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31/03/2010

DECRIRE OBJECTIVEMENT L'HOMOSEXUALITE EST ENNUYEUX


De Jeunes UDC valaisans gagnent le droit de ne pas être punis en disant que les moeurs sexuelles des homos sont hors-normes.


Et alors ? On se précipite sur son clavier pour inonder les rédactions des quotidiens, les commentaires de blogs et ses cybercagoinces personnelles, de considérations oiseuses sur les homos, amnistié d’avance par la jurisprudence ?  Ca n’a pas commencé d’être drôle que c’est déjà débandant à se pendre. Je remballe mes gags pourris, presque content de n’avoir pas, pour une fois, forcé dans le registre néanderthalien.


J’espère qu’on nous épargnera des tirades sur la liberté d’expression et la correction politique. C’est une victoire pour les Jeunesses Blochériennes et pour elles seules – encore devrait-on parler de « non-défaite », pour être exact. Parce qu’en-dehors de cette anecdote, l’homophilie extravagante du journaliste ordinaire a encore quelques printemps devant elle.


Certes, il est grotesque de se prévaloir si volontiers d’une sexualité subversive, censée choquer les coincés réactionnaires, et de gueuler comme un putois qu’on encule éventre quand des hétéros en prennent acte. Certes-bis, les confettis des guépraydes seraient remplacés par de la chevrotine que ça nous passerait pas le goût du pinot gris pour autant. Mais voilà justement le nœud du problème : elles sont aux homos pas chiants ce que sont au patriotisme enraciné les purs mongols flirtant avec les imams pour faire enrager les rabbins.


D’ailleurs, entre ceux qui se découpent la peau du zgeg et ceux qui se le carrent dans le derche, on a un peu le même sentiment. Qu’ils réduisent au silence leurs représentants autoproclamés et tant l’antipédalisme que la youdiophobie connaîtra une chute de popularité remarquable. Sauf chez les fous d’Allah, mais comme ils n’ont de toute façon rien à foutre ici, la question ne se pose pas : épargnons-leur toute leçon de tolérance, ils n’en auront pas l’usage une fois ramenés chez eux.


De toutes les incitations à la trahison et à l’outrage au bon sens comme aux bonnes mœurs, c’est encore la propagande invertie qui paraît donner les moins bons résultats. D’abord, rien ne dit qu’il y ait plus d’homos de nos jours en Europe que partout ailleurs et à n’importe quelle époque. Ensuite, si les mots « nègre », « bougnoule » ou « youpin » ont pratiquement disparu du vocabulaire Citoyen, « pédé » s’y trouve encore sans chercher trop longtemps. Un coup de sang, une plaisanterie égrillarde, un coup de rouge, et l’insulte surgit, avec un naturel réjouissant. Comme quoi même les fanatiques du C'est-mieux-maintenant ont des limites qu'ils ne franchissent pas.


Sur ce plan-là, ces alliés naturels que sont les féministes et les tarlouzes ont tout à redouter de l’avenir Divers qu’on nous concocte. Sans mâle hétéro blanc à culpabiliser à coups de statistiques sur les maris violents ou de souvenirs de triangles rose, leur survie médiatique est compromise, tout autant que leur sécurité dans la rue. Entre « viol correctif » à l’africaine et pendaison pour non-respect des mœurs coraniques, mieux vaudra ne pas être lesbienne en Occident ce prochain siècle.

Bon, c'est pas comme si on en avait quoique ce soit à foutre, mais c'est intéressant de le remarquer au passage.

Commentaires

Il est assez réjouissant de constater que le paradigme progressiste/bobo/festivus etc. est programmé quasi génétiquement pour s'auto-détruire. En érigeant la "tolérance à tout pour tous" comme Dogme inattaquable de la Nouvelle Epoque Libérée, le système a du mettre en place une intolérance pratique à presque tous les niveaux de la société (Halde, pensée inique etc.) et un flicage quasi permanent doublé d'une propgande à rendre le bon Goebbels jaloux à en crever. Deuxièmement, l'ouverture à l'Autre, en rendant l'Autre intouchable et quasi divin, interdit toute critique de ce dernier, quoi qu'il fasse d'où qu'il vienne, quel qu'en soient ses moeurs. Et comme l'Autre est, dans la situation pratique qui nous intéresse, bougnoulorégressif ou négrotriso, tous les délires féministo-pédaleux n'ont évidemment aucune prise sur eux. Ainsi, ce monde merveilleux, métissé et multicucul plein de beaux négres sublimes et de pédales épanouies n'aura-t-il jamais aucune existence, sauf sur le très restreint périmétre du "Marais", lieux hautement non-représentatif du reste de la réalité sordide (bien que lieu sordide en soi pour d'autres raisons). La fracture progressiste va donc avoir lieu entre ceux qui défendront les "valeurs pédé-féministes" comme summum du Progrès Humain (donc finiront pas chier sur les divers, accusés en retour de "ouacismeeeeeeeeeee") et ceux qui inversement défendront les Mamadou-et-Mounir à tout prix, fasse à la "résurgence de la réaction républicaine souterrainement travaillé par le ouacisme" (accusé en retour d'archaisme anti-progressiste par les folles pro-bitocul).
Cette dialectique imparable commence déjà a montrer ses effets. La "gauche" s'autodétruit donc sous nos yeux eblouis. Nous aurons vécus pour voir ça, quand même.

Écrit par : Hegel | 01/04/2010

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