07/09/2014
APPAREMMENT, IL EXISTE DES RÉPUBLICAINS DE DROUATE
C'est ce que je déduis, incrédule naïf, à chaque lecture que je m'inflige de Boulevard Molletaire - une petite routine quotidienne que j'alterne avec Slate, histoire de m'auto-tendre la joue droite après m'être automandalé la joue gauche. C'est l'alternance. Le bipartisme. La démocratie à ma microscopique échelle. C'est sympa, essayez, surtout les lendemains de cuite fédérale où la faiblesse vous mène à douter de la solution génocidaire en faveur de l'option légaliste : ça remet méchant les idées en place.
En soi, ce n'est pas l'idée qu'il puisse exister des républicaine en 2014 n'importe quand qui me heurte. Après tout, il existe bien des gens qui baisent des enfants, ou des flics qui laissent délibérément sévir une mafia pédoraciale pendant des lustres pour ne pas être accusés de ouacisme. Alors...
C'est plus spécifiquement la possibilité technique, biologique, d'un républicanisme de drouate qui me chahute la cafetière. On m'objectera - une récente NRH en particulier - le cas d'un Péguy... voire d'un Jaurès déblatérant sur la notion de "patrie"... Et pourquoi pas citer l'ami Vissarionovitch Djougachvili et sa Grande Guerre Patriotique contre l'ennemi teutonique, tant qu'on y est ?
"Notre" socialisme ? Meine Kouillen ! Autant parler de "mon" alcoolisme, de "mon" sida, de "mon" addiction au poker, ou de "ma" perversion quelconque - comme si l'appropriation d'une saloperie la rendait moins dégueulasse, comme si le fait de faire la même chose que d'autres ordures rendait cette chose moins ignoble !
Le Républicain de drouate, c'est un cas un peu moins cradoque que le nazbol, et d'un peu plus triste à la fois, car lui ne peut se prévaloir d'une certaine flamboyance romantique.
Le Républicain de drouate, lui, est juste lourdingue et déprimant.
De passage chez le paternel, qui a toujours été admirablement modéré en tout, je tombe sur une couverture d'un récent Figaro, placardant la tronche à Hollande, avec cet admirable et profond résumé:
Le problème, c'est lui
Stupéfaction face à la précision, la pertinence, l'audace, l'innovation d'une telle analyse.
C'est lui, personne d'autre.
Comme Bush Junior personnifiait le Mal yankee, qui a immédiatement disparu au lendemain de l'érec élection de Café-au-Foutre 1er.
Pas question d'un système de sélection des élites qui permet à un tel jean-foutre d'accéder à un certain degré de pouvoir politique.
Pas question non plus du poids de prétendus experts dont ne peuvent se passer ni un Hollande, ni un Sarkozy, ni un Chirac, ni un Mitterand, ni aucun autre postiche placé pour X année au guichet du grand Théâtre Guignol de la Démocratie européenne d'Après-les-Blancs. Comme si en changer de modèle allait avoir la moindre espèce d'impact sur la tête dégénérée qu'il camoufle à tour de rôles.
Sur Molletaire, ces derniers temps, ce n'est que ça. Flamby au chiottes. Flamby dégage. Flamby mauvaise personne. Flamby, on va vider la cave cul sel le jour où tu te vautres façon Miss Spencer sous le pont de l'Alma.
Et quand on vous aura mis à sa place un Juppé, un Coppé, un Sarko, ou va savoir quelle merde tout aussi soubrettement soumise aux mêmes chiasses mondialistes anti-aryennes, vous pensez avoir le trou de balle moins déchiré, tas de mongoliens volontaires ?
Vous vous payez à crédit le luxe de railler le culte de l'homme providentiel, en pataugeant quatre fers en l'air dans le vaudeville de l'homme catastrophique ?
Quel foutu putain de talent. Quelle persévérance dans l'erreur. Quelle bandaison dans le suicide. On vous scotcherait une lame de rasoir sur le bout de la bite que vous arriveriez encore à crever d'hémorragie massive au niveau de la carotide.
14:53 Publié dans Marées Noires | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Bonjour. Tout ça est méchamment bien dit.
Écrit par : exobnkr | 12/09/2014
Heureusement que tu existes mon cher Stag pour remettre un peu les pendules à l'heure. Tu me diras, pour un Suisse, c'est coutumier.
Qui n'est pas républicain dans la France d'aujourd'hui ? On se le demande. Les prétendus durs, ceux à qui on le la fait pas, de méchants fascistes bien connus, s'en remettent à la République et à la Veuve. C'est dire... quelle pitié ! Il faut être réaliste kamarade si l'on veut gagner les zélections. À dégobiller !
De la fille de la Narine en passant par le vérolé, alcoolo, franc-mac qui pérorait à la fête de L'Huma, ils veulent tous en être, de la République (celle issue de 1789, de 1790, de 1791, ou de 1793, Valmy, c'est au choix). On passera sans vergogne sur tous les crimes commis en son nom, on passera pudiquement sur le nom de ceux qui furent les véritables commanditaires de la Révolution.
Tout est bon dans la République.
Y'a bon les prébendes ! Y'a bon les voitures de fonction ! Y'a bon l'immunité parlementaire ! Y'a bon l'État généreux et prospère (enfin croient-ils) ! Y'a bon le pillage sans frontière et sans limite ! Y'a bon le parasitisme organisé et généralisé ! Y'a bon les frontières ouvertes ou fermées (c'est tout bénèfe n'importe comment) ! Y'a bon les filles vendues aux plus offrants, du niak' au nègre ! Y'a bon la révolution horizontale ! Y'a bon les petits services rendus entre "amis" ! Y'a bon les renvois d'ascenseur, à toi l'Ouest, à moi l'Est, à toi Bordeaux, à moi Angers ! Y'a bon l'immigré (ça peut toujours servir, l'immigré) !... etc.
Ces peigne-cul ont aussi leurs idôôôles, comme le petit Corse devant le tombeau (en pseudo-porphyre et peut-être vide) duquel ils se prosternent connement, oubliant sa criminelle et ruineuse cavalcade à travers l'Europe. Ne parlons même pas de leur vache sacrée, De Gaulle. Là, nous atteignons des sommets dans l'abjection et le mensonge.
Ces jeanfoutres sont des ennemis, ils perpétuent l'imposture de 1789 au nom de la liberté et de l'égalité, sans même se rendre compte qu'ils manient la pire des contradictions, le plus honteux des oxymores. Et ça se dit libre...
Corvée de chiottes pour tous, voilà ce qu'ils méritent. Et je suis bien trop bon, ça me perdra.
Écrit par : Danny | 15/09/2014
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