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21/09/2009

REFLEXIONS RIENAFOUTRISTES

Un homme politique ne doit pas être grossier et agressif quand on l’est avec lui (Sarko). Il ne doit pas être bourré en public (Borloo). Il ne doit pas profiter de son pouvoir pour se taper toutes les femelles qui passent (Berlu). Il ne doit pas faire un gag lourdingue en face d’un Divers, même pour détendre l’atmosphère (Hortefeu, Valls). Il ne doit pas filer du travail bâclé et surfacturé aux copains (Mongolène). Il ne doit pas avoir des goûts de luxe (Dray).

 

En fait, il ne doit pas faire ce que n’importe qui ferait à sa place. Représentant démocratique du peuple, il doit échapper à tous les travers du peuple. Les urnes devraient l’immuniser contre le mensonge, la tricherie, les petits arrangements merdeux, la maladresse, la flemme, l’obsession sexuelle, la rage d’accumuler tout le pognon possible.

 

Pensée magique ? Voui mais pas seulement. Il y a aussi une immense pudibonderie là-dessous. Et ce n’est pas étonnant, parce que notre époque se caractérise par un puritanisme aussi feutré qu’écrabouillant. Tout ce qui s’exprime publiquement, dans un parlement ou un conseil de rédaction, est tenu de se trimballer une colossale balayette dans le rectum – mais comme elle est rose bonbon, certifiée Commerce Equitable et 100% recyclable, c’est cool, pas de malaise. Et puis ça facilite le transit.

 

Je ne sais pas pourquoi je réfléchis à tout ça. Je suis pas démocrate, je devrais m’en foutre. Je devrais me foutre activement de beaucoup plus de choses. Ca pourrait peut-être m'aider à crever moins jeune.

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