21/08/2013
MERCI CAMARADE BRONSTEIN
This is Leon Trotsky's 1930 work, "The History of the Russian Revolution", from which shown above is a passage. The last word in that passage is "расистов", whose Latin transliteration is "racistov", i.e., "racists". This work here is the first time in history one will ever find that word.
My more doubtful readers may check the internet, the microfiche and microfilm at the local library, as well as the numerous books arrayed along the shelves there, but they shall never find an earlier usage of the word "racist" than Trotsky's coinage of the word here.
08:34 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Bronstein, Bronstein, Bronstein... l'était pas du Berry, lui.
Écrit par : Criticus | 21/08/2013
Comme disait Céline si vous voulez vraiment les faire chier rien de tel que le racisme. L'antidote parfait. Même l'antisémitisme ils s'en accommodent.
Écrit par : Cotuatos | 25/08/2013
La seconde partie de l'analyse est tout à fait juste, même si connue.
Mais le coup du complot secret de l'internationale bolchevique pour détruire l'Occident, bof bof.
Les raclures qui ont mis en œuvre et qui exploitent la Honte Blanche ne l'on pas fait dans le but aussi "noble" que de favoriser l'avènement d'un nouveau modèle de société.
Leurs objectifs sont plus court-termistes et terre-à-terre que ça : plus de pouvoir pour la gauche, plus d'argent pour la droite libérale.
Écrit par : marc_o_ | 27/08/2013
"Mais le coup du complot secret de l'internationale bolchevique pour détruire l'Occident, bof bof"
Voilà, vous mettez là le doigt sur une des principales caractéristiques des produits (textes, audio, vidéo) de la fâchosphère : l'idée du complot ourdi dans l'ombre.
C'est malheureusement inévitable et triste dans la mesure où à mon sens on retrouve là une sorte de transfert curieux du besoin de croire, c'est un peu une foi d'athée qui s'accroche à un mythe.
Comme dans tout mythe il y a évidemment une partie de vrai, mais cette dernière est majoritairement polluée par une sorte de liturgie fantasmatique qui décrédibilise les éléments authentiques qui étaient, eux, intéressants.
Les "conspis" sont des humanistes au fond : ils voient dans les acteurs du complot des hommes déterminés par un but pour lequel ils investissent temps, argent et énergie. La réalité est, comme d'habitude, beaucoup plus prosaïque et décevante que cela : les motivations sont terre-à-terre et tournent autour du pognon, du cul et du narcissisme. Pour y accéder s'il faut porter tels vêtements, assister à tel rituel ou serrer la main d'ennemis répugnants, alors pas de problème.
Que cela concerne la FM ou ici le communisme, la logique globale ressemble plus à celle de la mafia qu'autre chose même si bien sûr vous aurez ici et là quelques vrais "prêtres" de la cause.
Écrit par : GAG | 27/08/2013
«Les raclures qui ont mis en œuvre et qui exploitent la Honte Blanche ne l'on pas fait dans le but aussi "noble" que de favoriser l'avènement d'un nouveau modèle de société.
Leurs objectifs sont plus court-termistes et terre-à-terre que ça : plus de pouvoir pour la gauche, plus d'argent pour la droite libérale.»
C'est compatible : les bolcheviks ont bien été financés par Wall Street. La solidarité tribale explique des choses, mais pas tout. La concordance de buts entre communistes et capitalistes est au moins aussi forte. Ils ont des intérêts, mais aussi une vision.
Écrit par : Criticus | 27/08/2013
La révolution juive de 1917 ne prit pas fin avec la défaite de Bronstein dit Trotski et la victoire de Staline. Staline s'en explique en janvier 1931 dans une déclaration à l'Agence de presse européenne parue dans le New York Times, organe de presse qui compte :
« Les communistes, qui sont internationalistes conséquents, ne peuvent pas ne pas être les ennemis de l'antisémitisme. En URSS, l'antisémitisme est sévèrement puni par la loi en tant que phénomène profondément contraire au régime soviétique. Les antisémites actifs, de par les lois de l'URSS, encourent la peine capitale. »
Tout y est. En Occident être juif et stalinien pendant la deuxième guerre mondiale ne posa guère de problèmes.
Staline, qui s'était appuyé jusqu'après guerre sur de nombreux apparatchiks juifs, montrait par là qu'il avait bien saisi la vraie nature du coup d'État bolchevik et l'objectif de la plupart de ses instigateurs.
Les baladins à la balaïka de l'internationalisme dit prolétarien avaient encore de beaux jours devant eux.
Troski. Thermidor et antisémitisme, février 1937.
Le régime soviétique, plus que tout autre, a besoin d'un nombre élevé de fonctionnaires. Ceux-ci sont recrutés parmi la population la plus cultivée des villes. Les Juifs, fonctionnaires de rang moyen ou subalterne, ont donc occupé un nombre de postes disproportionné dans la bureaucratie.(...) Même si l'on est a priori favorable au régime, il est impossible de ne pas en déduire que la haine envers la bureaucratie se teintera d'antisémitisme.
Ce n'est qu'après la guerre que Staline se transforma en « antisémite actif », ce qui l'amena à subir la « peine capitale »
Écrit par : Danny | 27/08/2013
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