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11/04/2009

BANALITES FOUDROYANTES A PROPOS DE LA BASTON RATP

Banalité n° 1 

 

La fafosphère s’est effectivement jetée sur le corps du délit, avec une jubilation pas même cachée. Dans l’essentiel, son mot d’ordre aura été : « On vous l’avait bien dit, que les Culs-Blancs étaient des victimes ! » Elle a ainsi démontré, une fois de plus, qu’elle vit au rythme des médiats officiels, qu’elle subit les rumeurs et les tendances comme n’importe quel collectif de blaireaux démocrates, et qu’elle n’est donc jamais que réactionnaire. Son discours, dans le meilleur des cas, peut mener un jour à la constitution de milices civiles autochtones, et dans le pire des cas à l’acceptation de l’enflicage définitif de la société. Mais on ne se fabrique pas de camarades ni de compatriotes avec des confrères blogueurs ou des commentateurs compulsifs de ce que d’autres écrivent. Les divers cercles concentriques de la fafosphère ne constituent pas, et ne constitueront jamais une communauté solide, apte à s’organiser pour assurer sa survie culturelle et physique. Sa visibilité médiatique n’est donc pas un « bon » signe ; elle démontre simplement son intégration relativement harmonieuse dans les rouages du Grand Guignol spectaculaire contemporain. Monsieur Faf, au même titre que Monsieur Moyen, a surtout besoin de gueuler un bon coup au bistrot, et se sent en paix avec lui-même quand il l’a fait. Nos sites, nos commentaires, nos listes de diffusion, tout ça n’a aucune importance concrète ; c’est notre Second Life à nous, notre World of Warcraft Whites Only. Quiconque y cherche autre chose qu’un moyen de repousser de quelques années les ulcères, l’alcoolisme, la démence ou les coups d’éclat désespérés ne fera que hâter leur avènement.

 

Banalité n° 2

 

Qquand on préfère conserver son pognon, ses fringues et son intégrité physique, dans une métropole de l’Occident post-toubabs, mieux vaut ne pas s’attifer comme une groupie de Téléphone, ni tourner le dos à un groupe d’agresseurs. Si l’on est costaud comme une baguette de la veille, il est préférable de soulever régulièrement de la fonte, une bonne carrure constituant toujours une dissuasion à l’encontre de beaucoup d’enculés hostiles ; ceux qui attaquent en bande sont lâches et attaquent par surprise de peur de se prendre un pain. Plus on a l’air d’être en mesure de leur défoncer la gueule sans efforts, plus ils hésiteront à passer à l’acte. Ensuite, et c’est valable pour les fluets comme pour les gras-double, il existe sur le marché quantité de méthode de baston qui sont encore parfaitement légales. On optera pour quelque chose de simple, sans apprentissage de clés ni d’utilisation de la force de l’adversaire ; il faut apprendre à faire très mal, très vite, sans trop réfléchir, et sans besoin d’une extraordinaire souplesse ou d’une technique nécessitant des décennies d’entraînement quotidien. On garder enfin à l’esprit que le combattant le plus aguerri n’est jamais à l’abri d’un coup de pute et que la récompense d’un entraînement sérieux peut très bien être un démontage de gueule en règle avec séquelles durables.

 

 

Banalité n° 3

 

Le jeune qui s’est fait défoncer la tronche n’est pas un de nos semblables. Il est l’équivalent leucoderme du Bounty pour les suprémacistes afros. Sa passivité face à l’agression était déjà mauvais signe, même si tout le monde peut être tétanisé la première fois qu’il se fait molester, particulièrement chez les générations qui ont grandi sans figure paternelle respectable. Mais aucun doute n’est plus permis depuis qu’il a refusé toute colère et toute stigmatisation collective de ses agresseurs. Se faire humilier, insulter et cogner ne lui a pas enseigné qu’il existe un « Nous » et un « Eux », avec tout ce que ça compte de traîtres, de transfuges et d’agents doubles. Son sort ne doit pas faire sourire, parce que personne n’aimerait vivre ce qu’il a vécu (on notera pourtant qu’il ne s’est pas pris de coups de lame ni de barre de fer, qu’il n’a pas fini à poil, qu’il n’a pas été violé en réunion, et qu’il s’en tire somme toute à bon compte par rapport à d’autres). Mais son cas illustre LE dilemme fondamental du patriote contemporain : il ne peut compter sur personne, personne ne compte sur lui, et les gens qu’ils pensaient ses semblables, ses compatriotes, préfèrent subir honte et blessures plutôt d’accepter sa sympathie. A leur décharge, il faut admettre que le « milieu » est un beau ramassis de sociopathes, de larves conformistes, de perdus en quête d’une famille de substitution, de grandes gueules à bras courts, de manipulateurs connus de la police et de bourrins mégalos. Qui voudrait d’une telle protection ?

 

Demeure une évidence pénible : l’Europe est morte et ceux qui se voulaient ses défenseurs ne sont plus que les gardiens d’un musée en flammes, sans autre choix que d’emporter ce qu’ils peuvent dans leur fuite. Nous n’avons plus rien à défendre, et claironner que désormais seul notre clan nucléaire compte pour nous n’y change rien. Nous restons malgré tout remplis de tristesse et de dégoût de n’avoir rien pu faire pour limiter la casse et nous montrer à la hauteur de nos idéaux. Même les antifas agressés par les envahisseurs qu’ils voulaient chérir, même les humanitaires pris en otages par les primates qu’ils voulaient sauver de leur propre stupidité ne ressentiront pas cet abandon indicible. Leur doctrine abstraite d’une Humanité unie les met à l’abri de l’horreur du vide philosophique qui nous saisit quand nous contemplons nos nations crever avec le sourire.

Commentaires

"La fafosphère(...)n'est donc jamais que réactionnaire".

Très juste.

Somme toute ce milieu, comme tant d'autres, est bien de notre époque, incapable de s'extraire du bourrage de mou médiatique quotidien et de la pensée groupusculaire, en fin de compte celle du troupeau. Ca commence à faire beaucoup de monde au tapis...

En d'autres temps et en d'autres lieux on aurait appelé cela "la peste émotionnelle".

Autodéfense, autarcie, autonomie... mon chien, mes potes et quelques miss.

Les francaouis sont joueurs... et bien qu'ils se fassent mettre au tirage et au grattage. Let it be.

Écrit par : Ns | 12/04/2009

La première banalité n'en est pas une. Le côté cathartique de cette êtite "sphère" existe, bien entendu. Mais ce n'est pas que ça. Tu dis qu'une visite sur nos sites calme le jeu. Je peux te dire que beaucoup viennent l'esprit tranquille et repartent avec une adolfhitlerite aigüe (copyright LBDD).

Je veux dire, je ne crois pas que la satisfaction de ces derniers jours devant l'impact médiatique du truc du bus relève de l'acceptation du système, même si ça doit en faire partie. Le fameux "Vous voyez on mentait pas ! On n'est pas fou !". Mais il y a aussi l'audience, tout simplement. Un des buts est aussi de toucher les gens, Stag, et tu le sais.

J'ai souvent été le premier à être critique face à Fdesouche, mais faut reconnaître que globalement, il fait oeuvre utile. Et les formations concrètes dont tu parles, milices, groupes, communautés, seront plus tard si elles doivent exister former de gens qui auront vécu pendant des années des choses sur "nos" blogs, en tout cas il me semble.

Je ne crois pas que tout ceci soit vain.

Écrit par : xyr | 14/04/2009

D'accord avec XYR.

Bonne mise au point des Identitaires à ce sujet :

http://www.les-identitaires.com/aff_doc.php?id=1409&idrub=3

Écrit par : Georges | 14/04/2009

Lorsque l'on lit ça : "Nous savons aussi que l'immigration est un phénomène polymorphe et complexe qui (...) doit trouver des issues grâce à des mesures politiques, économiques et sociales d'envergure, menées avec courage et humanité en collaboration avec les pays d'origine. (...) Le camp des Identitaires." ... nous savons désormais que l'agonie sera longue et que ce n'est surtout pas vers ce camp-là qu'il faut se tourner, si jamais il faut se tourner vers un camp.

En fin de compte de bons démocrates bourgeois, bien légalistes, bien responsables, bien raisonnables, bien dans le système et de surcroît à la belle langue de bois policée et déjà policière, ils sont merveilleux ces "Identitaires".

Il est vrai qu'ils jouent eux aussi au zoli zeu des élections, et évidemment ils n'auront jamais la main... Ce ne sont pas des briseurs de jeu, ils ne nous intéressent pas et ils nous font perdre du temps, ce qui est pire que tout...

Écrit par : Ns | 14/04/2009

Un peu facile! Ah oui, ces pauvres beaufs de Desouche qui fantasment sur la création de milices identitaires... Et bien pour une fois (c'est la première fois que j'interviens), je vous trouve limite poussifs dans votre argumentation qui revient surtout à des arguties.
Malheureusement, la vraie dialectique de combat se situe au niveau de ce film. Les idées sont mortes en Sarkozye et le systèmes de valeurs-idées auxquels nous nous referons globalement n'interesse qu'une toute petite secte d'enc... de mouches que nous sommes.
Les citadelles (et Dieu que la suite me donne la nausée) d'aujourd'hui s'appellent Hénin Beaumont ou le tabassage RATP.

Écrit par : Polycarpo Mendez de La Vega | 14/04/2009

D'accord avec Ns : autodéfense, autarcie, etc. Pour ma part, j'achète des flingues parce qu'on ne peut bientôt plus, je cultive mon potager, je me promène dans la forêt et j'emmerde le monde.

J'adore la fin de votre billet, vraiment, parce que moi aussi je ressens souvent ce vide, mais il y a toujours une petite part de moi qui ne peut m'empêcher de penser comme xyr, que tout cela n'est pas inutile. En tout cas votre blog et les autres m'ont ouvert les yeux sur bien des choses. Mais je ne sais pas si c'est une preuve que ça fonctionne.

Écrit par : Naufanette | 15/04/2009

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