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27/01/2009

COLLABOS, ENIEME CHAPITRE

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Bonne Nouvelle, Le Mensuel de l'Eglise protestante vaudoise, février 2009, page 11

"Le choeur des jeunes de l'Eglise revient du Bénin. Dominique Tille, son chef, raconte."

(...) Votre tournée comptait surtout des gospels et des negro spirituals, des chants d'origine afro-américaine. Comment avez-vous été reçus au Bénin ?

- Les Africains apprécient quand c'est rythmé, que cela tape des mains. Un solo de basse bien enlevé, c'est l'extase. Il n'y a pas de gospel africain, ce n'est pas dans leur culture, mais ils apprécient ce style, certains le chantent aussi. Nous avons eu le plus de succès avec les chants africains que nous avions appris. (...)

Qu'avez-vous envie de transmettre aux jeunes ?

- Il y a tout d'abord la vie du groupe, quand vous vivez à quarante dans des situations plus précaires que chez nous, avec peu de confort. Les jeunes sont impressionnants, tout s'est passé dans une bonne ambiance. (...) Je veux enfin transmettre la confiance dans le métissage. Il ne faut pas avoir peur de l'autre, les différences sont enrichissantes. Chanter ensemble rend cette idée concrète. Chacun apporte ses différences et cela forme un nouveau tout.

Bref... nihil novus...

Commentaires

"Chacun apporte ses différences et cela forme un nouveau tout."

Ils ont raison. Cela forme un gros caca.

Écrit par : xyr | 29/01/2009

Vous avez des lectures bizarres quand même...

Écrit par : Naufana | 29/01/2009

@ nauf' : Vous n'imaginez même pas. Tenez, prenez l'Ecclésiaste par exemple. C'est revigorant, et j'ai l'impression que les chrétiens ne le lisent presque jamais. C'est tellement nihiliste que Gripari lui-même, judéochristianophage de course, en recommandait la lecture dans son Evangile du Rien.

Écrit par : Stag | 30/01/2009

"Chanter ensemble rend cette idée concrète. Chacun apporte ses différences et cela forme un nouveau tout."

Je fais ça aussi, dans une chorale africaine, avec un pote noir (complètement blanchi en ce qui concerne la musique). Mais c'est pas "chacun apporte ses différences et cela forme un nouveau tout". C'est "nous vous apportons le savoir des Blancs, et avec beaucoup de travail et de bonne volonté (six heures/semaine...), dans six mois, si Dieu le veut, vous chanterez du Mozart à peu près correctement". Je ne vois vraiment pas ce que les Noirs ont à apporter à Mozart.

Écrit par : Baroque | 30/01/2009

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