30/06/2008
RIEN A RAJOUTER
<< Le moteur de la croissance, c’est la consommation. Et la consommation engendre la croissance. La consommation, c’est l’accumulation. L’accumulation, ce sont les déchets, des montagnes de déchets, des montagnes de merde. La croissance c’est la catastrophe exponentielle. La croissance c’est le pourrissement, c’est la laideur. >>
01:09 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Il ne nous reste plus qu'à aimer le laid ou mourir.
Écrit par : Ns | 30/06/2008
En soit, je ne vois pas le problème avec le croissance et la consommation.
Juste une question de hiérarchie tripartite bien comprise : d'abord il y a le sacré, ensuite la politique, et tout en bas l'économie, pour la plèbe.
L'aristocratie s'est toujours interdit d'exercer une activité lucrative...
Écrit par : Barraud P. | 03/07/2008
Bah voui, M'sieur Barraud. Sauf que l'aristocratie actuelle a exactement inversé votre pyramide. Exit le sacré qui n'est pas "humaniste" ou prétendu tel ; au milieu, la politique, qui consiste surtout à gérer des flux humains et phynanciers ; tout en haut, le Dieu Dollar assez bien chanté en son temps par Jean Villars, poète rigoureusement Vaudois.
Dans ces conditions, la consommation et la croissance sont les conditions de notre disparition ethnique, de notre avilissement culturel et de notre asservissement économique. Ce sont les mamelles qui nous gavent de béton, de clapiers pour bipèdes, d'entassements urbains étouffants, de trépanation médiatique, de viol publicitaire permanent, d'Ouverture sur l'Autre et d'Oubli de Soi.
Que des crasseux à tam-tam et ganja en soient tout aussi convaincus que moi ne me pose pas de problème particulier ; on trouve également nombre de gens répugnants chez les natios, qui ne m'ont pas dégoûté du patriotisme. Comme quoi les idées ne font pas plus l'homme que l'habit ne fait le moine.
Écrit par : Stag | 03/07/2008
Hummm, je pense que sieur Barraud faisait référence à l'aristo pur sucre, celui qui enfourche l'excellence et carbure à l'intempestif, le noble à la Nietzsche, un peu, quoi.
Lord Stag, l'aristocrate dont vous parlez n'est rien moins que le bourgeois qui se pique au Capital et bave à longueur de temps les lieux communs d'homo festivus, si je ne m'abuse.
Problème des glissements sémantiques, un peu comme le Mal de nos aïeux s'est travesti aujourd'hui, le salaud, en Bien impérialiste.
Écrit par : Comte de Clairanval | 03/07/2008
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