28/02/2013
GRENAILLES
Un vieux type est mort à Paris l'autre jour. Il paraît qu'il avait écrit un livre, juste assez épais pour caler une table, ce qui est quand même bien pratique. Les gens sont tristes (enfin pas tous). Il est vrai qu'on rencontre si peu de vieillards serviables, et qui pensent plus à vos meubles bancals qu'à leurs problèmes de pertes urinaires. Saluons donc.
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Tu as traversé la rue principale de mon bled ce mercredi soir aux environs de 18h30. Je changeais de trottoir, emprunant le passage-piétons tel le bon Chuiche respectueux des usages, mon moutard dans les bras. Arrivée à notre hauteur, tu as légèrement freiné, puis kaxonné avant de poursuivre ta route, nous passant à quelques centimètres.
Je n'ai pas distingué de doigt d'honneur, mais l'expression de ta gueule ne laissait aucun doute : tu nous avais vus et nous laisser traverser n'était pas spécialement dans tes priorités. Je sens que je vais m'en vouloir très longtemps de n'avoir réussi à mémoriser ton numéro de plaque. Je n'ai que l'image d'une pouffiasse brune, la quarantaine, la tronche déformée par une grimace de vomissement, au volant d'une caisse grise immatriculée à Genève.
Tout ce que je souhaite, c'est que tu passes régulièrement dans le coin, pour que nous puissions faire plus ample connaissance dans un très proche avenir.
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Les gens de Politique Magazine sont bien aimables, très talentueux, agréablement parfumés, beaux, intelligents, musclés, et je ne dis pas cela parce qu'ils causent de ce blog dans leur numéro de février. Qui le prétend est une mauvaise personne qui ne mérite pas son apéro.
Précisons que même sans ce fabuleux coup de brosse, le papelard est d'un niveau remarquable. La flatterie n'a vraiment de saveur que si elle provient de quelqu'un d'estimable.
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Femen : y en a en Suisse aussi, et elles s'en prennent à la nature, les garces.
15:08 Publié dans De quoi j'me merde ? | Lien permanent | Commentaires (7)
21/02/2013
DU NEUF AVEC DU VIEUX
15:23 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2013
TAKINERIES
Allez lire Takimag. Vous y apprendrezdes choses aussi nécessaires que
° les raisons objectives pour un catho réac de se réjouir face à la perspective d'un pape nègre
° les façons de reconnaître les pires trouducs, à savoir ceux qui font semblant de ne pas l'être (il y est question de koalas, sur un ton que même le bien-aimé Amiral ne s'est jamais permis)
° la déchéance intellectuelle de Robert De Niro, qui chasse le nazi imaginaire à Boston
En passant, mes excuses à ceux qui n'ont pas trouvé ici ce qu'ils cherchaient :
porno des enfants 3.33%
bruxelles fout la france dans la merde 0.83%
détendez vous ça va bien se passer 0.83%
comment se branler avec une chaussette 0.83%
de la beuh 0.83%
08:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
08/02/2013
CYCO
17:38 Publié dans Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2013
MISE AU FLOU ET BONHOMME HITLER
Je lis Le Pamphlet depuis quelques lustres déjà, et si vous étiez Vaudois vous rougiriez de ne pas en faire autant. C'est souvent drôle, la plupart du temps juste et bien écrit qui plus est.
Mais tout le monde, un jour ou l'autre, peut s'encoubler dans le tapis. Démonstration avec la Mise au point que MdP propose en page 3 du numéro de janvier. Notre homme entend expliquer les raisons objectives d'une opposition morale au "mariage pour tan-tous" flambyesque. C'est déjà chercher bien loin dans l'abstraction théologique. On n'a pas besoin d'écrire des sommes pour motiver son refus de manger de la merde à un contradicteur qui insiste pour qu'on y goûte : un bijou masculin de bon goût suffit amplement.
Dans le même ordre d'idée, il est tout simplement stupéfiant que cette proposition délirante puisse constituer ne serait-ce qu'un embryon de discussion. Le propre de notre époque n'est pas que le ridicule ne tue plus : c'est que les intellectuels ont perdu jusqu'à la compréhension basique de ce qui est ridicule ou non, scandaleusement indécent ou pas, susceptible ou non de vous faire passer à vie pour un guignol et un sac à foutre.
Le problème ne peut valablement être envisagé sous l'angle moral, parce qu'il est question de légaliser une obscène mascarade et de légitimer la maltraitance psychologique - voire pire si affinités - de gamins déracinés au nom d'un culte relativiste dont personne ne peut citer un seul bienfait véritable. Ceux qui promeuvent l'abjection sont des tarés qu'il faut neutraliser aussi vite que possible, ceux qui s'en accommodent des chiffes lobotomisées.
Après un long et plutôt confus argumentaire, l'auteur se réveille un peu et nous avec lui :
Ce que le projet de François HOllande met en cause n'est pas seulement la notion objective de mariage et la connaissance de la morale, mais l'existence même de celle-ci en tant que donnée universelle des consciences humaines (...), avec, en plus, la dénaturation de la finalité même de l'ordre légal et étatique. Face à de tels dangers, force est de convenir qu'une réintroduction dans la loi pénale de la criminalisation de l'homosexualité devient un acte social de légitime défense.
C'est sûr, dit comme ça, ça a des poils et des phéromones. Mais passé le mouvement légitime d'enthousiasme schadenfreudesque, l'idée d'illégaliser la tapeterie bloque quand même sérieusement. Même un retour à l'ancienne conviction qu'elle constituait une maladie mentale reconnue par le milieu médical semble excessif. La sagesse, qui se trouve - hasard farceur - être mon avis à moi, commande de s'en tenir à "vivre et laisser vivre", assorti du droit à la légitime violence envers qui vient nous pourrir la vie, que ce soit avec des maladies de singe vert ou des leçons de puritanisme post-moderne.
Non, franchement : les tantes en cabane pour moeurs déviantes ? Indéfendable. Mais en revanche :
° traiter leurs revendications avec la bienveillance, la compassion et la fermeté qu'exige le caprice d'un mongolien sous kétamine;
° leur dénier le moindre droit à quoique ce soit au seul nom de l'usage qu'elles font de leurs boyaux, parades urbaines dégénérées comprises ;
° classer sans suite les plaintes pour éventuel entartage, session goudrons-et-plumes ou dégustation d'huile de ricin "offerte" à quiconque se pique de faire l'apologie desdites moeurs déviantes ;
En clair : pas de persécution ni de cruauté gratuite envers ceux qui se contentent d'altersexualiser comme bon leur semble, sans s'en faire un étendard dont ils claquent la gueule à tous les passants.
Qui vous baisez et comment vous le/la baisez n'intéresse que vous, l'Etat ne doit pas s'en mêler, et je ne veux pas le savoir.
Tout en découle logiquement, et si chacun se tenait à cette ligne élémentaire, l'actuel barnum mobilisant les parlementeurs hexagonaux, si frétillant à l'idée de séduire des dégénérés qui prennent leur vessie pour des utérus, n'existerait pas.
Pour en reviendre au Pamphlet : le beau coup de menton mussolinien cité plus haut perd sa saveur en moins de trois lignes subséquentes, où il est à nouveau question de "ruine morale" :
L'insensé qui dit dans son coeur "il n'y a pas de Dieu" marchera dans les voies de la corruption morale, écrivait Pie XI dans sa lettre encyclique aux catholiques allemands pour les éloigner du national-socialisme, le 14 mars 1937. Serions-nous aujourd'hui confrontés à leurs successeurs spirituels, la différence d'objet du code moral étant ici sans pertinence ?
Et pourquoi pas une petite allusion au triangle rose, histoire d'être follem diablement original?
Ce n'est pas que l'abonnement au Pamphlet me bousille la pompe à phynances, ou que je me sente un droit de lecteur payant à lui dicter son contenu, mais putain serait-il possible de conserver au moins un seul putain de journal dans ce pays où la distribution de Points Godwin est contraire à la ligne éditoriale ?! Existe-t-il encore un seul putain de plumitif capable d'évoquer une abomination contemporaine SANS nous expliquer que c'est mal parce que ça fait bander le Bonhomme Hitler ?
21:54 Publié dans Autopsie de la Dissidence, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (8)
CONTENTS, TAS DE PORCS ?
So I have a question for you lot: Feagin, Jensen, Ignatiev, and all you other swine who teach blacks to hate us. Are you happy now? Are you happy how well your lessons were learned? There is blood on your hands. Brittney Watts was 26 and recently married. She’s dead. Lauren Garcia was 23. She will never walk again. Their families will never be the same. There are hundreds, thousands, tens of thousands of whites whose lives have been snuffed out or wrecked because of the hatred that you—yes, you—spread through this country.
Pour les malheureux d'ex-France qui ne peuvent accéder à la vidéo et ne savent pas comment bidouiller pour le faire, le reste en version écrite est ici.
07:47 Publié dans La Zone Grise, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (8)