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23/02/2014

SCANDALE MES BURNES

(...) le CRAN (Conseil représentatif des associations noires), de par son nom, exclut de facto une partie de la population par sa couleur de peau. Pourrait-on concevoir un instant l’existence d’un CRAB (Conseil représentatif des associations blanches) ? On imagine le scandale que cela susciterait !

 

Oui, on pourrait concevoir la chose, bien plus qu'un instant. (Demandez donc à Terre & Peuple ce qu'ils en pensent ou en pensaient). Non, on "n'imagine" pas le scandale que ça susciterait, parce que le vrai scandale est l'idée même que cela puisse en susciter un. Le vrai scandale, c'est que des gens qui prétendent échapper à la Correction et se piquent de critique radicale de la modernité, acceptent par avance d'être taxés de ouacisme et tombent avec un tel enthousiasme, une telle rage, dans le piège de l'édulcoration de leurs propres positions.

Cette manière d'attaquer la cohérence de l'ennemi n'est pas offensive : c'est une déclaration de forfait. L'ennemi EST cohérent - son discours ne l'est pas, son comportement si. Et c'est tout ce qui compte. Son objectif : utiliser à son profit cette bonne vieille white guilt, contre laquelle Monsieur Moyen ne songe jamais à se défendre.

Qu'importe la pureté et le clinquant des idéaux dont on se réclame : un coup bas reste un coup bas. Le chantage à la culpabilité blanche héréditaire en est un. Les blanchouilles qui continuent à la jouer chevaleresque quand on leur vise explicitement les burnes méritent d'être vaincus par cette traîtrise.

Oui, la population blanche existe, oui sa culture est engerbée quotidiennement par le Spectacle tout entier, et non, tenter de retourner le chantage ouaciste contre les ennemis de la race blanche ne fonctionne pas, ne fonctionnera jamais.

Ca ne fonctionne pas parce que personne n'est sincèrement antiouaciste. La négritude la plus hallucinée a toujours été soutenue par les mêmes pourritures pour qui un toubab n'est jamais assez humble, effacé, suicidaire et contrit.

L'Occident se divise en deux catégories, l'une massive, l'autre archiminoritaire. La première regroupe toutes les tendances des individus qui pratiquent et/ou prônent la Honte Blanche, de la modérée à la pragmatique en passant par la forcenée ou la suiviste. La seconde, les angry few qui s'en sont affranchis, qui ne s'excuseront plus jamais d'être ce qu'ils sont, qui n'endosseront plus jamais la responsabilité de la médiocrité, des échecs, de la connerie, ni du malheur d'autrui.

Quand on ne comprend pas ça, on peut bien prétendre défier le chantage affectif et rejeter la pornographie mémorielle : on reste un républicain, donc une partie du problème.

Il est relativement inconcevable que l'antique mirage gaulliste fasse encore illusion. Mais après tout, il y a bien des gauchistes convaincus pour s'enivrer encore des vapeurs de la mitterandie ?

 

Post-bloggum

Je précise, avant qu'on vienne me les briser, que je ne suis pas favorable à une quelconque organisation légaliste de défense des intérêts des Blancs, comprise comme un lobby qui chercherait à se faire sa place au sein de la société et reconnaîtrait l'Etat et le Marché comme des instances supérieures à qui faire allégeance. Dans le meilleur des cas, ça ne serait qu'un premier pas pragmatique visant à la suprématie desdites associations, les autres n'ayant pas leur place sur la péninsule eurasiatique.

Commentaires

Bravo !

Écrit par : carine005 | 01/03/2014

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