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09/04/2007

EUROPE, TERRE DE POGROMS ANTINOIRS

L'Occident est un grand safari où des meutes de fafs enragés chassent le malheureux Bantou mathématicien en toute impunité. Les gouvernements en place, obsédés par la régulation de l'immigration, s'en contrefoutent. La police ne fait rien, peut-être même qu'elle arme et entraîne les assassins ? Le sang coule dans les rues. Les Heures Les Plus Sombres nous font un comeback dévastateur.

 

C'est pas des foutaises. C'est DIOP Cheikh Tidiane qui l'affirme dans les colonnes de SudOnline, prestigieux organe de presse de Dakar, pas plus tard que le 6 avril 2007.

 

 Un étudiant guinéen, dont le corps a été retrouvé dimanche près d’un campus universitaire du sud de Marseille, a été « battu à mort » d’après le rapport d’autopsie, apprend-on de source judiciaire. « Les résultats de l’autopsie ont permis d’écarter la thèse accidentelle », a-t-on précisé de même source. L’autopsie a mis en évidence une « série de coups violents » portés au visage de la victime avant sa mort. Agé de 28 ans, Ibrahim Sylla étudiait les mathématiques sur le campus de Luminy, dans la banlieue sud de Marseille. Son corps a été découvert en partie brûlé dimanche par un promeneur. Le jeune homme a probablement été agressé dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il revenait à pied d’un restaurant où il travaillait à temps partiel comme plongeur. (...)

 

Dernier communiqué en date sur ce qu’il convient d’appeler désormais « la chasse aux étudiants africains ». Ces faits de plus en plus nombreux dans des villes d’Europe où sont venus étudier de jeunes Africains, nous interpellent. Pendant que l’opinion publique s’offusque des pirogues de fortune qui débarquent des corps presque sans vie de jeunes africains sur les côtes européennes, des étudiants venus légalement en Europe pour leurs études font l’objet d’assassinats ignobles. Devenus de plus en plus les cibles de ce que la presse nomme des « groupuscules d’extrême droite », les étudiants africains ne trouvent plus aucune sécurité sans parler des dures conditions de vie qui jalonnent leurs parcours universitaires.

 

Ce nouvel assassinat vient inscrire le nom de ce guinéen sur la longue liste des crimes crapuleux perpétrés à l’encontre de jeunes africains dans les villes insécurisées de certains pays européens. Même les campus franchisés ne sont plus épargnés par des individus qui cherchent délibérément à tuer tout ce qui s’assimile à un Africain. Par delà, les traitements intempestifs par la presse de ces faits terribles, nous nous questionnons sur ce que vaut véritablement la vie d’un Africain dans ce monde. Les jeunes africains semblent ne plus trouver leur place dans aucun endroit de ce monde.

 

Chassés de chez eux par des pouvoirs-gouvernants du désespoir, ils errent vers un ailleurs emmuré et devenu dangereux. Partout en Europe, l’heure est à la lutte contre l’immigration dans une logique d’amalgames conduisant à mettre tout étranger dans le même sac des individus indésirables. Des jeunes légalement entrés dans « les territoires de la peur » subissent ainsi le même sort que tout autre immigrant. Cette future élite africaine qui se bat tant bien que mal pour suivre de hautes études dans les grandes universités du monde n’est plus sûre de son réveil du lendemain dans des campus universitaires devenus pour elle, des camps retranchés.

 

 

C'est à nous, démocrates droit-de-l'hommistes, de prendre nos responsabilités et de faire passer cette information, passée sous silence par les médias faschystes. Nous devons aller au-devant de nos frères humains et les avertir des dangers qu'ils courent. Partout, un seul mot d'ordre doit déchirer le silence coupable des démocraties génocidaires :

 

 

NE VENEZ PLUS CHEZ NOUS, C'EST TROP DANGEREUX. VRAIMENT.