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21/04/2013

AGENCES DE NOTATION MORALES

On ne veut plus qu’on nous prenne pour des imbéciles. On veut qu’on appelle un chat un chat. On veut qu’on pense d’abord à la France et aux Français. Qu’on se soucie de nous, qu’on s’inquiète de nous. Qu’on nous écoute. Qu’on arrête de nous étiqueter «réacs», «fachos», «racistes» dès que nous osons dire ce que nous voyons, ce que nous vivons.

Robert Ménard

 

Ne rejetant pas l’homosexualité, cela fait parti de la vie, certains préfèrent les hommes aux femmes de la même façon que je préfère les pomme de terre aux choux de Bruxelles, c’est une question de goût et cela ne se discute pas. Je n’ai pas la moindre hostilité envers les homos, sauf peut être envers ceux qui font passer leurs désirs consuméristes avant la morale et l’éthique et ceux qui utilisent des arguments fallacieux pour justifier l’injustifiable. Alors dites moi, suis-je homophobe ?

Skandal


Si les notions de "droite" et de "gauche" n'ont plus aucune validité, si comme Ménard l'affirme une nouvelle génération de traditionnalistes semble avoir compris qu'il n'y a pas d'antinomie fondamentale entre libéralisme et libertarisme, il reste encore aux radicaux à poubelliser un archaïsme de leur pensée : la croyance qu'il est possible de choisir son appartenance officielle, son label, sa réputation médiatique, en fonction de ce que l'on dit et fait, et pas selon le bon vouloir des agences de notation morales.

J'estime avoir suffisemment traîné mes savates chez les droitards bon teint et les nazebroques à l'ouest pour parler avec quelques légitimité de ces deux milieux. Si les premiers craignent de passer pour de mauvaises personnes, les seconds ne s'inquiètent que de noircir leur image autant que possible. Dans les deux cas, les ennemis de l'Europe mènent la danse: c'est de leurs humeurs que tout dépend, que l'on s'échine à ne pas leur déplaire ou à les faire bisquer.

J'évoquais Dieudonné l'autre jour. Il y a, entre ses shoananasseries et l'adoption sarkotique d'un chtit nenfant juif zykloné, une filiation directe, un cousinage évident: blasphème ou génuflexion, on est en pleine mystique, c'est la nouvelle religion ochouitzienne qui est au centre de l'attention. Certes, il est horriblement tentant de pisser contre les idoles de croyants que l'on hait, surtout quand ils vous les enfoncent dans la gorge soir et matin depuis deux générations. Mais on ne peut pas retourner efficacement la Correction contre ses adeptes, et exiger qu'ils nous respectent comme on serait prêt à les respecter, entre adultes, à la loyale, est idiot.

Je ne vis pas à Paris et ce n'est pas moi qui me prends lacrymos et boucliers dans la gueule. Je n'ai donc pas à donner de leçons à ceux qui se les mangent pour leurs convictions. Je prends néanmoins le droit de leur dire ceci:

Blancs, tradis, hétéros, et pas trop honteux de l'être ? Vous serez toujours perdants au jeu de cons du Spectacle. Toujours. La fiction de votre culpabilité héréditaire et irrémissible sera la dernière en place de cette civilisation crevarde. Vous n'avez besoin d'avoir commis aucun crime : vous êtes le crime, vous incarnez le cauchemar d'un continent Blanc qui tarde à se noircir, qui le fait dans la douleur, à la grande rage de ses corrupteurs.

L'Ennemi n'est pas loyal, il ne se comporte pas en adulte, il méprise les lois de la guerre, il incarne l'arrivisme et la volonté de domination absolue, et surtout c'est lui qui contrôle la Machine à distribuer les Bons Points. C'est cette machine qui va chercher des circonstances atténuantes aux deux métèques explosifs de Boston, conchiant la gueule de leurs victimes et leurs familles, et cherche des "têtes de nazis" chez les manifestants anti-mariage homo, dont la bonne tenue générale ne protège pas des gazeuses, matraques, GAV et insultes impunies.

Chez Causeur, une activiste qui a passé quelques temps en cellule s'offusque d'encouragements à la radicalité - clair, venant de flics qui vous coffrent pour moins que rien, ça fait une couleuvre un peu large à déglutir. Est-ce faux pour autant ?

Monsieur Lime l'explique fort bien: Normal et sa clique, les noces des paydays, ça ne les obsède pas plus que cela. C'est de l'enfumage, de la distraction massive. Mais derrière l'instrumentalisation politicienne d'un projet absurde, il y a la même saloperie Rotary-Mao que d'habitude: une simple étape de plus dans la destruction de la civilisation européenne et de ses fondements. La chose fait partie d'un pack d'éléments qui n'ont rien à voir entre eux, mais dont la convergence vise le même but ultime. Régularisation des illégaux, assistance aux roms, promotion de tout ce que les mili-Tantes pourraient avoir la fantaisie d'exiger, glorification paradoxale de la négritude et du métissage, tout concorde à ratiboiser, saloper, exterminer l'Europe historique.

Les alliances les plus contre-nature deviennent possible avec cet objectif en tête. Tel est le Plan général, et on n'a vraiment, mais alors foutrement pas besoin d'imaginer un quelconque Complot : une conspiration, c'est un truc clandestin, caché, maquillé. Mais la brasilification des nations occidentales se fait au grand jour, en alternant paluchages collectifs lors de ses avancées, dénégation de ses conséquences néfastes, criminalisation de ses opposants, chantage affectif contre les sceptiques et les tièdes.

Les dirigeants et partisans du Printemps Français en sont-ils conscients ? Comprennent-ils que faire reculer le gouvernement Hollande sur ce point ne peut être, là aussi, qu'une étape, une minuscule bataille à mener pour la survie de la France et de l'Europe telles qu'elles méritent d'être aimées et défendues ? Que c'est tout un "projet de société", de la moindre de ses instances officielles jusqu'au lexique définissant ses valeurs, qu'il faut foutre en l'air ? Que ce sont des coups de massue et non de balai qui s'imposent ? La tolérance et l'acceptation de l'Ennemi n'importent pas et il ne faut pas les quémander. A leurs provocations, injures et crachats doit répondre une Colère sans bornes, et une défiance envers tout saltimbanque professionnel, qu'il parade sur scène pour un parti ou pour un quotidien. 

PS : Ceci et ceci illustre des plus clairement que le combat à mener n'est pas que politique, au sens où il ne s'agit pas que de renouveller le personnel parlementaire. Le Marché est tout autant l'ennemi que l'Etat, et il n'a que foutre des lois, des remaniements ministériels, des déclarations officielles. Des gens pour qui vous n'avez pas l'illusion de pouvoir voter travaillent à l'extermination de votre ethnie, au salopage de vos traditions, à la marchandisation des choses les plus intouchables et sacrées de notre histoire. Des motions, des pétitions, des manifs pacifiques et bonenfant ne les effraient pas. Des mesurettes gouvernementales n'entravent pas leur action. Ce sont eux qui ont le pouvoir de créer des précédents que l'Etat se dira forcé d'entériner, des "évolutions" dont il faut "prendre acte courageusement". Ces pourritures étaient là sous Sarko comme sous Hollande, sous Bush comme sous Obama, et n'ont été inquiétés par aucun slogan, aucun jonglage de rue, aucun calicot de leurs contempteurs respectifs. 

Commentaires

ah, voilà un excellent billet synthétique
ça faisait longtemps !
sinon pour détendre l'atmosphère lorsque j'ai lu le titre dudit billet étant donné qu'il est en capitales j'ai d'abord pensé "tiens, je ne connaissais pas ces agences de notation espagnoles" (Moralès)
tentant vainement de passer autant que faire se peut entre les gouttes merdeuses de l'actualité je suis toujours surpris par le temps et l'énergie que tu sembles déployer à faire la tournée des popotes des sites web, blogs et forums cf. tes sources
tu as une secrétaire qui te fait une revue de presse quotidienne c'est ça ?

Écrit par : GAG | 21/04/2013

Voici le commentaire que j'ai laissé chez La Lime justement en réponse à un commentateur qui justifiait la volonté de Manix pour Tous de lisser son image :

« Les médias ayant a priori décidé de donner une mauvaise image de la manif, rien ne peut être fait pour changer cela. Souvenez-vous de la manif organisée par Liberté Chérie en 2003, qui avait réuni 80 000 personnes... Vu qu'il n'y avait aucune violence à déplorer, les JRI avaient organisé des interviews manipulatrices de manifestants pour donner l'impression de cons qui ne comprennent pas pourquoi ils sont là.

Sur un cortège 15 à 20 fois plus nombreux, c'est encore plus facile.

Étant évidente la rupture irréconciliable entre les deux France (phénomène observable partout en Occident, aux États-Unis notamment), qui débouchera fatalement sur un conflit, il est illusoire de chercher l'assentiment du camp opposé. Plutôt que d'accorder des interviews biaisées à Canal +, un vrai leader les donnera à des médias indépendants. Mais il y a un autre trait du droitard : croire que les élites, c'est lui, alors qu'il est manifeste qu'il a perdu la main depuis longtemps. »

Écrit par : Criticus | 21/04/2013

"Sur un cortège 15 à 20 fois plus nombreux, c'est encore plus facile."

Plus on est nombreux et moins on est influent.

Des millions de gens qui pensent tous des choses différentes ou même vaguement communes ont moins d'impact que quelques milliers de personnes qui ont des objectifs communs très précis.

10 milliardaires juifs ont plus d'influence que 10 million de gens énervés, dussent-ils manifester dans les rues.

Etre nombreux n'est pas un critère.

Écrit par : Jean-Pierre | 21/04/2013

Du moins, il est important de ne pas être nombreux au départ : les bolcheviks, les nazis étaient une poignée à leurs débuts. À l'arrivée, ils étaient nombreux, mais ils avaient eu le temps de développer une ligne cohérente pour que le mouvement aille dans le sens souhaité. Là, c'est tout le contraire qui est fait : vite un troupeau de veaux beuglant des conneries en marchant vers nulle part.

Je crois que c'est Julien Freund qui disait que la droite est « impolitique ».

Écrit par : Criticus | 22/04/2013

"Je crois que c'est Julien Freund qui disait que la droite est « impolitique »."

La droite c'est le nom politique que l'on donne de tous temps aux ennemis politiques du moment.

Hitler est un bel exemple, on nous bassine sans cesse avec l'épouvantable tyran d'extrême droite Hitler alors qu'il était socialiste ! Comme aujourd'hui Hitler a perdu et est dans le camp des vaincus il est subitement passé à "droite". Et même à l'extrême droite vu qu'il a extrêmement perdu.

Et même du point de vue des nazis cela fonctionne. Qui étaient les ennemis des nazis ? Les méchants capitalistes de Wall-Street. Donc des gens de droite.

La gauche est sensée défendre le peuple, donc par non-dit la droite c'est sensé être le contraire, et donc de ce point de vue là, tout gouvernement ne peut que se revendiquer de gauche, au pire implicitement.

D'ailleurs d'ou nous vient la disctinction Droite/Gauche ? De la révolution. Or qui a gagné cette révolution ? Ceux de gauche.

Quelqu'un de gauche c'est quelqu'un au pouvoir.

Écrit par : Jean-Pierre | 22/04/2013

J'ajoute pour bien me faire comprendre que si les révolutionnaires avaient perdus ça aurait été leurs adversaires qui auraient imposés leurs vues et les sens des mots droite/gauche auraient été strictement inversés.

Écrit par : Jean-Pierre | 22/04/2013

« Qui étaient les ennemis des nazis ? Les méchants capitalistes de Wall-Street. Donc des gens de droite. »

Hmmm, il me semblait vous avoir envoyé un document établissant la collusion entre Wall Street et les bolcheviks, justement : http://dl.free.fr/hHS1mR7W6 .

Écrit par : Criticus | 22/04/2013

Oui je sais j'ai ignominieusement simplifié ! Mais c'était pour l'exemple.

Je voulais simplement souligner que le fait par exemple de reprocher aux juifs d'être d'épouvantables usuriers sans scrupules c'était les accuser d'être de droite.

Et puis pour vous renvoyer la balle je vous suggère les livres de Sutton sur le même sujet :

http://www.scriptoblog.com/index.php/boutique/liste-des-essais/wall-street-et-lascension-de-hitler-detail

http://www.scriptoblog.com/index.php/boutique/liste-des-essais/wall-street-et-la-revolution-bolchevik-detail

Écrit par : Jean-Pierre | 22/04/2013

@ Gag : "temps et énergie" ? Fous blaizandez mein Herr ? Si j'en avais à la hauteur de mes besoins et ambitions, je te pondrais un ou deux billets par jour...
Ou plus vraisemblablement, ce blog serait bouclé depuis des années et je me serais concentré sur les centaines de pages de projets plus costauds qui pourrissent dans mes dossiers et que je n'ai plus le temps ni la patate de mener à bien...
Si je ponds encore ça et là en ces lieues, c'est histoire de ne pas me limiter à moto-boulot-petits pots...

Écrit par : stag | 22/04/2013

Stag, d'accord avec votre billet. Mais... Et après ? Concrètement ? Entre un mouvement encore insuffisant mais large, et le néant, je préfère encore le mouvement - aussi imparfait soit-il.

Écrit par : Gas | 22/04/2013

Un chat est un chat. Oui, mais il a le DROIT d'aboyer, et de réclamer la greffe d'une organe vocal adéquat.

Écrit par : NeverMore | 22/04/2013

A ma connaissance, il y a beaucoup plus de cocus que de gays.

A ce qu'il me semble, ils n'ont pas besoin de PMA ou de GPA, vu qu'ils l'ont quasiment "de base".

Mais obliger par exemple un mec à élever les enfants du facteur ou du plombier, (cas les plus fréquents) est intolérable (et en plus immoral).

Que fait Taubira ?

Écrit par : NeverMore | 22/04/2013

@ Gas : Moi aussi, je préfère que ça bouge, si imparfaitement et partiellement que ce soit. Le fait que l'UMP semble avoir les pires difficultés - ou une discrète répugnance? - à récupérer la chose est réjouissant. Entendre Copélovisqueux parler de pain au choc était insoutenable. Il serait souhaitable que de ces mouvements naissent une nouvelle génération de meneurs lucides, déterminés, disposant de bons réseaux, comme les paroisses les plus saines et vivantes peuvent en fournir. Mais je n'ai pas la poudre magique qui permet de faire ça, et une fois de plus ce n'est pas moi qui déjeune à la gazeuse.

Écrit par : stag | 22/04/2013

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