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22/09/2009

LE BATON POUR SE FAIRE METTRE

C’est toujours meugnon, un journalisse qui prête le dos au fouet de son lectorat – et plus encore si ce dernier lui déchire le cuir sans payer la presse qu’il lit. L’Express se demande donc si les lieuesban ne souffrent pas trop sous la plume des confrères, bien connus pour leur kärscherisme et leur caillophobie. Et la blogosphère lui répond que si, que c’est dégoûtant, et qu’il faut que lesdits confrères fassent un effort pour être moins méchants.  

Avoir si mauvaise conscience, c’est quand même gratiné. C’est un peu comme s’excuser chaque jour de devoir chier ou pisser, et se fendre l’entendement à trouver des moyens de vivre sans digestion.

Le grand panard de l’intello moderne, c’est la confession publique. Ca lui fait escalader les tentures, de se mâter sur la caméra de surveillance et de se prendre en flag’ de cliché. « Regardez ! Là, j’ai été machiste malgré moi ! Et là, xénophobe à mon corps défendant ! Et là, carrément waciste à l’ingré de mon plein su ! » Vieille obsession d’autopurification : la langue est fasciste, l’éducation aussi, la famille encore plus, il faut tout reprogrammer, concasser et réarranger pour être enfin conforme à l’idée qu’on se fait de l’Etr(e) Humain(e).

Ca ne sert à queude, ça rend schizo, mais on continue quand même. On chasse le naturel et il vous revient toujours en pleine gueule. On cravache comme des perdus comme pour obtenir son brevet de Non-Stigmatisant, et on se fait systématiquement recaler à l’examen parce qu’on n’en fait jamais assez aux yeux des examinateurs.

Les pleureuses à ticheurte Mort Pour Rien et les intermittents du jihad à capuche n’ont pas des exigences que la presse peut satisfaire. Pour eux, « les journaux », c’est un truc de Fromages et c’est à traiter comme tel : on ne veut ni de leurs excuses, ni de leurs câlineries, ni même de leur promotion. On veut qu’ils baissent les yeux et qu’ils changent de trottoir, puis de quartier, puis de ville, puis de pays.

En même temps, puisque nous sommes encore une ridicule minorité de Blanchouilles qui discriminons à tout berzingue et avec la meilleure conscience du monde, c'est pas plus mal que des gribouilleurs s'accusent à notre place de crimes qu'ils n'ont pas commis.

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Commentaires

ha ben j'ai lu les coms au papelard (très papelard en effet) du journaleux en question
y en a 6 (!) au moins 4 lui expliquent qu'on est en dessous de la vérité pour ce qui est des mechtas (pardon des banlieues) et mème méchamment en dessous
demain je poste sur le site de l'express
on pourra y lire sous un pseudo d'emprunt que les banlieues sont subventionnées par l'industrie automobile (si on crame les vieilles bagnoles les manars rachèteront des neuves )

Écrit par : kobus van cleef | 22/09/2009

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