10/11/2012
DR. GOEBBELS ECRIT A OBAMA
Note de trouducteur : le recours systématique à la figure de Gargoebbels pour illustrer le moindre articulet causant de propagande est quasi aussi original qu'une chanson de Délit-d'Caca, et amusant qu'un eczéma au milieu de la gueule. Ca n'en amoindrit pas la qualité de ce qui suit :
Je suis conscient que recevoir une lettre d’un voyageur dans le temps peut être troublant, et que vous puissiez croire à quelque farce. Pour vous permettre de vérifier mes talents en la matière, j’ai ajouté à cette enveloppe une touffe de cheveux blancs appartenant à un homme d’origine africaine. Ce sont les vôtres, et ils proviennent de chez votre coiffeur préféré dans dix ans, une époque à laquelle vous paraîtrez bien plus vieux que soixante-et-un ans. Faites le test au Carbone 14 après avoir contrôlé l’ADN. Plutôt choquant, n’est-ce pas ?
Je vous écris pour vous dire quelque chose de très simple : je suis impressionné.
En tant que propagandiste, vous avez accompli tout ce que j’ambitionnais de faire. Cette semaine, vous vous êtes élevé vers la victoire comme un Bundesadler dans un film de Leni Riefenstahl. Je suis stupéfait que les Juden et les Jungen soient si dévoués à votre cause, puisque vous semblez déterminé à les faire disparaître. Mais ce qui m’impressionne vraiment est la foi aveugle avec laquelle plus de la moitié de l’Amérique vous suit. Voilà des gens qui n’ont absolument rien à fiche de la politique, et qui pourtant sont comme en transe. Pourquoi ? Parce que vous leur avez promis que leur existence avait de l’importance à vos yeux. Hallucinant. Toute une génération de jeunes hommes s’avance fièrement derrière vous simplement parce que vous jouez au basket. Et vous n’êtes même pas doué, en plus !
A New York, un état américain qui n’a pas voté pour un candidat Républicain depuis presque trente ans, les gens se sont rués aux bureaux de vote et ont exigé de leurs amis qu’ils fassent pareil. Je les ai vus leur dire qu’ils se sentaient « épanouis »*, comme « de véritables Américains ». Quand vous avez gagné, des masses de New-Yorkais ont fêté l’événement sans avoir la moindre idée de quel est votre programme politique. J’ai demandé à beaucoup d’entre eux de m’expliquer la différence entre votre programme de santé et celui de votre adversaire, et ils n’en savaient tout simplement rien. Tout ce qu’ils pensaient savoir, c’est que leur vote « avait fait la différence » et que c’est « tout ce qui comptait ». Ces gens-là ont le niveau en maths d’un gosse de douze ans. Vous avez rendu amoureuse une nation entière simplement parce que vous êtes Noir et que vous avez prétendu être haï à cause de cela. Vous êtes le Nègre le plus intelligent que j’aie jamais vu.
Après avoir permis une attaque contre votre consulat de Lybie, vous avez dépêché un porte-parole pour nier que l’événement ait jamais existé, et ça a fonctionné. Au lieu de parler avec les chefs-d’Etat de la planète, vous allez dans des talk-shows féminins. Quand le chômage s’accroît, vous prétendez qu’il aurait été encore plus important sans vous. Vous avez détruit le programme spatial et avez consacré ses fonds à améliorer l’estime de soi des musulmans. Des MUSULMANS ?! Est-ce que l’Amérique n’est pas en guerre avec un grand nombre d’entre eux ? Vous dites à ces abjects sionistes de revenir à leurs frontières d’il y a presque un demi-siècle et quand ils protestent, vous ajoutez qu’ils doivent laisser l’Iran tranquille. (C’est mon passage préféré – je dois l’avoir revu une centaine de fois).
Vous avez convaincu les pacifistes gauchistes de considérer comme normal d’accroître la portée du Patriot Act, d’espionner les citoyens, de créer une liste d’hommes à abattre, de mener la guerre des drones, d’envoyer massivement des troupes en Afghanistan, et de ne pas fermer Guantanamo malgré vos promesses de le faire. Et puis votre machine à propagande a réussi à faire croire que le véritable belliciste était votre adversaire.
Quand vous approfondissez la dette la plus colossale dont un président se soit jamais rendu responsable, vous dites que c’était nécessaire. La jeunesse de ce pays va en hériter, mais vous les avez convaincus qu’ils n’ont pas besoin de s’en inquiéter. Je suis sur le point de retourner dans le passé et de tuer mes enfants, mais je me sens un peu minable comparé à vous. Imaginez ma Schadenfreude quand j’entends des adolescents traiter d’imbécile quelqu’un qui possède deux fois plus de diplômes de Harvard que vous. Votre contrôle des consciences est plus étendu encore que celui de Ronald McDonald.
Vous avez réussi à convaincre la Jeunesse Obamaniaque que tout ce qui « divise » la société (j’adore ce mot) ne mérite pas d’être connu. Si quelqu’un souligne un échec, vous en accusez l’administration précédente, et 50% des électeurs vous suit les yeux fermés. Vous avez fait de la politique une question de culture pop et de tendances, et les idiots vous idolâtrent. Vous avez convaincu la nation dont le slogan était « Ne me marche pas dessus » qu’elle avait besoin d’un gouvernement qui s’occupe d’elle (http://news.msn.com/politics/how-barack-obama-won-four-more-years). Incroyable. Vous avez transformé ses fils en nourrissons dépendants.
Je n’ai pas vu propagande si efficace depuis Roosevelet. Il avait réussi à faire croire à l’Amérique d’après la Grande Dépression que c’était le boulot du gouvernement de régler tous les problèmes. Roosevelt a rendu les basses couches sociales accros à son assistance, une accoutumance qui va perdurer bien au-delà de la Seconde Guerre Civile de 2030. (…)
* maladroite adaptation de empowered, littéralement investi d’un pouvoir au sens d’en recevoir après d’hypothétiques années de soumission.
08:10 Publié dans Autopsie de la Dissidence | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
tiens hier sur vronze cul dans "l'esprit public" un intervenant , peut être thierry pèche ou sophie kauffmann ( du monde, ce que tout le monde ignore car plus personne ne lit le monde sauf mes parents et mon voisin) a dit "on mesure mal à quel point en était rendu la haine des républicains envers obamanania ..."
et les intervenants de droite n'ont pas dit "un peu comme la haine des socialistes envers sarkozy...."
comme quoi , dans le chemin de la haine légitime , nous sommes en avance....
Écrit par : kobus van cleef | 12/11/2012
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