, c'est Constance.
Constance nous dit aussi que les deux abominations jumelles connues sous le boborygme slavisant de Bogdanov étaient eux aussi des superhéros - et que leur avis sur la question mérite d'être recueilli avec le plus inflexible sérieux.
Je vous avais dit que ce serait trop fastoche.
Mais bon : c'est comme le kebab, le porno, les courses à l'hypermarché : pose au contempteur, tu y passeras quand même, alors détends-toi et jouis.
Donc :
Si un type commence à se prendre pour le djoquaire et se pique de plomber d'anonymes consommateurs d'holivouderies pour gamins trentenaires, c'est parce qu'il a trop lu de mangas.
Ce n'est pas DU TOUT parce qu'il a une vie de merde, sans avenir, sans risques, sans occasion de tester ses propres limites, sans gonzesse fixe et méritant qu'on lui soit fidèle, sans job où il ne se dessèche pas d'ennui et de frustration, sans une famille qui soit autre chose qu'une flash-mob d'étrangers se détestant par habitude.
C'est la fautes aux petits mickeys. Et c'est un grand débat, une question de société, qu'un nouveau drame incompréhensible, impossible à prévoir, totalement inédit à chaque nouvelle rediffe, qui la suscite.
L'explication est séduisante, notez.
Si tant de Blaques et de Tchicanos se pressent aux portes des taules privatisées du Yankeeland, c'est certainement pour la même raison, tiens !
Ah... on me souffle dans l'oreillette que y a pas des légions de superhéros issus de la Diversitude. Que ça aussi, ça nous ferait une belle grosse question de société, pendant qu'on y est.
Ce serait donc le manque de superhéros qui poserait problème ? Ou leur surabondance qui n'en créerait qu'auprès des toubabs ?
Faut-il interdire la lecture de telles horreurs génocidantes aux Faces-de-Craies et la rendre obligatoire à ces franges de la population connues pour leur amour très capricieux de la lecture ?
Putain la migraine.
Ca donne presque envie de se laisser pousser les tifs pour se les teindre.
12:41 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise, De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
"sans une famille qui soit autre chose qu'une flash-mob d'étrangers se détestant par habitude."
J'adore cette métaphore. Vous êtes bons quand vous vous fâchez.
Écrit par : daredevil | 03/08/2012
"...y a pas des légions de superhéros issus de la Diversitude."
Il s'agit tout de même d'histoires dans lesquelles les héros sauvent des gens et tentent perpétuellement de se surpasser.
Effectivement ça coince.
Écrit par : Benway | 03/08/2012
"Ce n'est pas DU TOUT parce qu'il a une vie de merde, sans avenir,"
Pas sûr, pas sûr. Ce qui suit a été trouvé chez Rorschach :
"Robert Holmes, le père du suspect des tirs, était un chef scientifique principal à FICO, la société américaine de notage de crédit. Il devait témoigner dans les prochaines semaines devant un jury du Sénat américain, qui enquête sur le scandale de la plus grande fraude de banque de l'histoire mondiale. Cette fraude bancaire menace de déstabiliser et de détruire le système bancaire occidental.
Robert Holmes a non seulement découvert la véritable intention de la fraude bancaire massive du LIBOR, mais aussi son modèle «d’ algorithme prédictif », et il a également retracé les milliers de milliards de dollars « cachés » sur les comptes bancaires exacts des classes de l'élite qui les ont volés. En d'autres termes, Robert Holmes pourrait citer des noms !"
suite : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/08/le-pere-du-joker-devait-temoigner-comme.html#more
Troublant, n'est-ce pas ? ^^
Écrit par : Hank | 03/08/2012
" ...y a pas des légions de superhéros issus de la Diversitude. "
Et pour cause, la Diversitude n'égalera jamais en souffrances LE SEUL PEUPLE-qui-a-beaucoup-souffert et qui a combattu comme on sait le Troisième Empire. (Ah! la célèbre couv' de Captain America (n°1 March 1941) de Joe Simon et Jack Kirby où le bon capitaine décoche une droite monumentale contre le Führer).
Le superhéros, ça se mérite négro !
Écrit par : Danny | 04/08/2012
ha putain,que c'est bon de vous lire !
un certain style au service de la haine
lorsque je cause , rarement, avec mon père au téléphone, c'est "un certain style au service de la dérision"
mais la haine et le doigt sur le point qui fait mal, sur le foutage de gueule du présupposé irénique de la diversitude, c'est vraiment rafraîchissant
Écrit par : kobus van cleef | 04/08/2012
Les commentaires sont assassins pour l'éditorialiste pleurnicheur. Mais pas de panique Hancock 2 arrive...
Sinon, c'est flagrant cette volonté de démonter le symbole populaire du mec sans pouvoirs, désabusé par le système, qui fait justice lui-même. Faudrait pas que çà donne des idées.
Il faut mieux encenser des merdes tiers-mondiste comme slumdog millionaire.
Écrit par : A.g. | 04/08/2012
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