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22/04/2011

WHITE LOSERS INC.

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If I were a broken back, and you a brace

Would let me lay down and die here, or put me back in place ?

Pro-Pain Make war not love

 

Braillez votre dégoût du choléra, un détaillant en peste vous accusera de cracher dans la soupe. C'est l'idiote morale à tirer des réactions au dernier billet de mamzelle Bouchard, qui l'a signé avant que je ne le fasse et mieux que je ne l'aurais fait.

Choeur des Yakas et des Couilles en Inox Associées : « Jeune croûlante ! Nostalgique amnésique ! Vous préférez le temps des écrouelles et des Ecorcheurs ? Si votre vie pue, c'est que vous êtes malpropre ! Séchez votre morve et payez-vous des vertèbres, ou une sourdine si votre crédit est épuisé ! »

J'avais, à l'origine, rédigé plusieurs pages suintant le ressentiment, la bile et le parfum des tissus cicatriciels. Je ne cache pas grand-chose de mes dégoûts d'ordinaire, mais ces lignes sont ce que j'aurai fait de plus honnête et de plus obscène. La limite entre franchise et exhibition est plutôt élastique, passé un certain stade de désespérance. Un reste de lucidité m'a poussé à expurger un peu tout ça. Question d'hygiène.

 

*

 

Si nous estimons que le présent et laid, et que l'avenir pue du bec, nous n'en trouvons pas le passé sublime pour si peu, et n'avons de culte pour aucun Age d'Or. L'homme est à nos yeux une saloperie, le mongolisme bien plus son propre que le rire ou la raison - rien ne l'arrachera à son amour de la merde.

Cette détestation générale s'accommode très bien de haines particulières, car toutes les déchéances et tous les actes de haute trahisons ne se valent pas. Si l'ennemi de mon ennemi est une saloperie vivante, il ne peut être ni mon ami ni mon allié. La nausée que m'inspire la crouillification de la civilisation ne me masque pas la stupidité des toubabs et leur collaboration enthousiaste à leur propre mise à la fosse. L'imbécile vulgarité des ados androgynes ne rend pas moins odieux le relativisme et le maquignonnage de leurs parents, ni moins embarrassante la confusion des anciens. Ca vous brancherait, un grand-père qui publie Indignez-vous ?

« Personne ne nous doit rien », rappelle Bob Schwarzfuss, sans qu'on puisse lui donner tort. Souffrira-t-il qu'on lui explique quand même une chose ? Nous n'accusons personne de vol mais nous avons quand même été dépouillés. La vie est plus confortable, plus facile, plus longue ? Elle est aussi plus conne, plus dégueulasse, plus avachissante. Nous n'avons jamais eu ni froid ni faim ? La facture de ce luxe est une discipline de suicide, patiemment enseignée par nos parents, nos profs, nos journaleux, nos patrons, nos saltimbanques, nos syndicats, nos prêtres. Voici les entraîneurs qui nous ont préparé à perdre tous les affrontements à venir, à qui l'on devrait reconnaissance et admiration.

*

C'est d'abord contre notre propre faiblesse, nos renoncements quotidiens, nos addictions merdeuses, que nous aboyons à nous déchirer la gorge. L'humiliation de notre condition est la source première de notre haine insensée, et pas notre prétendue ingratitude. Mais nous n'oublions pas que nous avons été jetés dans l'arène sans cuirasse, par des gens qui nous ont fait croire que tout se passerait bien tant qu'on serait polis et patients avec ceux qui, trop malheureux et malchanceux, ne le seraient pas en retour.

Notre éducation : baisser sa garde en signe de bonne volonté, ne pas réagir à l'affront, encaisser le mépris, ravaler sa fierté en permanence, considérer par défaut tout groupe et tout individu comme bon et bien intentionné. Ce dressage a fait de nous des toxicomanes, des paumés, des collabos, des lâches, des avaleurs de couleuvre à la chaîne, des enfants greffés d'une âme de pute.

Nous ne voulions haïr personne, mais on nous a appris à tout accepter, et c'est à force de prendre dans la face le mépris de nos élites et l'instinct territorial de l'Autre, que nous nous retrouvons pitoyablement à faire des moulinets au milieu des poubelles, encerclés par des gens plus déterminés, dressés à se battre et dominer, que personne n'a castrés ni endoctrinés. Violés et désarmés à la naissance par les bons sentiments de nos prédécesseurs, on voudrait qu'on ait la décence stoïque de ne rien leur reprocher !

Nous étions niais, crédules, grotesques ? La dégueulasserie des mensonges reçus et des abus subis n'en demeure pas moins révoltante. Chacun sa merde ? Yep. Voilà le pourquoi de ces billets, exposés à des inconnus, récompensés par des sarcasmes futiles, des louanges imméritées, des commentaires inutiles. Autant de miasmes que notre entourage non-virtuel n'a pas besoin de respirer. Vos yeux sont salis pour que leurs vies ne le soient pas. Le deal est réglo, car rien n'oblige à lire nos conneries, ni à y réagir, ni à s'en souvenir.

*

Il n'a jamais tenu qu'à nous de détruire cet héritage d'acceptation du viol. Nous l'avons fait, avec nos pauvres moyens, en retombant mille fois face dans la fange. Nous arrivons à l'âge adulte tordus, étourdis, handicapés de l'identité. Selon les cas, nous tenons plus ou moins droit grâce à une combinaison variable de divers éléments : colère crachée en permanence, soulèvement de fonte, sports extrêmes, alcoolisation excessive, militantisme, provocations, vandalisme, paternité revancharde, et publication de textes où la honte brûlante de notre passé est distillée pour s'approcher au plus près de son insoutenable pureté.

En découle un discours naïf et infantile, un discours qui n'en est pas un, mais une articulation plus ou moins esthétiques de hurlements d'horreur, de dégoût et d'incompréhension. En les jetant à la face du monde, nous n'espérons ni considération, ni reconnaissance d'utilité publique, pas même une quelconque prise au sérieux. Nous n'en sommes presque plus là ; quand nous n'y serons plus du tout, nous n'écrirons plus, et puis voilà.

Commentaires

En échange d'une vie plus longue et d'un confort discutable (tout est question d'habitude hein; et ce qu'on ignore ne vous manque pas) on nous a arraché l'honneur. Il y a encore une petite centaine d'année, tué en duel un être qui vous avait souillé était chose acceptée.Ce pouvait être très bête, l'affaire pouvait être stupide, dérisoire, ce n'en était pas moins le dernier reste de l'antique honneur. Il y avait aussi une presse et une édition qui accueillait des Bloy, des Valles, des Darien, bref, d’authentiques réfractaires. Nous avons vendu notre âme (on nous l'a vendu mais nous l'acceptons car cette bassesse c'est notre héritage et nous pensons qu'elle nous rapporte "de grands biens" comme ce jeune homme riche qui à cause de sa richesse ne peut suivre Jésus quand tout au fond de lui l'y appelle "et il reparti plein de tristesse car il avait de grands biens".nos "grands bien" sont des années vides en plus...) nous avons donc disais-je vendu notre âme en échange d'une vie plus longue et moins dangereuse. "On" nous protège, nous soigne, nous maison de retraite et nous incinère, on nous tient par la main du berceau à la tombe. Lorsqu'on lit Talleymand des Réaux, on voix que pour les gens de ce 17ème, un bon duel était une chose courante, qu'on ne tolérait rien de ce qui puisse souiller votre âme etvotre être social. Accessoirement on apprend aussi en lisotant de droite à gauche qu'à la même époque d'anciens valets devenaient duc et pair et que l'"ascenseur social" n'a pas attendu la république, j'en parlerai un jour sur Ilys car décidément qu'est ce qu'on peut avoir une vision faussée de cette époque qu'on pense gouvernée par une caste hermétique alors que Saint Simon, lui, parlait de "ce hideux siècle bourgeois" tant il y avait de fils de boulangers, voir de fils de cochers qui finissaient très haut. L'honneur n'était pas réservé aux puissants -voir la puissance des guildes, écoutées des parlements et du roi même. Et je ne parle pas de la promotion par l'Eglise. En tous les cas, et c'est la substance de ce com, on trouve dans toutes les Mémoires et correspondances de ce temps une tout autre appréciation de la vie. Privée d'honneur elle n'est pas tolérable ni tolérée. On préfère la risquer et risquer tous ses biens que se laisser briser la colonne vertébrale. Bien sûr, cette éthique ne pouvait être celle de tous. Mais de par la promotion existante tous pouvaient un jour, dans leur descendance, y accéder. Et il suffisait à n'importe quel ruffian d'entrer dans la soldatesque pour avoir le droit de défendre l'honneur du costard, et son droit à porter l'épée -c'était même son devoir que de le défendre. Alors bien sûr, il n'y a pas d'époque sublime et le goujat irrémédiable qu'est tout homme a toujours régné. Mais quand même, il y avait cet autre état d'esprit. C'est frappant à la lecture aussi bien d'un Retz, d'un Réaux qu'à celle des mémoires des généraux napoléoniens , littérature plus tardive. La société ne concevait pas qu'on vive déshonorée. Et si il y a cent ans tous les notaires et banquiers en faillite ne se suicidaient pas -mais beaucoup le faisait – s'ils fuyaient en Belgique, au moins éprouvaient-ils la nécessité absolue de faire disparaître leur mufle, au contraire d'aujourd'hui; et leur parentèle se sentait déshonorée, certains allaient jusqu'à se ruiner pour rembourser les malhonnêteté du frère qui a levé le pied. C'était aussi l'époque ou un plagiaire restait un type fini auquel on ne serrait pas la main. Alors oui, la tripe humaine fut toujours basse, mais on essayait d'étayer ça, de mettre des tuteurs à la colonne vertébrale. Peut être parce qu'on ne s'aveuglait pas sur la nature humaine. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Être bas, débobiner ses souffrances les plus privées, intimes, à la télé vous vaut d'être applaudis,et une érudite comme Romily nous parle de sa gentille maman -quel érudit du 19ème aurait seulement pensé à faire ça ? Vous voyez Michelet ou Taine consacrer un livre à sa maman ou son papa ? Non, ces gens là étaient pudiques naturellement. Aujourd'hui on se tartine l'intimité sur la biscotte télévisuelle qui fleure drue la merde.
Bon, ce n'est qu'une réaction. Comme vous le dites, ces coms n'ont pas le moindre intérêt. C'est un expectoration...

Écrit par : Restif | 22/04/2011

Le manque de civisme, la grossièreté, la vulgarité et l'égoïsme sont d'autant plus conseillés par la société qu'ils alimentent son moteur.
Je fais la fête quand je veux, où je veux, avec qui je veux, le temps qu'il faut. Je dérange, je nuis, je fais chier, je viole, j'écrase, mais pendant ce temps j'achète, je consomme, je fais tourner le bordel.
Je je je.
Entourés d'adolescents quinquagénaires, de machins mollassons totalement indifférenciés, d'über imbéciles dont l'ensemble de la palette gustative a été créée par des media et de la pub.
Expectorons, expectorons, il en restera toujours... bah.

Écrit par : GAG | 22/04/2011

Le magique mai 68 comme critère explicatif quasi-unique de la décomposition et du délitement de l'époque, ne peut suffire, s'il ne remet pas violemment en cause l'oligarchie libérale, qui débouche sur des propos de ce style...

"Je ne crois pas qu'il faille faire de l'immigration légale liée au travail un problème (...) Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et profite du métissage."
Laurence Parisot, présidente du MEDEF, entretien paru dans le Monde du 16.04.2011.

...ou de ce genre, d'un jésuitisme tout jacobin...

" Nous servons de la viande halal par respect pour la diversité, mais pas de poisson par respect pour la laïcité. "
Roland Ries, maire de Strasbourg, digne représentant de la gueuse vérolée qui schlingue à dix pas.

Il y a pourtant de quoi se faire les dents, pour une jeunesse énervée. Ce ne sont pas les cibles qui manquent. Marie-Thérèse devrait savoir qu'une bonne émeutière se sert d'une image comme une amoureuse d'une fleur... et foncer dans le tas. Mais Marie-Thérèse n'est pas une émeutière, elle veut juste sentir bon.

Écrit par : Danny | 22/04/2011

Entretien avec Robert Dun.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune aujourd'hui ?

Fortifier son corps, acquérir de l'expérience de survie dans la nature, se prémunir contre le chaos, la famine, les agressions de ventres creux. Fortifier aussi son âme en accédant à une vision de la vie libérée des limites du temps des religions du désert, et retrouver l'ampleur de vision des asiatiques, Hindous et Chinois notamment. Je lui donnerais enfin le conseil d'oser vivre envers et contre tout, donc d'oser fonder une famille et d'avoir des enfants. Ceci implique d'acquérir les moyens de se faire une place vivable dans le monde actuel, combat qui n'est pas gagné d'avance. Je répète depuis trente ans que l'effondrement incontrôlable est imminent à l'échelle du temps historique, mais à l'échelle du temps de la vie humaine, ce peut être dix fois le temps de mourir de faim. Il faut donc à la fois penser grand et être réaliste.

Pour vous le moteur de l'histoire a-t-il été davantage la lutte des classes ou la lutte des races ?

Les deux luttes existent et se mêlent le plus souvent. (...)
La survie d'une société a deux exigences : l'existence d'une élite suffisamment nombreuse; le fait que cette élite ne soit pas coupée du peuple. Ce second point faisait partie de la sagesse politique de la SS. Hormis eux, je ne vois dans notre siècle que les médecins aux pieds nus de la Chine maoïste pour répondre à ce critère.

Écrit par : Danny | 22/04/2011

White riot
I wanna riot
White riot
A riot on my won

Écrit par : Nazi | 22/04/2011

Vous êtes juif défroqué, Danny ?
Avec un tel pseudo...

Écrit par : GAG | 22/04/2011

.. "on my OWN".. pauvre cloche.

Écrit par : Youpin | 22/04/2011

"Vous voyez Michelet ou Taine consacrer un livre à sa maman ou son papa ? "

Tout sous-homme qui ose employer ces termes -papa ou maman- mérite l'éviscération en place publique et la viol répété de sa femme et ses enfants. Non, mais.

Écrit par : Duc de Guise | 22/04/2011

A riot with Wiwon

Écrit par : GAG | 22/04/2011

Je noterais juste que Caraco, qui n'est pas un tendre ni un laudateur de nos temps fort peu glorieux, a écrit un "Madame Mère est morte (aka Post-mortem)" fort lisible. Evidemment, c'est un traumatisme total.

Écrit par : Duc de Guise | 22/04/2011

"Tout sous-homme qui ose employer ces termes -papa ou maman- mérite l'éviscération en place publique et la viol répété de sa femme et ses enfants. Non, mais."
Je suis assez de votre avis mon cher balafré, et j'ai d'ailleurs failli mettre ces exquises syllabes entre guillemets. Mais précisément, je voulais souligner tout l’écœurement que provoque en moi le sirop poisseux de douceâtrerie que nous déverse la Romilly (qui, accessoirement soit dit, en passant, n'est pas Dodds ou Peter Brown. L’idolâtrie des médias pour les quelques éléphants blancs de la recherche qu'ils ont élus, et ce dans des domaines dont ils ignorent tout, m'a toujours fait rigoler. A côté existent des gens tout aussi bons, si ce n'est meilleurs, mais eux restent dans l'ombre des centres anthropologiques comme ce type merveilleux avec lequel j'ai travaillé Aristophane, qui faisait cours à Paris et Berlin et connaissait le byzantin comme son grec ancien).
Bref, il fallait, très affable plus-grand-mort-que-vivant, entendre "maman, papa" avec le ton qui va avec, c'est à dire les syllabes bien détachées, très articulées, scandés d'une petite voix de tête (à claques) un poil aiguë. J'aurais dû mettre son "gentil papa" sa "mignonne maman", c'eut été plus clair.

Écrit par : Restif | 22/04/2011

Personne n'a pris l'honneur de qui que ce soit. Si vous voulez défier les gens en duel, c'est toujours possible.

J'en reviens à mes comparaisons météorologiques, mais pour moi, c'est comme si vous disiez que les alpes avaient été rasées, alors qu'on a juste un été pourri qui décourage un peu d'aller marcher et dormir dehors.

Écrit par : LeCalmar | 22/04/2011

Mais oui, bien sûr, on peut toujours tuer son homme comme en 1900 il n'y aura pas de problème...

Écrit par : Restif | 22/04/2011

Jacques Roubaud que je n'aime guère à cependant écrit un livre attachant et terrible sur la mort de sa mère "quelque chose noir". Je trouve le titre hideux, mais pour cette unique fois, la substance même de l'écriture de ce mathématicien poète qui m'emmerde habituellement, m'a touché.
et sinon, je ne suis pas contre le sorties de route quand elles sont originales. Dumézil a écrit un fort cocasse et derrière son voile isiaque de cocasserie fort subtile "jeu" en prose, une "sotie" : "Le Moyne Noire en gris dedans Varenne"
Pour ceux qui aiment le Jeu, mais type jeu de l'oie, c'est fascinant.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhren_0181-6799_1986_num_23_1_1536

Écrit par : Restif | 22/04/2011

C'est ce que je dis: il pleut.

Aller marcher sous la pluie, ou très tôt un lendemain de beuverie général, c'est d'autant plus satisfaisant qu'on ne croise personne, que les autres sont dans un état extrêmement inférieur au nôtres, même si les conditions sont les même pour tous (à part les quelques uns qui se font survoler en permanence par un zeppelin)

Écrit par : LeCalmar | 22/04/2011

Cher GAG, je ne voudrais pas ironiser sur le vôtre... mais j'ai appris à vous connaître... et même à vous apprécier, vous, un fidèle parmi les plus fidèles de la zone grise. Un ancien débat autour du rock des années 60, dans lequel Stag ne sauvait quasiment que les Who - Stag n'étant pas nécrophile c'est bien connu - m'a fait remarqué votre foudroyante réactivité. A l'époque je m'applelais Ns, tout un non-programme, mais ça, vous le savez déjà. Alors parler de mon pseudo, ce serait s'impliquer plus que nécessaire et s'empêtrer dans la fosse à potins, qui se transforme très vite, vous en conviendrez, en fosse à purin.

Alors, juif ? juif défroqué ? Aucun secret à ce sujet. Contrairement aux juifs, je ne suis pas un sniper ivre, quand je tire, j'essaye de ne jamais rater ma cible.

Ivre, je le suis après, en compagnie de la bande de gais lurons qui m'accompagnent. Dans un pays de vignobles luxuriants comme le mien, pas la peine d'avoir attendu de lire La Grande Beuverie de Daumal, pour se sentir naturellement disciple de Bacchus.

Écrit par : Danny | 22/04/2011

"La Grande Beuverie de Daumal"

En voilà une bonne référence !
Ya pas que des cons sur ce blaugue !!

Écrit par : Naziyoupin | 23/04/2011

D'accord, mais finir dans les bras de Gurdjieff, quand même..où nous mènent les pentes du mont analogue...

Écrit par : Restif | 23/04/2011

Certes, certes, au moins c'était pas le PC comme Tzara ou Aragon... ni la piquouse finale comme Gilbert-Lecomte, ou le suicide comme Rigaut ou Drieu.
"Le Grand Jeu" mérite d'être relu.

Putain. Voilà les mecs qu'il y avait, il y a quoi, 70 ans, en France, comme "écrivains"... qu'on compare ce petit échantillon de rien du tout avec la soushommerie contemporaine. Et qu'on vienne pas nous dire qu'il "pleut". Non, c'est le déluge, et il faut que tout disparaisse.

Écrit par : Naziyoup' | 23/04/2011

"En découle un discours naïf et infantile, un discours qui n'en est pas un, mais une articulation plus ou moins esthétiques de hurlements d'horreur, de dégoût et d'incompréhension."

Ces "hurlements d'horreur, de dégoût et d'incompréhension" sont en effet essentiellement esthétiques car ça n'empêchera pas le petit bébé d'advenir... gazou gazou

Écrit par : Paraben | 23/04/2011

Il ne faut PAS procréer.
C'est une expérience horrible que la MULTIPLICITE de tous ces humains partout. un cauchemar. C'est abominable.
On est RIEN au milieu de tout ça. et tu veux rajouter un gosse?
Le pauvre enfant se trouve pris là-dedans et il n'aura pas d'autre alternative que se conformer à l'infâme socius. c'est du délire pur.
et en plus il finira par crever.

Écrit par : Paraben | 23/04/2011

Bon je sais il y a "la femelle" qui veut qui réclame, l'appel des ovaires, épanouissement maternel etc..
Mais il faut lui faire entendre raison. Elle doit se sacrifier à l'amour pur, et renoncer au bébé.
l'amour pur entre l'homme et la femme. ça existe bordel.

Écrit par : Paraben | 23/04/2011

Gurdjieff fait partie de ces pures salopes qui méritaient de se faire sodomiser par leurs putasses de disciples à la fin de leur vie précieuse, quand ils sont vieux.
Cet enculé de Gurdjieff a passé sa vie à induire en erreur les humains qui l'ont suivi.
Ce n'est qu'un fils de pute. Il n'est pas honnête.
Ce genre de pourri très spécifique et très rare devraient s'apercevoir à la fin que tout leur discours c'est de la merde. Mais non ils persistent dans le mensonge.
enculés pourris pipi

Écrit par : Paraben | 23/04/2011

Ah, Gilbert -Lecomte... Le Grand Jeu, je l'ai toujours préféré à la Révolution surréaliste.EZt je n'aime pas Tzara qui a beaucoup piqué à Hugo Ball. vous me donnez l'envie Naz'youp (frère de Aaron-SShébreux ?) d'emporter avec moi dans le train demain L’évidence absurde, trouvé par la grâce d'un tolku converti à Lucrèce chez un bouquiniste en échange d'un peu de sang qui ne manquera plus à la personne.
La biographie de Jean Philippe de Tonac n'est pas terrible, terrible, mais on y trouve d’intéressants renseignements.
http://www.cles.com/dossiers-thematiques/cultures-du-monde/xxieme-siecle-les-visions-de-34/article/rene-daumal

Ah, oui, aujourd'hui...Nulle quête en eux, nul sens de l'absolu. Je préfère encore un voyant dur avec lui même qui va jusqu'à Gurdjieff parce qu'il tente de comprendre le pourquoi des apparences que toutes ces larves qui jamais ne risqueront rien. Nous voulons des êtres de fièvre, qui grelottent et transpirent dans l'athanor de l’expérience. Les écrivains en pantoufles à la langue de limace...Non. Vraiment, aujourd'hui voit le règne des ténias dans le monde excrément, le monde des faux, des plumes en skaï, des nanificateurs. Époque jivarotisée, petites voix criardes, indécentes, de plus en plus bruyantes parce que de plus en plus nombreuses, étouffant notre silence, et l'espérance du feu. Marcher quand même...

Écrit par : Restif | 23/04/2011

Heidegger aussi n'est qu'une vielle bique d'enculé ,

ce rat baisait la tête blonde des étudiant pédés qui venaient à ses cours pour lui sucer la bite (je sais c'est facile)

mais à 60 % il raconte n'importe quio et tous ces pédales d'étudiants pédés nazis venaient l'écouter et se branler et lui sucer la bite déjà sucé par hannaht arrenth.

ces philosophes universitaires sont des merdes. on peut rien faire pour eux à part les enculer. et encore c'est pas gagné.

Écrit par : Paraben | 23/04/2011

Tu ramènes tout à la culture tu es quasi débile Restif.
Tu es complètement aliéné : on peut rien faire pour toi.
va baiser un phoque ou un nègre ou un bicot un musulman

tous ces bicots et ces negros me font chier

on les accueille trop

Écrit par : Paraben | 24/04/2011

Aujourd'hui il faut se fader l'arabe crâneur qui vient charrier le blanc sur la meuf facile ou je ne sais quoi ... vous comprenez que c'est parfaitement impossible.
Et le blanc est complice bien évidemment, il sourit à l'arabe.
Il n'est absolument pas question de mettre fin à cet "échange".
Nous observons. Nous sommes sévères dans nos observations.
(bien sûr car nous sommes frustrés et plein de ressentiment)
(on veut en voir un paquet crever)
(merci :))

Écrit par : Paraben | 24/04/2011

Il faudrait rappeler aux arabes et aux noirs qu'ils sont fait pour obéir.
A Allah par exemple.
Nous les blancs on a réussi à s'émanciper de la terreur de dieu.
Et vous les négros ?
vous pouvez en dire autant ?
et on doit en plus vous aider ??
(je chie sur les blancs, ces sous-nègres)
(le juif est une saloperie anthropologique)

Écrit par : Paraben | 24/04/2011

Il faut du surhumain ou du démoniaque (pour contrer le réel).

Sur le plan humain pas d'issue (sempiternelle martyrologie plus ou moins bien gérée)

EVIL

Écrit par : Paraben | 24/04/2011

Je veux dire on se fait tous mettre par le réel.

Comment baiser cette salope en tant que sujet ?

Si c'est impossible pas la peine de naître.

putain bordel

Écrit par : Paraben | 24/04/2011

Pardon de signaler le texte écrit par Robert Marchenoir en réaction à celui de Marion Messina :

http://didiergouxbis.blogspot.com/2011/04/robert-marchenoir-lu-marie-therese.html

et la réponse de la demoiselle :

http://didiergouxbis.blogspot.com/2011/04/de-la-bergere-bouchard-au-berger.html

Écrit par : Didier Goux | 24/04/2011

@Paramerde :

Ferme ta chebou, Curval.

Écrit par : Youpin | 24/04/2011

@ Rabbi Shalom : Arf ! Je me disais aussi que ça me rappelait quelqu'un...

Écrit par : Stag | 24/04/2011

Personne ne viendra éponger nos larmes, alors que l'homme blanc chouine, les tropiques continuent à avancer.

Exemple concrêt avec Miss Irlande qui vous crache à la gueule et en toute gentilesse.

http://fascismefun.wordpress.com/2011/04/25/we-don%e2%80%99t-need-others-approval/

Écrit par : Fascisme Fun | 25/04/2011

"Arf ! Je me disais aussi que ça me rappelait quelqu'un..."

Béh ! Oui... il te fallait le sous-titrage, l'ami ?
C'est comme Youpin/Nazi, on voit rapidos qui c'est :)
C'est cool, les années passent mais les vrais déglingos restent !
J'aime cette famille virtuelle de dégénérés.

Écrit par : GAG | 26/04/2011

Paraben :
"I'm a sick boy and there's no cure"
http://www.youtube.com/watch?v=eAqeA5Hc0K4

Écrit par : GAG | 26/04/2011

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