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10/04/2012

TROP D'ENNEMIS, TROP D'HONNEUR

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Il est impossible de ramener à une seule cause, une seule déviance idéologique, l'hostilité d'un seul camp même hétéroclyte, notre effondrement collectif en tant que peuple. Trop de choses y concourent, et l'échec appelant l'échec, le processus prend la forme d'un phénomène qui peut paraître "mécanique", "logique", voire "mérité" - les promoteurs de l'auto-éradication blanche ont d'ailleurs fait de cette dernière hypothèse la base même de leur foi génocidaire. 

Nous avons contre nous - contre notre identité, notre droit à l'existence et à la dignité - trop de saloperies et de salopards. Et cette accumulation, contrairement au dicton consolatoire, ne nous honore pas. C'en est au point que nous n'avons pas trop le choix d'afficher et pratiquer un certain nihilisme, si nombreuses sont les meutes, les coteries et les absurdités sous lesquelles on prétend nous enterrer vivants. 

Toutes ces factions mettent provisoirement leurs antagonismes naturels pour se liguer contre l'Absolue Négativité que nous représentons pour eux. C'est ainsi, et seulement ainsi, que nous paraissons accumuler les phobies, affublées de la plus grande Diversité (garde-à-vous, génuflexion, repose) de préfixes possible : antisémites parce que haï des sionistes, islamophobes parce que détestés des islamistes, racistes parce que vomis par toutes les races, misogynes parce qu'exécrés des vaginistes, homophobes abhorrés des paydays mili'tantes... Pas même besoin d'éprouver le moindre dégoût, la plus petite animosité envers toutes ces minorités pour qu'elles ou leurs promoteurs vous désignent à leur vindicte : bientôt dans votre municipalité, dans votre boîte, dans votre salle de classe, vous aurez droit aux cours de prévention de l'insensibilité qui affligent nos semblables du Yankiland. Simple question de patience.   

Nous ne pouvons espérer faire jouer les uns contre les autres, car en dépit de toute évidence, de tout bon sens, de tout pragmatisme, nous représentons encore l'ennemi prioritaire à abattre. Il est surtout ici question de vengeance et de symboles, ce qui est absurde : juifs et homos, par exemple, ont bien plus à craindre de la part des musulmans, même modérés, que du toubab même réactionnaire. Les premiers, au mieux, les ignorent, les seconds, au pire, leurs ensalivent les couilles, mais rien n'y fait. Il faut prendre sa revanche sur le mâle hétéro blanc fier de ce qu'il est, ou sur tout ce qui peut vaguement y ressembler. Cela revient à préférer le choléra au rhume. 

Cette figure du Cancer de l'Humanité est le pendant compréhensible, l'aboutissement suicidaire de notre suprématie planétaire passée. Nous ne faisons que passer d'un extrême à l'autre : après avoir clamé notre droit à régner sur toutes les terres émergées dont les autochtones n'ont pu nous expulser - seules certaines parties d'Asie nous ont résisté, parce qu'un degré de civilisation comparable au nôtre - nous en arrivons à vouloir disparaître jusque sur nos propres terres. 

Il est permis d'en tirer, sinon une fierté aussi déplacée que jouissive, du moins quelques raisons de s'acharner, à défaut d'espérer.  Nous ne sommes pas encore considérés comme quantité négligeable. L'ennemi estime toujours nécessaire, et toujours plus à mesure que le temps passe, de nous rappeler à l'ordre, de nous inciter à l'humilité, de justifier notre suicide à son profit. Le plus timide renâclement est un acte de guerre ; le sarcasme gentillet, un abject blasphème ; l'indifférence sereine, une transaction avec le Démon. Des motivations stupidement mercantiles l'expliquent chez les pros de la repentance, pas chez les métèques qu'ils prétendent servir. 

Si dans notre état lamentable, notre désorganisation, notre anomie, l'humiliation éternelle de nos conditions de vie en tant que membre d'un peuple réduit à l'état de bétail expiatoire, nous parvenons toujours à focaliser la haine et la peur, à incarner ce qu'il peut se faire de pire en la matière, alors tout n'est peut-être pas perdu. 

Commentaires

Tout est d'autant moins perdu qu'à force de culpabiliser le p'tit blanc, y compris de gauche, en lui faisant subir tout le poids de l'Afrique, eh bien y'a un moment ou ça commence sérieusement à lui peser et qu'il aimerait bien que ça s'arrête, d'autant plus qu'il n'a rien pour s'assumer lui-même.

Je pense qu'au contraire les "fachos" ont gagné, non pas par leur habileté rhétorique quasiment inexistante-et pour cause, mais par les résultats de plus en plus tangibles de ce qu'il en est de l'ex-Europe aujourd'hui. D'où le matraquage de plus en plus violent sur tout suspect de fachisme, islamophobie, racisme, antisémitisme, misogynie par le camp du bien, pour cacher le désastre et faire fermer leur gueule à ceux qui commencent à se poser quelques questions, d'où phénomène logique, la radicalisation des suspects, pas forcément prêts lorsqu'ils se posent lesdites questions à se jeter dans les bras de l'"extrême droite".

D'où la montée de l'"extrême droite" chez les jeunes blancs (majoritairement masculins) en Europe, par communautarisme. J'en connais un certain nombre ex-de gauche qui en ont sérieusement ras le c*ul et qui sont plus durs et décomplexés que moi sur la question.

Et ce vote communautaire est le premier pas vers quelque chose d'autre, de beaucoup plus dur.

Écrit par : Vryko | 10/04/2012

"juifs et homos, par exemple, ont bien plus à craindre de la part des musulmans, même modérés, que du toubab même réactionnaire. Les premiers, au mieux, les ignorent, les seconds, au pire, leurs ensalivent les couilles, mais rien n'y fait. Il faut prendre sa revanche sur le mâle hétéro blanc".
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Je suis homo (mais pas juif, la vie est assez compliquée comme ça) et je suis content de pouvoir vous dire que tous les p.édés ne sont pas comme vous croyez. Rassurez-vous, beaucoup sont dans votre camp.

Écrit par : TaupusGnacus | 19/04/2012

le mec sur la photo ressemble au major boyington des "têtes brulées" , série de merde qui a ravi mes gosses lorsqu'ils étaient gosses , montrant par terre l'impact d'un zéro japonais après une foirade du kamikaze , genre percussion approximative ( à coté de la cible)
à moins que le mec ne se relève pas après avoir brûlé des dossiers secrets ( ou sa merde , comme dans le film d'aborigènes "3épouses , 10 canoës et 150 lances" , mais je suis plus sur des chiffres respectifs , si pour les 3 femmes je suis sûr , c'est d'ailleurs une justification de la polygamie, les peuples premiers- et les autres, les seconds puent de la gueule- donnent aux mâles dominants beaucoup de fumalles pour ne pas brasser les gênes qui font leur succès...enfin, on se le pense .....cette gentille particularité s'est perpétrée dans d'autres civilisations, pas premières mais qui mériteraient de l'être....beaucoup de poils aux pattes, donc beaucoup de moukères , à qui on fait beaucoup de mioches qui auront beaucoup de poils aux pattes...elle est pas belle , la vie ?)
ou qu'il s'essaye à l'art difficile du scoutisme en désignant les restes d'un feu de camp ( hugh !homme blanc passé par là ! deux chevaux , une paire de weston, homme pressé pour attraper le rapide de minuit douze !)
bref , une photo instructive

Écrit par : kobus van cleef | 21/04/2012

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