10/11/2011
DE LA NOBLESSE DU COUP DANS L'EAU
Est-ce Mézigue qui consacre trop peu de temps et d'attention au grouillement humain qui occupe l'espace entre le taf et ma caverne ? La déprime générale qui découle d'un automne qui déboule d'un coup avec brume et bagages après un interminable été indien ? Ou la lassitude qui s'installe face au bon dos du nazislamisme, qu'on peut dégobiller entre gens présentables ? Une conjonction de ces trois facteurs doit expliquer le peu de chambard consécutif aux déclarations de Maître Marc dans La Catin de ces derniers jours. On s'habitue à tout, faut dire.
Et puis, s'il ne détrônera jamais Saint Adolf (y a comme ça des classiques éternels, pareil que pour Motörhead ou Slayer, sans concurrents imaginables parmi la nouvelle génération de métalleux), il remplit quand même pas mal son rôle de remplaçant. Exotique, hirsute, guttural, hostile au filet mignon et à la syrah, antiféministe, franchement, vous trouvez quoi à y redire ?
En plus, certes ça n'ochvitze pas de Juifs, mais ça trouve qu'en ochvitzer est un plaisant projet, ou ça estime que personne n'en a jamais ochvitzé du tout. Ne faisons pas la fine bouche : les scénaristes du porno-cirque mondial ont correctement fait leur boulot. Les Indiana Jones du futur n'ont pas fini de casser de crouille à Olivoude.
Oubliez son couvercle capillaire et ses manières de duchesse : sous ses atours baroques, il a de la gueule, Maître, une putain de prestance, la précision lexicale et la puissance allégorique d'un missile sol-air. Quiconque goûte la beauté de la langue française doit s'incliner devant la maîtrise dont il en fait preuve. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait remarquer d'ailleurs, et ce jusque chez les Hexagonaux. Léonidas et Martel, vous excuserez du peu, niveau références, ça pose quand même son lessiveur, entre nous. Et en remettre une couche sur le même thème dans le plus épais baveux de Romandie, en légitimant carrément la coranite aiguë, chapeau, casquette et casque à boulons.
Est-ce suffisant ? Est-ce très honnête ? Apporte-ce la moindre eau potable à notre méchant moulin de Blanchouilles affranchis de toute honte héréditaire ? NIET.
D'abord, des fantaisies théologiques de chameliers ne peuvent pas faire peur à un athée conséquent, elles peuvent au mieux lui inspirer du mépris, du dégoût, voire de la pitié s'il est dans de très bonnes dispositions. Leur popularité est regrettable mais comment vous dire ? C'est sûr que si vous vous mesurez à elle couché sur le ventre et la tête dans le purin, Mimi Mathy aura l'air plus grande que vous ; filez-lui un couteau à beurre et elle aura même l'air menaçante. Prenez la peine de vous relever, de chausser vos plus belles paraboutses et de lui viser le blair, puis refaites vos calculs. Côté angoisse, ça risque d'être beaucoup plus tolérable que prévu.
C'est assez clair comme ça ou il faut que j'insiste lourdement ? Précision au gros stabilo pour ceux qui n'ont pas suivi : la force de subversion de l'islam en Occident ne dépend que de la lâcheté des autochtones. A ce jour, on dirait bien que cette salope d'Europe s'éclate bien à servir de tapis de prière ; qu'elle retrouve un tout petit chouïa de dignité et vous la verrez voler par la fenêtre, la poussière de croyants de mes deux qui le recouvre, ce putain de tapis volant !
C'est assez pareil, somme toute, avec l'industrie lacrymale ochvitzoise, d'ailleurs. Mais c'est un autre coin de désert, ne nous égarons pas.
Ceci pour dire, puisque personne d'autre ne le dira, que certes Maître Marc a posé ses burnes sur le coin du zinc, avec son élégance foudroyante habituelle, et que ce geste de défi est à savourer sans modération. Mais qu'aucun patriote sincère ne s'y fourvoie : la gonflitude phénoménale des barbus (celle des enturbannés décalquant celle des empapillottés) ne constitue pas une menace sérieuse pour l'Occident - elle n'est qu'un symptôme de sa décrépitude.
Les barjots de l'alcoran ne sont pas une armée conquérante prête à envahir une civilisation saine mais distraite : ils sont les nécrophores qui s'engraissent sur la carcasse d'un monde blanc qui s'est suicidé. Que se produise une miraculeuse résurrection, et ils seront balayés comme de pauvres pellicules sur une épaule négligée.
Pour faire exploser un double phallus phynancier nouyorkais, il faut déjà pouvoir grimper dans un avion à destination du Yankiland, s'y établir, s'y fondre dans la masse amorphe, y créer ses réseaux. Si vous ne pouvez pas poser une pointe de babouche en-dehors du périmètre de votre gourbi, ce genre de plaisanteries aériennes devient matériellement impossible.
Il n'y à pas a légitimer la trouille d'aucune espèce de maladie. Il n'y a pas même besoin de mobiliser les larbins de la presse pour promouvoir des campagnes de vaccination : la quarantaine suffit amplement.
La dénonciation des outrances de l'islam, les arguties imbéciles sur sa nature "intrinsèquement" mauvaise (comme si les autres monothéismes puaient moins de l'entrefesse!), toutes les clowneries d'un Geert Wilders ou d'un Théo Van Gogh - RIEN de tout cela ne nous concerne. La renaissance de l'Europe ne passe pas par une sécularisation de l'islam, ni par l'écrabouillement des jihadistes. Les causes de notre effondrement culturel, spirituel et ethnique sont avant tout INTERNES. Les chacals qui en profitent sont méprisables et devront le payer un jour si le concept bizarre de "justice" visite un jour notre monde, mais ils ne sont pas des assassins, juste des parasites opportunistes.
19:27 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Oué, oué : couillu et clair, sans détour.
Dans l'encadré, du moins.
Alors pourquoi donne-t-il dans l'intervioue l'impression de se payer un billet pour la sortie de secours avec son : "Mais il y a un islam éclairé, celui des Lumières. Je suis conscient de la dette que nous avons à l’égard de l’Islam. Au Moyen Age, les Arabes ont traduit tous les textes grecs qui sont le fondement de la civilisation occidentale. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, nous pouvons lire Aristote. " ?
Je me fous un peu de la réponse, je ne pense pas que tu l'aies. C'était pour dire. Surtout que c'est une grosse tarte à la crème, son "Islam-des-Lumières-traducteur-d'Aristote", à peu près analogue à ça :
http://www.youtube.com/watch?v=MApVs3A2wI4&feature=related
(mais là, ils ont chargé la mule au-delà du PTAC...)
Écrit par : Côte-Rôtie | 10/11/2011
« Je suis conscient de la dette que nous avons à l’égard de l’Islam. Au Moyen Age, les Arabes ont traduit tous les textes grecs qui sont le fondement de la civilisation occidentale. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, nous pouvons lire Aristote. »
On n'a jamais arrêté de lire Aristote *dans le texte*, pour la bonne raison que l'Empire romain d'Orient en était le dépositaire jusqu'à sa toute fin.
Il n'y avait rien de caché ni d'enfoui, et ce pendant une bonne quinzaine de siècles : il suffisait d'aller à Constantinople ou de consulter les traductions qui n'ont jamais cessé d'être disponibles dans les bibliothèques européennes.
Le coup des Arabes transmetteurs du savoir européen ancestral est un puissant somnifère qui ne tient pas une étude historique même superficielle.
Du reste l'histoire de l'Islam conquérant (dans toutes ses formes, et elles furent nombreuses) est précisément celle d'un antagonisme profond avec le fond culturel européen (occidental ou oriental) : il n'y eut pas toujours de guerre ou de bataille, mais incompatibilité durable sans aucun doute.
Quant à la chute dudit Empire romain d'Orient, elle est due à Venise ; comme quoi, et ça va dans le sens du billet, on n'a jamais eu besoin de qui que ce soit pour s'annihiler entre blancos.
Écrit par : GAG | 14/11/2011
je t'arrète tout de suite , l'ami
"les chacals qui en profitent..."
les chacaux !
un chacal , des chacaux , merde !
un portail ,des portos !
mais l'inverse ( les mots en "au" au singulier , devenant en "al" au pluriel) se vérifie aussi
contre-exemple ; un trousseau , des trous sales
Écrit par : kobus van cleef | 14/11/2011
allez j'en remet une couche
aristote a toujours été lu en occident
crouillats , pas crouillats , bibliothèque d'alexandrie, pas bibliothèque d'alexandrie ( qui d'ailleurs ne siégeait pas en ratonistan , mais en egypte , chez les coptes , descendants des pharaons et des felhas du nil , coptes qui , actuellement subissent la submersion démographique des sauterelles du sud)
relire sylvain guguenheim "aristote au mont saint michel "
Écrit par : kobus van cleef | 14/11/2011
Cher Kobus,
Je vois que nous sommes raccords.
Cependant et c'est là une des surprises amères que réserve la dure voix de la science, l'assertion qui veut que les Coptes soient les seuls descendants des Égyptiens antiques ethno-racialement parlant est malheureusement fausse.
Ou plus exactement, elle est exacte mais réductrice : des études récentes concernant les haplogroupes (partie de l'ADN masculin) ont montré que les Égyptiens d'aujourd'hui, coptes ou musulmans, partagent les mêmes origines génétiques.
Cela n'a rien d'étonnant au fond : les Coptes ont utilisé l'exclusivité supposée de leur lignage prestigieux à des fins identitaires alors que les autres Égyptiens -pourtant ultra-majoritaires- ont embrassé à plein l'acculturation typique des pays soumis à l'Islam.
Autre exemple, tout à fait comparable : les Maghrébins qui se disent eux-mêmes "arabes" ont presque exactement les mêmes haplogroupes que les Berbères. La différence n'est que culturelle : là où les uns ont adopté la langue arabe, l'islam et un nouveau mode de vie, les autres ont conservé leur langue, leurs croyances (devenant ainsi des sortes de "marranes" musulmans) et leur mode de vie (montagnard ou désertique).
Ce qui fait froid dans le dos avec le recul : cette acculturation, totale, volontaire et *revendiquée* (dites à un Maghrébin arabophone qu'il est génétiquement resté un Berbère, vous serez reçu) peut tout à fait arriver ailleurs, et massivement. Si vous voyez ce que je veux dire.
Écrit par : GAG | 14/11/2011
@ gag
autant pour moi
la génétique , j'ai pas beaucoup aimé dans ma folle jeunesse
mais je veux bien m'y remettre
Écrit par : kobus van cleef | 15/11/2011
Kobus
je ne faisais que rapporter des résultats simplifiés, je n'y connais rien non plus en génétique
mais cela ne grève en rien mon commentaire
sinon et c'est là aussi un point fondamental : dans le cas des Coptes vous avez donc une population qui revendique descendre des Pharaons, donc comme les autres Égyptiens musulmans
la différence étant dans l'aspect *déclaratif* de l'identité
on est donc parce que l'on est *et* parce qu'on le sait *et aussi* parce qu'on le dit
par exemple un ricain contemporain descendant de ritals arrivés début XXe siècle peut "redevenir" totalement italien (1) s'il le *souhaite*
(1) par la langue, la nationalité et l'environnement spatial, le reste il l'a déjà ; et encore, beaucoup parlent encore rital
Écrit par : GAG | 16/11/2011
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