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18/09/2007

QUINZE MINUTES DE LUCIDITE PAR MOIS

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Il manque un "temps" à la description que Schopenhauer fait de l'absurde parcours humain. Entre souffrance et ennui, il y a aussi ce mélange poisseux d'oubli et d'espérance qui nous emprunter perpétuellement les mêmes aiguillages déraillés. On croit avoir fait le tour de la question, ne plus rien attendre des hommes, mépriser sereinement toute agitation contemporaine - et on retombe à chaque coup dans une nouvelle arnaque, comme un shooté qui se fait jour après jour son dernier fix.

 

Quand on dit, même pour plaisanter, que L'Espoir Fait Vivre, on ne se rend pas compte à quel point on énonce une loi quasi biologique. C'est tout simplement que l'espoir ne dépend même pas de notre libre arbitre. Espoir et respiration, kif-kif : tu peux te retenir quelques secondes, mais l'instinct tout-puissant claque rapidement la gueule à ton esbrouffe. Fin du petit jeu. On fait plus facilement la grève de la faim que de l'espérance.

 

Ca n'empêche pas de se purifier la tête, ça et là, avec une petite diète.

 

 

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