Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/09/2009

ILS VOULAIENT UN MESSIE...

obamania1.jpg

... ils auront un martyr.

Même le choix des photos est sublime : exit le sourire étincelant, loin aussi la Gravitas si chère aux yanquis, on tape dans la dignité bafouée, les yeux clos, la tête basse du boxeur qui encaisse un coup vicelard. Obama VICTIME de racisme ! Les Boniches n'en peuvent plus ! Elles s'étaient enivrées de l'Amérique d'après-les-races, mais leur nostalgie d'une Lutte pour les Droits Civiques mythifiée est décidément trop forte. Il leur faut leur morceau d'Histoire, quite à donner dans le jeu de rôle. Savourez le ton de la grognasse, c'est du Beluga : "l’heure où l’Amérique se veut fière de son premier Président noir"... "Fidèle à lui-même, et à son souci de rassembler au-delà des races, Barack Obama..."  Mouille... mouille... Heil have a dream.... (Pour le dessert, si vous avez encore faim, prenez une tranche de cette autre petite merveille)
 
Si les attaques étaient vraiment wacistes, elles critiqueraient non pas la négritude mais la mixitude du Baracké. Un ouaciste, vrai de vrai, pourri complet, ne se contente pas d'une panaché quand il a commandé une bibine, voyez l'esprit ? De manière assez amusante, les mixolâtres du monde entier ont adopté l'outrancière One Drop Rule, poussant encore plus loin la logique racialiste originelle que bien des nazebroques contemporains. 

Et ça ne fait pas le beurre des minorités censées bénéficier de la salissure systématique du passé des Caucasians, minorités dont certaines grandes gueules commencent tout juste à piger qu'on ne se fait pas des potes en crachant sur les gens :

- L’élection d’Obama fait-elle évoluer les relations entre races aux Etats-Unis ?

- Non, on s’est demandé si cette élection marquerait l’avènement d’une Amérique post-raciale. Je pense que non. La race est ancrée dans la culture américaine. L’électorat d’Obama est blanc à 60%. Mais 55% des Blancs ont voté pour Mc Cain, et 45% seulement pour Obama. Les Blancs souvent ne voient pas la dimension raciale, ils ne veulent pas en discuter. Chaque fois qu’on soulève la question de race, les Blancs sentent qu’on les met en accusation, ils ne veulent pas en parler. Mais il faut en parler pour résoudre le problème. (ici)

Ceci dit, oui, parler de l'obamania et des obamaniaques est un exercice fatigant et peu productif. Ca sera donc mon dernier billet sur le thème, jusqu'à l'assassinat du Président par un clodo membre de Nation of Islam ou n'importe quel autre rebondissement méritant qu'on abandonne sa bière trois minutes.

PS : si vous ne pensez pas qu'Obama est un taré nationaliste, vous êtes peut-être homophobe... Demandez conseil à votre spécialiste et ne fumez pas la notice d'emballage. 

Les commentaires sont fermés.