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08/09/2009

NON AU NEGRISME NEGROPHOBIQUE

C'est reparti pour une quadruple dose de moraline saupoudrée de ressentiment. Après Malfoutu Mondoudou, citoyen néobelge, c'est au tour d'un Valaisan de s'essuyer les pieds sur Tintin au Congo, dans une démarche qui mêle l'originalité foudroyante à un courage civique Citoyen qui bluffe sa race. Pensez, c'est qu'il pourrait se taillader jusqu'au sang ! Ca coupe, le papier...

Je pourrais expliquer à ce brave monsieur, et à tous les perdus dans son genre, que moi aussi j'ai lu tout Tintin, et que ce n'est pas ça qui m'a rendu ouaciste. Bien au contraire, c'est à force de voir le ouacisme traqué sous tous les matelas et derrière les frigos que j'ai fini par gamberger la moindre et à vouloir me documenter un peu sur la Bête Immonde. Et pas de bol, je suis tombé directement dans sa gueule. L'obsession antiraciale crée des fachos en série. C'est peut-être le but, histoire que les auxiliaires de la police aient encore du boulot une fois que les blanchouilles seront minoritaires chez elles ? Foutrement bien pensé et efficace.

Puisqu'il fait beau, que j'ai miraculeusement congé aujourd'hui et que je suis de très bonne humeur, je me laisse moi aussi submerger par la mauvaise conscience et le repentir. Voui, le ouacisme, comme le diable, est dans les détails, combattons-le, pas de ouacisme dans la quaoutier, etc. En fouillant trois secondes et demi sur gougoule (imitant en cela la rigueur et l'honnêteté intellectuelle de nos ghostbusters mixolâtres), j'ai découvert bien plus qu'un méchant livre : tout un putain de mouvement prétendument culturel qui, lui aussi, donne des Nouares une image désastreuse à la jeunesse du monde entier.

Ces gens-là se contorsionnent sur le bitume en imitant la parade amoureuse du chimpanzé, en appelant cela cyniquement de la "danse". Ils n'ont que le mot "nègre" à la bouche. Infoutus de jouer du moindre instrument ou de chanter correctement, ils passent des percus en boucle en éructant mollement des histoires mythomanes sur la longueur présumée de leur bite et l'usage extensif qu'ils en font. La rapine, la baston, le viol en réunion, la détestation des institutions politiques et des règles de bienséance occidentales, le culte du pognon rapide et facile, autant de "valeurs" que leurs textes reprennent inlassablement depuis des décennies. Tout dans leur comportement exprime la conviction que la seule manière d'être pour un Africain vivant hors d'Afrique est de se conformer aux clichés colonialistes les plus arriérés : stupidité, violence, trafics, sociopathie assumée, vulgarité inouïe, paresse, incapacité d'intérgration revendiquée, goût monomaniaque du bavardage insane, j'en passe et des plus croustillantes.

Un mouflet dont le premier contact avec la négritude est un disque de hip-hop ne peut que développer des instincts d'Obersturmführer à l'âge adulte. Il est donc urgent, pour la dignité et la respectabilité de la communauté nouare, de passer tout cédé de rap au rouleau compresseur et de condamner toute racaille à un long travail de rééducation et d'apprentissage d'une langue civilisée. Faute de trouver le courage d'une telle épuration de ses rangs, c'est tout un peuple qui finira par passer auprès des Blancs pour un ramassis de primates aigris, culturellement autistes, mentalement déficients, et justifiant par avance, in fine, des brutalités policières ravalant les Escadrons de la Mort à une police municipale saturée de chasselas. Toute autorité politique, religieuse ou intellectuelle, qui montrera la moindre complaisance envers cette entreprise planétaire de salissement de la culture africaine devra être considérée comme une soubrette au service de l'Internationale Brune et du Grand Capital Sécuritaire. Nos pas s'arrangent !

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Commentaires

Valaisan, valaisan...
"ce père de deux enfants métis et d’un beau-fils antillais, lui-même né de mère valaisanne et de père tunisien" n'est pas vraiment un autochtone...

Écrit par : Ostara | 08/09/2009

tiens moi aussi !
je suis de repos en fin d'aprèm's !
y a du soleil (rare ) la vue sur l'autre coté de la rade est superbe !
et pas de rap pour me decerveller (on ne dit pas "désoreiller" et "désoriller" fait trop penser au médiéval "essoriller" ) de toutes façons je suis trop haut au dessus du port et l'été est fini donc plus de concerts gratos ! (payés -les concerts- avec mes impôts je précise . si vous voyez quelque chose de gratos ici bas faites moi signe )

Écrit par : kobus van cleef | 08/09/2009

@ Ostara : vous pinaillez sur les détails que j'avais délibérément omis d'aborder. Et puis, "franche causer", ça change quoi ? Complètement d'ici, à moitié d'ailleurs ou complètement d'ailleurs, quiconque se torche l'entrefesse sur Tintin mérite le pilori. S'attaquer aux livres d'un auteur mort depuis longtemps, voilà qui suffit amplement comme mesure de la valeur d'un homme.

Écrit par : Stag | 08/09/2009

Un jour, sous mes fenêtres, est passé un interminable cortège festif du genre négro-pride subventionnée. Con et bruyant à souhait. Avec les quelques blancs, whites et blancos ethnomasochistes de rigueur. Ca m'a ébranlé les vitres et cassé les couilles sans discontinuer pendant une heure et demie.

L'un des clous du défilé était une théorie de noirs presque nus, vêtus d'un pagne et tapant comme des sourds sur des tams-tams.

Bref, le cliché waciste dans toute sa splendeur, qui aurait valu aux organisateurs des années de prison et d'opprobre médiatique s'il ne s'était pas agi, là, de célébrer la fierté ethnique de ces Français comme les autres -- je veux dire plus français que toi, connard.

Bizarrement, il ne leur serait jamais venu à l'idée que quitte à célébrer la fierté noire à l'aide d'un défilé ridicule, il aurait mieux valu convoquer cent expert-comptables noirs en complet-veston, en train de taper comme des sourds sur leur calculette financière Hewlett-Packard.

Mais, je ne sais pour quelle raison, on sent bien que ça le fait pas, ce scénario-là.

Écrit par : Robert Marchenoir | 11/09/2009

C'est tout le problème de l'ironie maniée par des gens qui n'y entendent rien, mon bon Bob. C'est le même phénomène que ces pauvres gochistes sursocialisés qui donnent dans le théâtre de rue pour "mieux dénoncer" le capitalisme. Casser tous les stéréotypes qui leur collent aux basques ou tenter de les détourner en leur faveur ? Voilà le gros dilemme. Pareil pour les homos militants : totalement différents (et alors il faudrait les respecter) ou totalement égaux (et alors il faudrait les ignorer) ? Le coup du "tous différents, tous égaux", c'est la conclusion de l'Ecole des Fans appliquée au quotidien des adultes. Et il faudrait s'étonner que le ouacisme résiste encore et toujoure au traitement à la moraline ?

Écrit par : Stag | 11/09/2009

Ah ces indécrottables gochisses !

Le politiquement correct est le réceptacle de leurs valeurs décomposées : antiouacisme, féminisme, charity, écologie tendance Hulot, hygiénisme... j'en passe des vertes et des bien dures. Ce milieu soi-disant révolutionnaire peste à tout bout de champ contre le politiquement correct mais l'applique largement.

Écrit par : Ns | 11/09/2009

La rigidité gochisse n'est jamais que le reflet de la crispation droitière, pour qui l'activisme se résume à comptabiliser les bagnoles brûlées et à vérifier si M. Martin ne s'appelait pas M. Goldstein à une époque. Défiinitivement, il faut "fuir tous les milieux". (Comité Invisible)

Écrit par : Stag | 11/09/2009

Ha mais Stag, je suis persuadé au contraire qu'il n'y avait pas la moindre trace d'ironie chez les organisateurs du défilé. Ils étaient sérieux comme des papes, à mon avis.

Ils n'ont pas pensé une seule seconde qu'ils n'auraient pas trouvé mieux s'ils avaient voulu prouver que les Noirs ne sont que des sauvages à peine sortis de la brousse, tout juste bons à taper sur des tams-tams pendant des heures.

Non, non : c'était une démarche "roots", à mon avis. Qui s'auto-sabote dès qu'on voit les "roots" en question -- et c'est eux qui les ont choisies, hein. On aurait pu imaginer qu'ils s'inventent un passé mythifié, la sagesse ancestrale, la bibliothèque de Tombouctou, l'invention de la machine à peindre les zèbres, je sais pas, moi.

Ben, nan : le pagne, le tam-tam et le gros bruit dans ta gueule.

Écrit par : Robert Marchenoir | 12/09/2009

Un petit coucou au proprio !

Pokoù dit V. !

Écrit par : lamarydeusNaoned | 13/09/2009

@ bob blackstep
"la machine à peindre les zèbres" ! excellllent !!!!!!
ha les divers !
qui font si bien de la si zolie muzique !
et qui visiblement sont bons qu'à ça !
du moins dans la représentation qu'on veut bien nous en fournir
ils sont sûrement bons à des tas d'autres trucs hein ( capturer des esclaves les revendre.....génocider les tutsis .....bref des activitées zéropéennes comme le premier occidental venu ) mais leurs défenseurs (ou leurs promoteurs ) nous occultent toujours ces aspects !
pas cool .

Écrit par : kobus van cleef | 13/09/2009

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