30/10/2014
MIETTES NÉGLIGEABLES
"Qu'ils craignent, pourvu qu'ils m'aiment - me haïr est interdit" - cri de guerre du Minoritaire militant, particulièrement dans sa version allergique aux produits porcins. En victimocratie, assumer d'être perçu négativement par des gens qu'on ignore, méprise ou déteste, est considéré comme inacceptable, le tout validé par les plus hautes autorités morales d'Occident.
* * *
Toute la posture de la dénonciation du ouacisme institutionnel se base sur la mauvaise conscience du Toubab et sur son éthique d'excellence individuelle: on amène discours sur le terrain de valeurs que personne n'ose en principe contester, on feint de constater que tout n'est pas encore absolument parfait, et on en déduit que c'est toujours le Troisième Reich à l'ouvrage, millésime 1941. Blessés de ne pas avoir atteint tous leurs impossibles objectifs, les sursocialisés acceptent ET la critique ET l'analyse, alors que la seconde est d'une pure malhonnêteté intellectuelle. A qui n'est pas sûr de lui et se sent culturellement isolé, on fait gober n'importe quelle merde.
* * *
L'argument "y a des gens bien partout" n'invalide pas la préférence ethnique et les excellentes raisons qui la fondent - c'est une formule magique aussi efficace qu'une "guitare à tuer les fascistes". Même un abominable ouaciste comme moi sait faire la part des choses entre les GROUPES et les INDIVIDUS. Qu'on se figure - stupeur et crise de chiasse - qu'il lui arrive de faire du sport avec une mûlatresse, de se montrer franchement aimable avec des métèques l'ayant été avec lui, j'en passe et des plus intolérables.
Je ne les "enferme" pas dans leur identité, je n'en fait pas une obsession, et je n'ai pas l'impression d'être inconséquent dans ma Weltanschaung pour autant: je ne veux pas que les moeurs, les croyances et la culture de leur GROUPE remplace les miennes, je n'accepte pas que la presse et le cinéma exalte leurs racines pour mieux enduire les miennes de merde purulente, et je rends à César ce qui lui est dû. Ca implique de rendre coup pour coup, insulte pour insulte, mais aussi décence pour décence et acte d'amitié pour acte d'amitié.
Il est bien sûr permis d'y voir un exemple de cette duplicité que le faf reproche aux musulmans ou aux juifs. Je dis bien "ou", parce qu'apparemment, il faut choisir de galocher une catégorie de faux-culs si l'on prétend en dénoncer une autre. C'est ce qu'il y a de bien avec l'aryen de base: quoiqu'il fasse, il finit toujours par se faire baiser.
* * *
Il paraît que Monsieur Pomme aime se faire bourrer le trognon, que c'est suffisamment important pour qu'on y consacre du papier, et que s'il se dit "fier" de ses zorientations, il ne se considère pas comme "militant". Ca sonne comme le discours de quelqu'un qui s'assume, plus qu'il ne tire une gloire de ce qu'il est.
Moi qui vous cause, suis-je "fier" de préférer les culs femelles aux culs mâles? Clairement pas: c'est comme ça et la question est close avant d'avoir été ouverte. Appliquez cette méthode à l'officialisation de vos histoires de plumard, et l'on pourra vous considérer effectivement comme normal, si déviantes soient vos préférences par rapport à la norme.
Mais pour les paydaycrates, c'est de la Kollaboration sexiste et masochiste, je présume.
* * *
Je lis qu'une vendeuse de tisane qui fait rire lutte avec courage contre le spécisme, qui n'est jamais qu'une extension de tout ce qui a mené à Ochouitze, hein ? Et immédiatement, je pense à ça, allez comprendre.
A l'époque de sa sortie au cinoche, la scène finale du plongeon dans la merde m'avait empêché de marcher droit jusqu'à la bagnole, je devais faire des haltes assises sur le macadam, les guiboles flageolantes sous l'action du fou rire. On a beau ne respirer que de l'air, on passe facilement pour un consommateur d'infusions illicites.
23:06 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Vous faites du sport avec une mulâtresse ?
Ça manque de précision tout ça
Quel genre de mulâtresse ? Métisse simple, quarteronne, octavone, voire plus diluée ?
Quel genre de sport ? Coursapied, coursensac ?
Écrit par : kobus van cleef | 01/11/2014
Vous aussi vous êtes un fan de kustu ?
Hilarant dans à peu près tous
Le plus à se pisser dessus c'est le dernier "promets moi" l'histoire du gosse obligé de tenir une promesse loufoque à son papy tout aussi loufoque
Ça le mènera à une odyssée que n'aurait pas renié l'aède aveugle
Écrit par : kobus van cleef | 01/11/2014
Pas de quoi fouetter un chat noir ou blanc, putain de vendeuse de tisane !
Cynophilie : une prostituée de San Francisco défraya naguère la chronique en se faisant pénétrer publiquement par son chien Terre-Neuve.
Au-delà de ce spectacle, elle proclamait que toute femme ayant fait l'amour avec un chien ne pourrait plus se contenter d'un homme.
(...)
La cynophilie est la forme de zoophilie la plus exploitée par le cinéma pornographique.
Dans les grandes métropoles américaines, on voit beaucoup de femmes vivant seules posséder un chien comme animal de compagnie et pour être protégées en cas d'agression. Il est à noter que dans 90 % des cas, il s'agit d'animaux de sexe mâle.
Dictionnaire des fantasmes et des perversions, Bibliothèque Blanche.
Écrit par : Danny | 03/11/2014
Les commentaires sont fermés.