10/06/2014
ASCENSEUR MORAL et autres bricoles
Pas grand-chose de stupéfiant à écrire sur le besoin d'admiration qui motive tant d'arrivistes, de basse ou haute extraction. Vieilles histoires d'égos contrariés, de compensation de va savoir quoi, tout est dit.
Peut-être me permets-je une précision. Être admiré ? Oui mais par qui ? L'adulation des masses est bestiale, impersonnelle, et finalement passive, lointaine, plus que masturbatoire et creuse. Truc d'halluciné, de prophète et autres grands malades que l'histoire sacralise ou dissout selon son incompréhensible logique. Les yeux de biche de parfaits imbéciles ? Reconnaissance bas-de-gamme pour crevards incurables.
On voudrait vraiment être admiré d'êtres qu'on admire soi-même, qui ont ce qu'on sait ou croit ne pas avoir, cette étincelle qui nous les rend si indispensables. On voudrait que, ce faisant, ils nous hissent à leur propre hauteur, nous grandissent à leur image, nous reconnaissent et nous fassent l'un des leurs d'un même mouvement. Ce qui ne relève pas de cette fraternité spirituelle est une escroquerie.
* * *
Ca n'a pas grand-chose à voir, mais je lis enfin Le Siècle de 14, et suis sur le cul de la densité de l'ouvrage, de sa profondeur de vues, des fulgurances qui vous sautent à la gueule à chaque paragraphe. Oeuvre magistrale.
* * *
En cas de crise d'hypoglycémie, abuser sans honte (il est permis de zapper le clip, un poil écourant) :
22:56 Publié dans La Zone Grise, Survie musicale zonarde | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
:)
Écrit par : Olive | 17/06/2014
Les commentaires sont fermés.