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07/11/2009

PROGRES ET PROGRESSISTES

Il y a quelques temps s'est initiée une courte correspondance

entre ma pomme et Monsieur Criticus, plus ou moins suite à ce billet.

Elle a été l'occasion de poser quelques évidences

dont celles contenues dans cette bafouille, que je colle ici en brut,

moins les fautes de frappe.

C'est plein de redites, d'approximations,

d'analyses ciselées à la pelle à neige,

enfin vous connaissez

le genre de la maison.

 

 * * *

 

Bonjour et merci pour vos derniers commentaires sur la Zone.

 

Je vous le disais, je m'interroge depuis quelques temps sur le phénomène du rejet instinctif de ce qui nous semble caractériser un ennemi avec lequel aucune négociation n'est envisageable.

 

J'ai lu ce que vous disiez de ce thème précis dans votre billet du 8 octobre.  Ma question est donc : le rejet de bien des réacs - et de yours truly - des notions de Progrès et de Modernité est-il oui ou non une simple singerie de l'attitude doctrinaire des ennemis du continent ? En sommes-nous venus à agiter l'étendard de la Bête Immonde uniquement parce que des fils de pute ont criminalisé et sali des instincts et des comportements considérés comme normaux d'Aristote jusqu'au début du XXè siècle ?

 

Arguments pour : on trouve vraiment des tordus et des malades dans nos divers milieux, mais je pense y avoir croisé une majorité de braves types qui, comme moi, ne voulaient rien d'autre que foutre la paix aux gens, du moment que c'était réciproque. Si les gauchistes et les moralistes n'avaient flêtri que la violence xénophobe en elle-même, et non pas des idées et des instincts considérés par eux comme intrinsèquement violents, en faisant systématiquement abstraction de leur application concrète rarissime... Alors il se peut fort bien que je ne me sois jamais tant radicalisé dans mes convictions et mon désir de les articuler avec la dernière brutalité, le temps venu.

 

Nous étions de bons cons, naïfs, serviables, bien élevés, bruyants uniquement sous l'action de la bière ou pour des histoires de coucherie. La salissure systématique de notre appartenance ethnique, la glorification de la négritude, la promotion du métissage conçu explicitement comme un pain dans la gueule du mâle occidental, le culte obscène et perpétuel d'Anne Frank, etc... tout ce müesli immonde de mièvrerie et d'attrition collective nous a rendus mauvais, rancuniers et avides de sang.

 

Il est vraisemblable que nous ne passions jamais à l'acte de notre vivant. Mais il se passera un jour pour nous ce que connaissent les musulmans dits "modérés" : une majorité passive et pacifique qui héberge volontiers et cautionne tacitement les agissements guerriers d'une minorité d'illuminés qui ne jurent que par le Coran et la kalash. Nous aurons, nous aussi, un jour, notre propre Al-Qaeda, et nous serons des centaines, des milliers, à offrir bien généreusement protection, bouffe et coups de pouce logistiques à des gens qui iront massacrer en notre nom, sans que ça nous empêche de dormir. Tout ça parce que vivre en Europe, entre Européens et à l'européenne a été décrété crime contre la mondialisation et donc l'humanité.

 

Je suis désolé, je m'égare encore. Pour résumer : si progressistes et modernolâtres ne nous avaient pas violé la tête et le ventre avec leurs théories, nous aurions été moins allergiques au Progrès et à la Modernité. C'est un fait qui me semble incontestable.

 

Arguments contre :  depuis la Révolution Française, on n’a jamais autant ethnocidé, déporté et rééduqué de force qu’au nom des Lumières et de leurs prétendus enseignements. Je n’ai pas compris – mais j’étais un élève dissipé – qu’on ait fait pareil durant la Renaissance, où loin de s’enticher d’abstractions insanes, les meilleures plumes de l’époque vantaient au contraire la sagesse de l’Antiquité et prônaient leur remise au goût du jour. Comprenez bien que massacrer les gens au nom d’un idéal ne me choque pas en tant que tel ; ce qui me hérisse, c’est la prétention à savoir mieux qu’eux ce qui est bon pour eux, voire ce qu’ils aimeraient sans s’en rendre compte. Je ne m’imagine pas une seconde orchestrer une campagne pour vanter les mérites de l’aryanité, en réponse au matraquage de négritude des médiats s’adressant aux jeunes, par exemple.

 

Si l’on est né en Europe et qu’on a un problème avec ses autochtones, qu’on en fasse partie ou non, on a perdu son droit légitime à y vivre, punkt schluss. L’endoctrinement de masse est une aberration. Il faut tout au contraire ne s’entourer que d’une élite de gens convaincus et dont les actes sont aussi conformes que possibles à leurs convictions. « Protéger notre indépendance et laisser les gens vivre à leur guise », définition de la politique par Maurice Bardèche. Comme disait l’autre sous-merde, je ne sors pas de là, je n’en sortirai plus.  Pour ce que j’ai compris, les progressistes ont une méchante tendance à en sortir dès que possible, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition. Les fruits qu’ont donné ce triste arbre fondent un jugement qui ne peut être qu’hostile.

 

C’est un peu comme la théorie de l’Evolution ; un auteur qui m’échappe a rappelé qu’elle faisait partie de la vie elle-même, qu’elle n’en était pas un principe explicatif supérieur. Pour la notion de progrès, j’ai exactement le même sentiment. L’homme cherche l’amélioration de ses conditions d’existence de la même manière que son corps adopte naturellement une position confortable, sans y réfléchir, sans Bréviaire militant pour l’aider à être bien assis. S’ajoute à cela ma très vive sympathie, sans doute teintée d’une candeur contre laquelle j’ai cessé de me battre, pour certains courants de pensée néo-luddites.

 

Je n’ai ni assez de raffinement ni suffisamment d’ambition pour considérer avec bienveillance un long processus de réforme ou de toilettage de notre civilisation. A mon humble sens, elle est devenue trop grasse, trop sale, trop gerbatoire pour qu’une douche suffise. Je propose donc de tout casser et de ne garder que ce qui aura résisté aux coups. Et j’admets d’avance toute critique de cette démarche visant sa grossièreté ou son aspect caricatural. Je crois que son succès ne dépend que des moyens que l’on mettra à son service. Casser des vitrines de banques et agresser la flicaille, comme le font les black blocks, est grotesque et infantile ; faire sauter les réseaux informatiques des banques et paralyser les centres de décision de l’Etat, voilà qui a toute mon approbation. La différence entre les deux démarches ? Leur envergure. On passe du cirque de rue à une action révolutionnaire enfin digne de son nom.

 

Or cela suppose de s’attaquer à bien des inventions nées du Progrès technologique et d’une stabilité sociale durable. Nous avons déjà vécu l’effondrement de notre culture et de tout ce qui faisait la distinction entre beauté et laideur, clairvoyance et stupidité. Les structures sociales y ont bien survécu, l’activité économique n’en a pas ralenti pour autant, et l’abjecte situation actuelle pourrait s’éterniser, même avec une populace occidentale causant, pensant et agissant comme la dernière crasse humanoïde du Bronx.

 

Le matériel humain est concassé, malaxé, météquifié par la malaxeuse spectaculaire-marchande, pour causer archaïque. Toutes les tentatives légales pour bloquer ou retarder ce processus de brassage et de réorganisation aberrante du vivant ont échoué. Je suis viscéralement convaincu que seule une catastrophe, une VRAIE, pourrait nous donner la chance de repartir sur des bases saines. Je ne vois pas en quoi la confiance en le Progrès pourrait nous aider dans cette seconde Renaissance, sans laquelle nous sommes, selon moi, condamnés à une éternité de bassesse.

 

Tout ça est totalement bordélique et excède largement notre débat initial, j’en ai peur. Vous me répondrez si cela vous chante. Si vous pondez quelque chose de plus ample sur ledit débat, j’espère que ces quelques objections vous aideront à en faire le tour.

 

Amicalement,

Stag

Commentaires

Nous aurons, nous aussi, un jour, notre propre Al-Qaeda, et nous serons des centaines, des milliers, à offrir bien généreusement protection, bouffe et coups de pouce logistiques à des gens qui iront massacrer en notre nom, sans que ça nous empêche de dormir.

***

C'est déjà le cas au Danemark, où les Hell's Angels, qui se sont donné pour but de combattre physiquement les bandes musulmanes, ont le soutien déclaré de la population "modérée". Les Hell's Angels pratiquent le trafic de drogue, et leur chef est un meurtrier. Malgré cela, un commentateur connu à écrit que s'il le voulait, ce dernier pourrait être élu député sans problème.

http://dk.hells-angels.dk/

Écrit par : Robert Marchenoir | 07/11/2009

Les grands esprits se rencontrant, il y a un débat analogue chez le Pélicastre jouisseur, auquel j'ai apporté ma contribution :

« Une critique d’ordre sémantique [...] : ne qualifions pas les festivistes de modernes, mais de post-modernes. Ne les légitimons pas dans leur croyance qu’ils ont d’incarner le progrès alors qu’ils en sont l’antithèse.

Ensuite pourrons-nous déconstruire le festivisme. »

Écrit par : Criticus | 08/11/2009

Texte formidable, comme beaucoup d'autres ici.

Une remarque en passant :
"Il est vraisemblable que nous ne passions jamais à l'acte de notre vivant. Mais il se passera un jour pour nous ce que connaissent les musulmans dits "modérés" : une majorité passive et pacifique qui héberge volontiers et cautionne tacitement les agissements guerriers d'une minorité d'illuminés qui ne jurent que par le Coran et la kalash. Nous aurons, nous aussi, un jour, notre propre Al-Qaeda, et nous serons des centaines, des milliers, à offrir bien généreusement protection, bouffe et coups de pouce logistiques à des gens qui iront massacrer en notre nom, sans que ça nous empêche de dormir"

Le système est justement conçu pour que dans le cas où une telle extrémité se produisait, les bons citoyens honnêtes et pacifiques s'empressent de dénoncer aux autorités les racistes.
Et pour l'instant, ça marche. Si une guerre civile éclatait, les médias et une bonne partie de la population soutendrait les forces de la métisso-république - ainsi que le reste du monde.
ça changera...mais personne ne peut dire quand.

Écrit par : Nico de Montreuil | 12/11/2009

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