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26/10/2007

CHEZ MONSIEUR RIPLEY

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Les Fidjiens ne vivaient pas dans une économie de chasse et de cueillette mais dans un cérémonial, c’est pourquoi ils étaient des hommes et non des bêtes. Ce n’est pas le cas de mes contemporains français ou américains qui ne sont que des porcs qui vivent dans le besoin permanent, comme des bêtes traquées. Dans ce monde seul l’argent est humain. Les Grecs vivaient encore dans un cérémonial. Chez les sauvages, tout le monde a sa place au banquet de la nature. La rareté n’a pas encore été inventée. Les sauvages ignorent la misère grâce à la cérémonie. Je lis chez un auteur : « il ne faudrait pas croire  [les sauvages] privés de toute vie économique ». Comment pourrait-on être privé de vie économique alors que la prétendue vie économique n’est autre que l’avènement de la privation. Heureux sauvages privés de privation et aussi de privatisation. (...)

 

 

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