03/01/2012
DANS L'CUL LULU
Il semblerait qu'une des causes de consultation embarassante aux urgences, à base d'objets coincés dans des trous de balle où ils n'ont guère leur place, soit un réflexe d'aspiration d'une poche anale, du genre à gober ce qu'on y enfonce trop loin et à ne plus lâcher la chose une fois le stade fatal passé...
C'est cette image raffinée qui vient à l'esprit en observant la course au pire que pratique la gauche, à soutenir avec conscience et constance ce qui se fait de plus dégueulasse au nom de ses propres supposés idéaux.
La poche anale idéologique socialiste a tout aspiré. Leur passion irrationnelle du pilpoul, leur hostilité à tout bon sens, toute humanité et tout pragmatisme, les condamnent à cette spirale de surenchère. De même que les toubabs n'en feront jamais assez en matière de soumission aux yeux des métèques conquérants, les gauchiasses trouveront toujours une manière de pousser plus loin encore leur relativisme moral déjà bien à la masse. L'ancienne gauche prolétartienne a déjà partiellement accompli sa réincarnation au sein du mouvement écolo, et il serait surprenant que l'absurdité "antispéciste", encore un chouïa minoritaire et anecdotique, ne finisse par y trouver des échos très officiels.
Tout est égal à tout. Tout est dans tout. Ce qui est en-haut est comme ce qui est en-bas. T'es qui pour juger.
On n'a pas encore pris la mesure de la pertinence de la notion d' "idées chrétiennes devenues folles", franchement - chez les chrétiens on cherche le christ dans les ordures du tiers-monde, en compagnie des gauchistes qui y creusent à la recherche de la nouvelle Classe Ouvrière. Sauf qu'au bout d'un moment, même un catho complètement déjanté aura quelques réflexes de vomissement à l'idée de voir l'image de son Rédempteur dans le prolapsus suintant d'une Drag-Queen mal blanchie. Pute accomplie, sans aucune dignité ni instincts par discipline de parti, le gauchiste viendra y faire des bisoux Citoyens, parce que juger c'est nazi.
Le culte du Progrès, c'est le nouvel évangile, le Troisième Testament d'un dieu sans tête et sans nom. Les cathos bien-dans-leur-époque le savent et on a mal aux yeux de voir la souplesse pornographique dont ils font preuve pour passer à la Foi 2.0 sans renoncer complètement à leurs manies monothéistes originelles.
S'il reste la moindre parcelle d'intelligence, de dignité et d'humour chez les gauchiasses, leurs quelques
représentants l'ont profond dans le fion. En même temps, s'ils lisaient un peu Jean Cau, ils auraient compris depuis longtemps la nécessité d'abandonner ce vieux rafiot sectaire.
Sauf que. Dans les deux cas, on est au-delà d'une question de convictions, qu'il suffirait de renier pour s'en libérer. L'incapacité de reconnaître la laideur et l'absurdité est la fille naturelle du socialisme, lui-même bâtard renégat de l'église, tout cela est entendu. A quoi bon s'attarder sur ces histoires de famille ? Le mal est fait, le processus démoniaque engagé, dépassant les forces et les bonnes volontés qui demeurent.
Prenez le rejet formel et radical du christianisme chez certaines branches de la famille faf. Notre état misérable, la faute à l'autre youp' des dunes, und so weiter. Voui, et puis ? Comment vous extirpez d'un continent l'influence d'une secte présente depuis deux millénaires et qui s'est alliée à aux Etats les plus puissants de son histoire pendant des lustres ? Vous pensez qu'on y échappe juste avec une promenade à poils dans les bois et des simagrées de rituels qui ne signifient plus rien pour qui ne les a pas découverts chez un bouquiniste ésotérique ?
Chrétiens et socialistes ont, eux, des livres sacrés, des prières, des idéaux pour leur permettre de rationaliser leurs douleurs anales, se trimballer des armoires normandes dans l'entrefesse ne leur pose pas de problèmes particuliers - mais nos culs à nous n'ont pas demandé un tel traitement. Nous n'avons pas les outils chirurgicaux pour le faire. Ni pour éradiquer la Honte Blanche. Et il n'existe pas de services d'urgence équipés non plus.
09:31 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Prenez le rejet formel et radical du christianisme chez certaines branches de la famille faf. Notre état misérable, la faute à l'autre youp' des dunes, und so weiter. Voui, et puis ? Comment vous extirpez d'un continent l'influence d'une secte présente depuis deux millénaires et qui s'est alliée à aux Etats les plus puissants de son histoire pendant des lustres ? Vous pensez qu'on y échappe juste avec une promenade à poils dans les bois et des simagrées de rituels qui ne signifient plus rien pour qui ne les a pas découverts chez un bouquiniste ésotérique ?"
Je ne crois rien de tel. On n'extirpera rien du tout, et les choses iront leur cours naturel jusqu'à leurs fins. Mais j'aime bien savoir pourquoi nous mourrons. Je n'ai pas de solution. Ce n'est pas une raison pour prendre le mal pour le remède et rien ne m'empêchera d'appeler le monothéisme une maladie mentale.
Le paganisme m'a en tout cas permis de découpler le Nous du Je, et de comprendre, justement, qu'il n'y a pas d'issue collective. Le salut des Autres, le salut public, le bien de la "France", ca ne me concerne plus. Un égoïsme d'airain et une juste philosophie : mon clan, mon clan seul...
Écrit par : Ivane | 03/01/2012
on dit pas "la poche anale" mais "l'ampoule rectale"
simple question anatomique
Écrit par : kobus van cleef | 06/01/2012
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