22/12/2013
MANDALE SOUVERAINE, vol 2
Encore une Blanchouille qui n'a pas compris dans quel monde elle vivait avant d'en parler avec décontraction. (Rejoint exactement ce qui était évoqué ici.)
C'est une excellente chose que la répression Correcte écrabouille avant tout des gens qui n'ont de rapport avec Betty Monde que leur taux de mélanine et leur sens de l'humour. C'est ainsi que les lignes se clarifient - paradoxalement dans le même mouvement qu'elles se brouillent entre vrais affreux méchants (les nazis Blancs), affreux méchants qu'on n'avait pas vu venir because mélanine Correcte (Dieudo, les mozlems non-youtro-compatibles), les cashers insuffisamment shoatisants (Zemmour, Finkie) et Toubabs propres sur eux qui pensent encore que vivre dans l'hémisphère Nord les met à l'abri des procès en sorcellerie.
A ce propos et pour glisser une digression à la con, voilà bien le point sur lequel mondes dit développés et sous-développés se rejoignent, le vrai catéchisme planétaire : la psychose diabolique, le besoin non pas d'un simple bouc émissaire, bestiole innocente polluée par convenance, mais d'un vrai fils de chien jetable, ce qui n'est pas exactement la même chose. Ce n'est pas une bête bestiole qu'on charge artificiellement des péchés de la communauté pour ne pas devoir flinguer l'un des nôtres : reconnaissons à la tradition juive ce souci permanent de ne pas gaspiller le sel de la terre - c'est bel et bien l'un des nôtres qui est sacrifié, débusqué, dénazifié, dé-dérapagisé pour pacte avec le démon. Du journaleux fricotant avec la haute au négusse "vidant de son plein gré les poubelles à Paris", une même transe horripilante saisit tous les bipèdes squattant la péninsule ouest de l'Eurasie. Une communion qu'aucun faux interprète du ghetto ne viendra jamais gâcher.
Bref.
Je me fous, nous nous contrefoutons absolument tous de l'opprobre mondiale continentale et encore ! qui frappe une quelconque grognasse bossant pour une boîte à qui on doit meetic et autres saloperies. Son sort à elle en tant qu'individu n'a pas d'importance. Qu'on la fasse passer pour ouaciste alors qu'elle en est sans doute à des kilomètres n'est pas un scandale. Ce n'est pas ici qu'on va se laisser aller - ou alors sera-ce un oubli, une incontinence - l'air d'On peut plus rien dire. Parce que ce n'est pas dire qui importe mais faire, à savoir décider souverainement qui nous acceptons ou non au sein de la communauté nationale, de qui nous acceptons ou pas des leçons de morale, quelle sensibilités épidermiques nous traitons avec quels gants, etc.
Il est bon, il est désirable, que toutes les Justine Sacco du monde se fassent marteler la tronche par la massue grossière et imbécile de la Correction Politique. Le Toubab laissé à lui-même vit trop volontiers au pays joyeux "des enfants heureux et des monstres gentils". Une bonne mandale dans la gueule et le voilà incroyablement plus réaliste, c'est à dire plus prudent, c'est à dire plus anxieux, c'est à dire plus frustré, c'est à dire plus malheureux, l'inconfort augmentant à mesure qu'il sait et sent ne pas le mériter par ses actes.
Pourquoi à ce jour toutes les initiatives de la droite radicale ont-elles échoué ? Si l'on écarte l'incompétence, l'arrivisme, la mongolerie et la stupidité doctrinaire de ses supposées élites, il y a un facteur central : le fait que Toubab Moyen n'a tout simplement pas encore été traîné suffisamment bas dans des cagoinces assez dégueulasses.
C'est le principe du long feu, que tant de connards n'utilisent que comme métaphore temporelle alors qu'elle est celle d'un échec ponctuel : faute d'une compression suffisante, la poudre enflammée ne fait pas boum mais froutch, et la balle ne part pas.
Si l'espoir d'un colossal retour de manivelle n'est pas complètement vain, nous devons montrer de la gratitude aux enculés qui font en sorte qu'il soit toujours moins possible de dire quoique ce soit, qui lancent la traque au moindre petit exutoire à l'agacement ordinaire, au mouvement d'humeur, à la pique jobarde, au chauvinisme inoffensif. En se croyant intransigeants envers le pékin de base dans l'idée de nous éradiquer, ils rendent chaque jour plus inéluctable et plus nécessaire l'expression de notre haine la plus chimiquement pure. Je ne suis pas optimiste de nature, mais je rejoins pleinement ce que dit notre Armiral à tous quand il évoque des gens qui jusque-là étaient parfaitement pacifistes commencent à jouer avec l’idée de la violence. Ca se trouve par wagons entiers sur le net, certes, mais tout autant dans la rue et les troquets.
Faites vous-même le test, et profitez-en pour semer les "mauvaises" graines sur l'air de grotesque slogan d'un quelconque opérateur mobile : CHEZ NOUS TU PEUX.
22:17 Publié dans Autopsie de la Dissidence, Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Les chasseurs de crimethink nous sont précieux, de même que la Diversitude, car ils constituent la seule adversité que nous ayons. On sait tous ce qui arrive aux civilisations insuffisamment confrontées à une nemesis bien haineuse...
Sans rire, ils sont vraiment une chance pour nous... On doit maintenant s'endurcir le cuir ou claquer grâce à la roborative hostilité de ces ennemis providentiels...
Écrit par : Benway | 23/12/2013
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