21/08/2010
CA VA MIEUX EN LE DISANT
Le ouacisme est un mal dont se sentent coupables ceux qu’il n’afflige pas. Comme des Christs de poche cherchant à expier les péchés de leurs semblables. Des femmes de ménages récurant les cagoinces d’autrui, volontaires pour des travaux de nettoyage sans fin. Dans de brefs accès d’honnêteté et de clairvoyance, il s’en trouve pour admettre que le rejet instinctif de l’Autre est inscrit dans les hormones humaines, qu’il faut se faire violence pour ne pas y succomber, et que tant qu’il y aura de la diversité, il y aura de la crispation identitaire. Mais ce destin à la Sisyphe ne les effraie pas du tout : exaltés ou résignés, ils s’attaquent chaque jour à leur dégueulasse entreprise d’épuration éthique et de pollution ethnique.
Coupés délibérément de leurs racines quand ils les connaissent, volontiers en froid avec leur propre famille déglinguée ou trop réac, ils n’éprouvent que rarement, et comme par accident, cet étrange sentiment patriotique qui mêle reconnaissance aux anciens et fierté d’appartenance à une certaine lignée. Reflets négatifs de l’idée grotesque qu’ils se font du xénophobe, ils sont aimantés par l’exotisme, se rêvent gitans, s’inventent nomades post-modernes, et se montrent d’autant plus tendres envers les beaufs et les imbéciles à mesure qu’ils viennent de plus loin. Dans l'oeil du voisin planétaire, la poutre devient une paille. La stupidité, quand elle prend les traits d’un métèque, n’est pas répugnante et à combattre : elle est touchante parce que pure, à l’abri des souillures de l’Occident esclavagiste.
En retour, pour expier son passé, il devra lui aussi être souillé, rabaissé, humilié. Tout est bon pour lui faire ravaler sa fierté. Un Blanc sûr de lui et fier de l’histoire de son peuple est une menace pour la paix de toute la planète, il faut donc le briser, lui apprendre à n’être qu’un individu isolé, à ne se définir que par des doctrines certifiées conformes, des hobbies inoffensifs, un soin pathologique de son apparence, l’accumulation de biens inutiles.
Surtout, il faut lui inculquer la terreur sacrée du « dérapage » : en tout Blanc sommeille un porc nazi, qu’il faut passer tous les jours à tabac pour qu’il ne se réveille jamais. Quand la propagande d'Etat ne s'en charge pas, la presse, le cinéma et la télévision sont là pour prendre le relais. C'est occidental ? C'est pas glop. Si malgré tout, c'est manifestement glop et indubitablement occidental, alors c'est que ça a été volé aux Enfants Du Soleil, un jour ou l'autre.
Le sens critique des épurateurs se calque sur la One Drop Rule : une goutte de sang non-blanc t’en met à l’abri et te permet d’agir et penser quatre fois plus connement qu’une Face-de-craie. Les hooligans ? Des ordures violentes, ethnocentristes, que la police honnie devrait écrabouiller. Les violences et les destructions des hyènes à capuche ? Des manifestes politiques d’une avant-garde révolutionnaire. Les bondieuseries du Vatican ? Obscènes et ridicules à leurs yeux. Les interdits alimentaires archaïques de l’islam ? Pas touche !
Telle est la réalité de l’anti-ouacisme, quand bien même des gauchistes intelligents prétendraient le pratiquer avec lucidité et prise de recul. Il n’a jamais été et ne sera jamais qu’un instrument d’entretien de la Culpabilité Blanche, cette White Guilt dont les anglo-saxons commencent à parler ouvertement, tandis que l’Europe s’arrache les yeux pour ne pas la voir.
Il ne s'agit pas de lutter contre les persécutions de minorités sans défense, de se battre pour que les individus et les groupes soient traités avec justice ; il s'agit de briser psychologiquement les toubabs, de leur inculquer la haine de soi, de les dresser à applaudir la disparition de leur lignée, la souillure de leurs femmes par des conquérants pleinement conscients de leurs actes et de leur portée symbolique.
Un antiraciste est un ennemi de l'homme Blanc. Un gouvernement qui finance l'antiracisme est un gouvernement d'occupation. Une entreprise privée, un média, une personnalité en vue qui s'engage en faveur de la soumission culturelle des Blancs doit être boycottée, sabotée, ruinée. Quiconque nie cette réalité est un malade, un traître, une salope, un vendu, et devrait être traité comme tel.
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PS : It is white cowardice that gave us those facets of that 1964 Civil Rights Act, that went over the top by stifling the movement for self-sufficiency and taking the wind out of the economic sails of blacks, while forcing whites to pick up the slack. It is white cowardice that made possible that outrageously unconstitutional Brown vs. Board of Education Supreme Court decision. And how can we even keep count of the endless Affirmative Action and Quota laws around the land, that have undone any pretense at instilling fairness in society? All gifts of white cowardice. (...) It is whites who fell to their knees in the 1960s, and have never gotten up. What fear of rioting and mayhem can do! And, even when a group declares, WE can do this, but YOU cannot, the whites' response isn't "That's what you think!" but, "Yes, Master, whatever you say." Dr. Laura confirms the three- to four-decade slide into docile obedience.
20:56 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Tout est dit dans l'extrait en anglais : quand non-Blanc avance, c'est que Blanc a déclaré forfait.
Je ne vois pas de concurrence possible, nulle part, ce depuis le XVe siècle. La "progression" du monde non-Blanc n'est expliquée que par le suicide volontaire des Européens, que cette progression se fasse via minorités et communautés (n'est-ce pas) ou via états officiels (Chine, etc).
Cette évidence est à la fois la lueur d'espoir à venir (si reprise en mains) et le dernier clou du cercueil.
L'Européen, c'est le seul sapiens sapiens à aimer sa planète et tous ses habitants ; tous les autres s'en foutent ou détestent l'étranger derrière la colline.
Si vous voulez remplir des sacs poubelles entiers avec votre vomi, je vous recommande de regarder chaque jour de la semaine sur Canal+, à 13h15, la série de reportages maison intitulée « Ne dites pas à ma mère... ». Il s'agit d'une visite d'un pays réalisée par un reporter le tout sous un angle précis ; deux exemples de la semaine passée : une gigantesque tarlouze partie enquêter à propos de la cuisine turque. Suivent 55 mn hallucinantes pendant lesquelles l'individu, totalement azimuté de bonheur, trouve tout génial, super, trop bon, trop sympa, hyper accueillant, magnifique, superbe, souriant... une "banane" (je parle du sourire) comme ça, un teint rosâtre du meilleur effet et une allure générale qui m'a fait espérer la transformation du cuisinier en méchoui une fois sorti des grandes villes.
Deuxième exemple : un abruti parti en Indonésie, avec comme angle le sport. Même topo, tout est formidable, exceptionnel, magnifique preuve d'espoir d'une jeunesse qui mélange paisiblement islam, sport et études. Ah, j'oubliais : cette série de reportages implique systématiquement que le protagoniste principal soit totalement immergé dans son contexte, ce qui est l'exact contraire du journalisme. Ici il joue au foot avec les enfants (bon, ça, encore), là il fait la cuisine avec les autochtones avant de manger avec eux et d'aller pêcher le poisson le lendemain matin, là-bas il s'essaye au tag nocturne à Rio de Janeiro avec les "graffeurs" locaux, plus loin encore Machine entonne un chant guerrier dans une tribu masaï, etc.
Difficile de faire plus con, plus démago, plus "occidental" dans le pire sens du terme. Il y a gros à parier que des "reporters" pareils soient passés directement de la case VIe arrondissement à la case Istanbul, Jakarta, Lagos ou São Paulo, c'est à dire qu'ils n'aient jamais vu le sauvage ailleurs que sur une carte postale, un économiseur d'écran ou un livre cher de photos trop belles (vous savez, ces "beaux livres" au format maousse qui servent à décorer les tables basses). L'air débile et exalté en moins, ces idiots-là sont exactement dans le même trip que les explorateurs-missionnaires humanistes du XIXe siècle.
Écrit par : GAG | 21/08/2010
« Un gouvernement qui finance l'antiracisme est un gouvernement d'occupation. »
À propos : http://www.fdesouche.com/130569-des-fonds-publics-pour-trouver-des-militants-a-sos-racisme-grace-a-martin-hirsch . En remplacement du service militaire, sept « volontaires » pourront donc sauver le racisme (des non-Blancs) aux frais du contribuable hexagonal (blanc dans l'écrasante majorité des cas).
Sept types à plein temps pendant un an, ça va permettre d'abattre du boulot !
Écrit par : Criticus | 22/08/2010
Texte magnifique.
Écrit par : Rictus | 22/08/2010
"Un livre cher de photos trop belles."
Hahaha, très bon.
Cela dit, vous pouvez avoir le même pour une bouchée de pain un an après sa sortie.
Et puis ne cassez pas trop de sucre sur le dos de Sebastiao Salgado. C'est un très grand photographe quand même.
Écrit par : Robert Marchenoir | 22/08/2010
Ce texte, comme ce blog, sonnerait parfaitement bien dans un manifeste.
Tout y est.
Ca peut se vendre "sous le manteau" vous comprenez...
Pensez-y.
Écrit par : Wiwon | 23/08/2010
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