07/12/2013
VIRILISME CORRECT
L'hostilité de la presse occidentale envers Poutine n'est plus à démontrer; ses raisons m'échappent et je m'en contrefous. Fidèle à sa manie de demander aux gauchistes ce qu'il a le droit d'aimer ou détester, le réac de base semble lui vouer une certaine admiration. Certes, l'homme présente mieux qu'un François Gouda, et il a fait buter quelques islamistes du Caucase. Et puis ? Plutôt pro-ana, comme bilan. Mais le réac est un crevard, qui a l'habitude de se dire que faute de grives, faute de merle, faute de moineaux, etc...
Là n'est de toute manière pas la question. Voir les dernières rumeurs sur l'hypothétique bougrerie du personnage, suivant de près les histoires horrifiantes et quasi ochouitziennes sur sa persécution des zoo-maux-sexuels. Antique et poussiéreuse antienne : homophobe = homo refoulé. Ca ne marche pas avec tous les cas de figure, suivez bien : antisémite ne veut pas forcément dire juif refoulé, machiste pas forcément hétéro sexuellement soumis, etc. Ah je sais, c'est compliqué.
Vous voulez voir à quel point ? Extrait du 20 Minutes du 6 décembre, page 13 sur le sujet qui nous intéresse ici :
"Vladimir Poutine véhicule l'image d'un président fort, viril et impassible. Mais la réalité serait plus contrastée, à en croire une biographie non autorisée" blabla.
Premier réflexe Correct : "Mouarf ! Le gros macho est en fait une tarlouze ! Rions." Tous les coups médiatiques sont permis pour décrédibiliser l'ennemi.
L'ennuyeux, c'est que ça suppose le raisonnement suivant : si tu es homo, tu ne peux pas être fort, viril et impassible. Et ça, c'est pas du tout Correct, c'est même très réac, voire nazi.
C'est embêtant.
Prenez le personnage de Théo, le Boche des Tontons Flingueurs : payday certes, et reconnu comme tel par tout le monde, mais d'une classe aristocrate limite SS et n'hésitant pas à jouer de la mitraillette - Ernst Röhm aurait plébiscité, mais on me dit qu'il n'est plus exactement une référence.
Qu'en conclure ? Que l'homophilie Correcte est une foutaise, qu'aucun gauchiste n'a sincèrement rien à secouer des paydays, et qu'une majorité s'offusque discrètement, voire pas discrètement du tout, qu'on puisse la soupçonner de se faire bourrer l'urne, même démocratiquement.
A l'époque où l'homo est devenu une figure dominante, incontournable du Spectacle, sa caricature n'a peut-être jamais été aussi soutenue, propagée, partagée même par ceux qui sont supposés, par Correction, s'en défier et lutter contre les stéréotypes.
13:42 Publié dans Chez les boniches de la Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Ha, mais que Vlad ,le buteur de culs noirs ( en grec ancien"melanpygos") jusque dans les chiches soit une tarlouze, j'en ai rien à carrer
L'essentiel étant que, justement, il fasse le job ( qui a dit"blow"? Un peu de sérieux, merde !), même si ça doit être fait salement ( ou surtout, c'est selon)
Et s'il doit mettre un'tit ruban rose..... ça aide à rallier les troupes, le visuel ( Henri 4 et son panache blanc, les angliches à la Boyne et l'écharpe orange, les palestoches et la serviette de pique nique sur la cheutron....)
Précision.... on dit"faute de grives, on mange des merdes"....car le merle, on sait pas quel goût ça peut avoir, alors que la merde, c'est notre quotidien, en somme....
Écrit par : kobus van cleef | 08/12/2013
De l'absolue nécessité d'éliminer « pig brother » de son existence.
« C'était la belle époque. Je m'en donnais à cœur joie d'un bout à l'autre de la sainte journée. Certes, j'entendais parfois, avec une persistance qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille, des bruits insolites en provenance des abattoirs. À se demander si d'aucuns, au moment d'aboutir, ne se figurent pas qu'on les mène de nouveau en direction des verts pâturages. Pourquoi pas dans le ventre maternel, tant qu'on y est ? Je les imagine se ruant dès l'ouverture du local et renversant tout sur leur passage. La queue frétillante et le naseau écumant, voici la horde tambourinant à l'huis des abattoirs et réclamant satisfaction séance tenante. Dès que dans la place, évidemment, c'est une autre chanson. On crie à tue-tête, on se rue vers la sortie, ce qui a du moins l'avantage de faciliter le travail de l'équarrisseur. Passer l'anneau à la cheville du réfractaire devient alors une simple formalité. La plupart n'y voient d'ailleurs que du feu. Et ce n'est que pattes en l'air et tête baissée, sans honneur, que certains disent, mais un peu tard, qu'on ne les y reprendra plus. »
Raymond Cousse, Stratégie pour deux jambons, Roman cochon. Librio n° 137, p. 40.
Il n'y aura pas de séance de rattrapage.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ne serait, évidemment, que pure coïncidence.
Écrit par : Danny | 08/12/2013
C'est vrai que nous vivons dans une drôle d'époque dans laquelle on se permet de mettre César et Magloire dans la même catégorie sans que personne n'y trouve rien à redire.
Écrit par : Jean-Pierre | 08/12/2013
Sans déconner, je dois être un peu vieux, je vois pas bien le contenu de l'assiette....
Sur la photo qui illustre l'article
Lardons, ça oui, mais le reste ?
Pattates à la sarladaise?( revenues dans la graisse de canard...)
Frites de socca?( maïs en farine reconstitué....)
Va falloir nous en dire un peu plus
Écrit par : kobus van cleef | 11/12/2013
c'est une poutine
Écrit par : GAG | 11/12/2013
Pour tenter d'en faire soi-même :
http://www.youtube.com/watch?v=b65vCm7ROF8
Dégusté cette abomination sur place, en pleine canicule estivale. La bouffe kébékienne doit être merveilleuse les mois où on se pèle les miches, mais en été c'est un auto-uppercut au foie. Pourtant, la population ne m'a pas parue sensiblement plus grasse que la moyenne, et l'autochtone femelle est parfaitement délicieuse.
Écrit par : stag | 11/12/2013
La poutine, j'en ai bouffé à la Pointe-Aux-Trembles, dans un self de la rue Notre-Dame, au nord de Montréal.
Hé ben... c'est pas un plat "pour tous".
Écrit par : Cretinus Alpestris | 12/12/2013
Ho putain, la gerbe !
Faut passer la nuit à poil dehors après ça, non ?
Écrit par : kobus van cleef | 14/12/2013
Tiens, à propos de corrélation bouffe locale/baisabilite des fumelles locales, la palme revient, dans l'ordre à
1/ l'Islande, pas dur, peuplée comme la conurbation de la pointe du Finistère..... t'as vite fait de repérer les jeunes déesses.... et la bouffe est vraiment pas terrible, enfin, pire que ça, et les alcools.... un vrai remède....
2/ la Bulgarie..... bouffe grasse et lourde, genre gréco maltais en pire, gonzesses pimpantes, du moins celles qui se laissent regarder (10% de mahométans qui entorchonnent leurs filles, les locaux les nomment les pingouins, voile noir, cafetan noir, pantalons blancs, ça ressemble assez...)
3/ la Hongrie..... l'hiver, c'est cou d'oie farci, escalopes roulées au fromatch et passées à la chapelure puis rissolées, gros loukoums pour finir, alors que les filles sont tout simplement sublimes.... celles qu'on peut voir....
Écrit par : kobus van cleef | 15/12/2013
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