14/04/2012
RAPPEL DES EVIDENCES n° 1678
N'oubliez jamais cette pochette.
N'oubliez jamais la puissance et la franchise de cette déclaration de guerre bactériologique.
1993. Oh oui c'est vieux, plus personne ne s'en souvient, plus personne ne serait foutu de retrouver cet interview phénoménalement complaisante de Rock And Folk où ce grand et bel artiste expliquait à des blanchouilles humides et turgescentes comment il envisageait sa contribution à leur éradication culturelle.
Tout y est. On n'a pas fait mieux depuis.
La tronche satisfaite et illuminée de ce mulâtre abject, nègre par loyauté plus que par hérédité. Papa, dérisoire, maigrichon, chauve, en pitoyable costard flottant, la gueule à terre, défoncée à coups de crosse, pas même digne de gaspiller une balle. Maman salie, corrompue, blackifiée de force par la bite revancharde du champ-de-coton, ouvertement dégradée. Fiston blondinet, le pendentif africain en signe d'allégeance, la trahison pleine et entière, la dénaturation, la dégénérescence, le génocide fun, jeune, volontaire, moral, expiatoire et pornomémoriel.
La justification-glamourisation-starification du viol, du meurtre et de la corruption culturelle de tout un peuple, sommé d'applaudir à sa propre éviction, et prié d'allonger les biftons pour le sublime privilège d'en écouter la bande-son dans le confort de son appartement bientôt envahi.
Un peu comme si Vaginal Jesus distribuait des flyers dans la synagogue du quartier, avec des rabais pour les fidèles. Le gouvernement du Gabon sponsorisant la distribution de CD de Skrewdriver aux nouveaux arrivants de Lampedusa. La Raza payant de sa poche l'intégrale de Lincoln Rockwell. Le New Black Panther Party casquant les frais de défense de Georges Zimmermann.
Tout y est, tout est résumé, tout le "programme commun" des négristes, des cosmopolites, des banksters et des crasseux de squat, la jonction ultime de toutes les saloperies vivantes que l'abomination moderne a pu pondre.
Voilà le sort qui est promis à vos enfants, à coups d'ateliers slam, d'études des paroles de l'insupportable "Lili" de Perret, de monuments à M.L. King, de bouquins à la gloire de Mandela, de posters de Noah en slip. Vous vous ferez négrifier génération après génération, que vous le vouliez ou non, en le voulant ça vous fera moins mal, le viol est inévitable, le viol est moral, le viol est juste, acceptez-le, subissez-le, réclamez-le, acclamez-le, votre ADN, votre teint, votre hérédité le justifie, le moralise, le rend indispensable. Votre rédemption passe par votre assombrissement. En salopant votre lignée, vous rachetez les péchés de vos ancêtres. Disparaissez et vous serez aimés. Pour être bons, ne soyez plus.
Et tout cela dans le calme festif, la bonne humeur contrite, la décontraction Citoyenne. N'en tenez compte que pour vous en féliciter. Tout autre mouvement d'humeur oscillera entre le pitoyable et le scandaleux, l'obscurantisme et la Haine De l'Autre.
S'abâtardir ou disparaître. Les deux dans le même mouvement, de préférence. Et surtout sans s'en formaliser, sauf pour applaudir des pieds et des mains, en battant la mesure du front sur le sol. Quel est le problème ? C'est "subversif". C'est "avant-gardiste". C'est "provocateur". Ne s'offusqueront que les pisse-froids, les cro-magnons, les bourgeois, les attardés, les frustrés, les jaloux, les maniaques d'une chimérique, dangereuse et détestable "pureté".
Tous les sociologues vous le diront. Tous les journalistes aussi. Tous les parlementaires itou. Tous les analystes autorisés pas mieux. Enfin, "vous le diront" si vous leur posez la question avec insistance, fer à souder et chaînes boulonnées au mur de la cave, parce que ce genre de choses passe mieux tacitement. Ou avec des "Yes We Can". Ca aussi c'est passé de mode, alors qu'importe, n'est-ce pas.
Et puis 1993 ! enfin ! Voyons ! C'est vieux ! Ca n'existe même plus ! Pas de quoi en faire un cake ! Mister Marrow a bien expliqué que tous les toubabs n'étaient pas des cibles à abattre ! Y se tape même une blonde, pour dire ! Bâtie sur le modèle de Lucy avec perruque, soit, mais pâle putain ! Ca va la parano ou quoi ?! Reprends un verre et laisse pisser.
Gravez-vous cette image dans la caboche. Invoquez-la une fois par jour. Pensez-y quand vous vous entraînez au tir, que vous faites des pompes, que vous tapez dans un sac, que vous courrez entre les arbres, que vous changez les couches de vos gosses, quand vous ne savez plus trop pourquoi vous vous faites encore chier à expliquer les mêmes conneries aux mêmes abrutis méprisants, que vous allumez la radio ou la téloche pour vous prendre un wagon de vomi en pleine gueule, que vous entendez au loin les borborygmes hypeaupe qu'on vous fourgue comme l'équivalent contemporain du yé-yé d'antan.
Qu'elle devienne votre aide-mémoire, votre bréviaire, votre feuille de pougne pour toute votre existence.
Tout y est, tout y a mené, tout en découle, tout nous y ramènera toujours. Vous n'avez rien besoin d'autre.
Ce n'est qu'une putain de pochette d'un album que plus personne n'écoute. Ca n'a aucune importance. Vous ne comprenez même pas de quoi on parle.
Rien à foutre. N'oubliez pas.
01:44 | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Putain, Stag...
J'en ai marre de dire "merci"! Mais je redis "merci" !
Non, mais sans blague... Une fois de plus, il y a tout, avec la même force d'évidence, la même fureur, le même désespoir... L'implacable laideur de ce dessin grossier qui promet et prédit la corruption physique et morale de tout un peuple...Vous avez raison, il faut le garder en mémoire comme un talisman contre le découragement qui ne peut que gagner les déserteurs de la super-teuf-de l'altérité que nous sommes...
Ce bâtard d'ice t... Putain... Le parallèle avec le Bâtard de Joey-star-morve-ill est intéressant d'ailleurs : les deux commencent par proclamer l'insurrection à coups de cocktails molotov, et les deux se retrouvent à jouer des flics dans des séries et des films de merde... Ils jouent toujours la même carte de gangrène physico-morale contre nous dirigée, mais ils le font maintenant avec un paquet de thunes sur leurs comptes et en faisant comme si c'était cool...
Il faudra bien que notre fureur, solitaire ou non, soit encore plus sale que leurs instincts de gibbons des barres hlm si nous voulons survivre...
A bientôt...
Écrit par : Mors | 14/04/2012
"de posters de Noah en slip"
Hahaha ! LE truc insoutenable !
Écrit par : snake | 14/04/2012
Dans la même veine, il y avait les 4 pages de Crumb "When the niggers take over America". Je ne retrouve plus le site, mais j'ai retrouvé la première page, ici : http://lostcosmonaut.tumblr.com/post/6659429499/every-day-trying-to-fight
Écrit par : Pakounta | 14/04/2012
http://www.heretical.com/miscella/rcnoa.html
Sans oublier au passage la version cashère :
http://www.heretical.com/miscella/rcjoa.html
Écrit par : Stag | 14/04/2012
Si moi j'écoute encore ce CD.
I got 99 problems and a Bitch ain't one
Écrit par : dd | 15/04/2012
peut être que le mioche, en restant passif pourra goûter aux restes des n'haîgres .....
du réchauffé , ça peut toujours plaire....
Écrit par : kobus van cleef | 16/04/2012
oh mais on n'oublie pas
le problème c'est qu'on est les seuls à ne pas oublier
etc etc
tiens dans mon coin de provinquie dès que je zappe sur la chaîne TNT du cru je tombe *systématiquement* sur des n*** en train de danser, de chanter ou de palabrer dans le poste
dans les halls d'accueil des banques ou dans les salles d'attente des médecins les feuilles de chou locales trônent sur les tables basses : en couverture, deux fois sur trois, les mêmes faciès simiesques
j'ignorais que l'habitant standard de ce coin ressemblait à ça
ou plutôt on prépare le standard de demain
sur la pochette la famille blanche envahie, tuée, violée, cambriolée c'est *lasociété*
pour un nwar ou un narab en France aujourd'hui, un Blanc c'est un flic, un fonctionnaire, un enculé de classe moyenne ou supérieure donc un ennemi
il faut donc comprendre que ces populations *défavorisées* (merci de cet aveu quotidien) des quartiers *sensibles* (car l'on y danse le menuet et l'on y déclame des alexandrins) prennent leur revanche sur 130 000 ans d'esclavage et sur 600 000 ans de colonisation
Renaud Camus (j'aime à citer cet élégant inverti) parle de contre-colonisation, on ne saurait mieux dire
la semaine dernière j'avise un n*** qui, au sortir du bus, pousse un petit groupe d'une huitaine d'ados boutonneux, tous blancs... il les regarde haineusement en leur enjoignant de laisser descendre avant de monter... même si le message est juste, il est employé par un intrus qui, dans une société saine, devrait faire profil bas (dans une société encore plus saine ce problème n'existerait pas puisque l'individu en question serait déjà mort de faim, de SIDA ou de guerre dans son pays d'origine)
quelques jours plus tard dans la rue, deux n*** communiquent par cris à quelques mètres de distance, l'un est vêtu comme Flavor Flav l'était il y a 25 ans (souvenez-vous, là aussi), les deux ont une grande canette de 8°6 dans leur appendice préhensile (je parle des mains)... un vieux Blanc passe, visiblement bien usé, qui tient un chien en laisse... un des n*** continue à hurler vers son homologue *via* le pauvre vieux... c'est à dire qu'il est à 10 cm de lui et l'ignore *totalement*... le petit vieux se fait hurler dans l'oreille et semble avoir eu une bonne trouille
bref... c'est la pochette : des cibles faciles, des enfants, des ados, des vieux, des femmes, des handicapés
on n'oublie rien... mais à quoi ça sert la mémoire quand ce n'est jamais suivi d'effets
Écrit par : GAG | 16/04/2012
Sans parler des milliers de leucos mâles qui s'astiquent le braquemart en matant du porno à base de salopes pâles gang-banguées par des baobabs, preuve que la cool-négrification a gagné du terrain jusque dans cette cage masomerdique qu'est devenue la machinerie fantasmatique de l'occidentaleux moyen...
Écrit par : Fantôme du bras de Blaise Cendrars | 16/04/2012
@ gag
il est évident que le n'haîgre, pas plus con que le babtou de base,tient bien son rôle , dans cette comédie stipendiée et subventionnée qu'est la sociétance de l'espectaculaire
car il en faut de l'espectaculaire....il en faut même beaucoup, beaucoup , très beaucoup;...pour affronter d'un coeur léger le quotidien niveleur et appauvrissant
quand j'étais gosse, et que je rêvais devant les vitrines et les emblèmes de la société de consommation/libérale avancée , ma mère, la sainte femme , me disait "ça n'élève ni le coeur ni l'esprit"
on veut à toutes forces se rabaisser le coeur et l'esprit, une sorte de schadenfreunde niveleuse qui signifie que ,pour peu qu'on s'en donne les moyens , on peut être au moins aussi pire que le premier connard venu , arrivé tout cru de son bled ou de sa brousse , la haine au coeur et la bave aux lèvres
que veut tu faire contre ?
tu vas pas les rééduquer ?
Écrit par : kobus van cleef | 06/05/2012
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