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07/11/2010

L'ESPOIR GLAUQUE D'UNE VIE...

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... qui ne ressemble pas à cette chambre pendant cinquante ans encore.

 

 

Every minute I stay in this room I get weaker. Each time I look around, the walls move in a little tighter.

 

 

Commentaires

Hè, taulier, on me rapporte des histoires de télécommande ici et là...
Ouvre un fil là-dessus.
Et à ce que j'ai lu, t'aurais oublié un seul truc, mais qui conditionne l'intégralité du bordel : le mec qui cause aujourd'hui n'est que la résultante des mecs précédents, cons ou pas.
Du coup si tu changes ceci ou cela, tu deviens autre chose.
Revenir 15 ans en arrière pour rectifier ou éliminer tel truc ne fait pas du toi actuel le même sans tel défaut ou limite, ça fait de toi un mec totalement différent.
C'est le jeu de l'uchronie avec ses deux variantes :
1) je tue par mégarde mon grand-père donc je disparais donc je n'ai jamais pu tuer mon grand-père etc etc (aspirine en supplément) ;
2) mondes parallèles : le futur est nouveau, mais tu y es puisque tu en es l'auteur.
En ce qui me concerne c'est une question que je me suis très longtemps posée, aujourd'hui je m'en fous : je pense que toute vie est ratée par définition d'une part et que je suis aujourd'hui au mieux de mes possibilités puisque toujours vivant, d'autre part.
Je prends ces 6 dernières années par exemple, j'ai fait un nombre incroyable de conneries, parfois avec des conséquences non négligeables. Je ne regrette rien du tout, alors que sur la balance le négatif l'emporte haut la main.
C'est très curieux d'ailleurs ce jour où, sereinement, on se dit « je ne veux pas autre chose ». Alors que tout est merdique.
C'est le point de bascule, le jour où t'as définitivement assimilé le coup de l'herbe plus verte chez le voisin. Tu t'es approché tellement de fois : mais il est en synthétique, leur gazon. Je préfère ma jachère.
Hors contexte je pense que ceci est totalement imbittable pour les deux autres habitués de ton rade. Pas grave, ils sont complètement tarés et bourrés de toute façon.

Écrit par : GAG | 11/11/2010

La perspective du ratage est moins tétanisante que celle de l'avachissement. L'important n'est pas l'atterrissage, c'est justement la chute, se voir glisser sur une pente qu'on n'arrive pas à remonter, ne serait-ce que pour la beauté du geste, pour un ultime reste de dignité, de self-respect, de combattivité. C'est d'autant plus difficile pour qui ne se shoote plus aux poses guerrières, aux slogans et aux camaraderies frelatées.
Perdre peut-être mais ne pas déclarer forfait.

Écrit par : Stag | 13/11/2010

Ah mais chuis bien d'accord : rater pour avoir essayé est bien mieux que capituler par résignation.
D'ailleurs ça me rappelle un MP que tu m'avais envoyé y a des années, tu y disais que tu trouves plus beau le chêne déraciné par le vent que le roseau qui survit en ployant.
Bon sinon de toi à moi l'aspect "pose guerrière et slogan" ton blog et tes interventions ailleurs en sont l'apogée, mais d'une manière subvertie : la fascination pour les terroristes (Unabomber ou l'URL en bas de page), ce côté désespéré/maudit/suicide, une bonne couche de "teenage angst" (Les *Enfants* de la Zone Grise, *Génération* Perdue), l'amour de la musique et du design que-tu-vas-voir-c'que-tu-vas-voir...

Point de vexation dans ce constat, puisque tu restes un des rares sites de la """mouvance""" que je lis. Mais bon, ne te crois quand même pas exempt de références mythiques et de certaines postures :)

(*) http://lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com/archive/2010/02/20/angry-white-male.html

Écrit par : GAG | 13/11/2010

Les commentaires sont fermés.