29/10/2008
CHOC DES IMAGES
Tomber le même jour sur cette sale claque de PMP, synthèse admirable de brutalité, et sur cette charmante news d'un Camp des Saints plannifié par nos porchers-en-chef (signalé par anarchonation) ça donne un certain piment à une journée qui aurait pu n'être que morne. Pour payer nos futures rentes de grands-pères, il faut accepter dès aujourd'hui d'avoir des petits-enfants directement importés du Tiers-Monde. Je ne sais pas pour vous, mais ça me donne des envies assez confuses et plutôt contradictoires, entre tentation de pondre huit mouflets et investissement dans une vasectomie et des armes chimiques soviétiques. Très franchement, j'hésite. Notez qu'il n'y a pas forcément contradiction, il faudra juste faire les choses dans le bon ordre.
Le plus dur pour un patriote contemporain, ce n'est pas d'être confronté à des forces qui le dépassent au point de paralyser chez lui toute tentative d'analyse rationnelle de l'obscène chaos qui l'entoure. C'est de réaliser qu'il devra mener une guerre très personnelle au nom d'un idéal supposément tribal, donc collectif. Or sa tribu accepte l'idée de l'ethnocide au nom de la conservation des structures économiques et financières. S'agit donc plus de bosser à éviter la catastrophe, mais d'accepter qu'elle s'est déjà produite et qu'il faut se magner de se mettre à l'abri des conséquences, qui deviennent chaque jour plus difficiles à camoufler. Les Rats Noirs doivent quitter le navire après avoir chié dedans et percé des trous dans la coque.
Point de gourrance ici : quitter le continent ne changera rien, puisque partout où il y a du toubab, il y a du suicide culturel de masse. Ce qu'il faut impérativement déserter, trahir, saboter, c'est la machinerie occidentale qui se croit encore Européenne parce qu'elle pense encore pouvoir vivre à crédit et se payer des meubles Ikea pendant ses insomnies. Toujours garder en tête l'exemple des centaines de milliers de cocus, en ex-France, qui ont bandé pour Sarkozy quand il a singé le discours du FN. Il n'y a plus d'option légaliste imaginable. Il n'y a plus de réaction possible. D'où l'imbécilité de taxer l'ennemi de "nihilisme". Bien au contraire, l'ennemi a des valeurs, des valeurs ineptes qui vont tous nous faire crever lentement dans la folie et le renoncement, mais des putain de valeurs quand même. Le véritable nihilisme est nôtre et il n'y a pas à en rougir - nous haïssons, d'une haine folle, incalculable, épileptique, TOUT ce qui fait l'Europe actuelle, y compris cette technologie qui nous offre nos ultimes refuges de parole avant la digestion dans le magma sociétal qui s'annonce ou la retraite stratégique dans l'espoir encore plus fou de faire germer les graines des guerres futures.
Je comprends, mais alors parfaitement bien, les dissidents pour qui la fixette sur le taux de mélanine des futurs Européens est secondaire par rapport aux questions économiques, à la mise en place d'une nouvelle féodalité qui non seulement n'est pas fragilisée par le bordel qu'elle génère, mais qui au contraire y prospère comme un parasite sur une charogne. Je pige aussi tout à fait l'optique "solidariste" et son rêve d'une internationale de guerriers, capables d'oublier l'ethnie deux minutes pour fracasser la machine à malaxer les peuples. Mais le genre d'infos rapportée plus haut démontre assez l'inanité du fantasme de néo-européens multicolores et 100% adhérents à leur culture d'adoption. Cette dernière est en miettes, en passe d'être remplacée par de la world muzak et des slogans de marchands de café lyophilisé. Le résultat ? Une masse humaine beige, oscillant entre obscurantisme délibéré et inculture crasse, rythmée par les pires déchets des bas-fonds, la même et uniforme dégénérescence pour tout le monde. Pas de massacres, pas de Jihad, pas de guerre civile, mais l'implosion calme et tranquille de tout un peuple qui a perdu toute sa capacité de colère et qui a choisi de se noyer dans la brume pour ne pas déranger ses squatters. Ils ne seront jamais Nous. Nous ne serons jamais Eux. Il y aura, à leur place et à la nôtre, autre chose, quelque chose d'inédit et d'atrocement laid et con.
Nous ne voulons pas de cet autre chose Festif, Citoyen, Divers, androgyne, où les tazers feront danser de force ceux qui n'aimeront pas assez fort le tam-tam Démocrate. Nous n'en serons ni les kapos, ni les victimes, ni les rentiers.
13:07 Publié dans La Zone Grise | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Le deuxième lien (Camp des Saints plannifié par nos porchers-en-chef) pointe sur police du monde du monde parodique.
Écrit par : N. | 29/10/2008
Bordel de cul. Je corrige, merci.
Écrit par : Stag | 29/10/2008
A vrai dire je trouvais mon visuel un peu lourdingue, mais je suis presque en accord avec la production théorique qu'il vous inspire. je dis "presque", car je ne partage pas l'optimisme du paragraphe final .-)
Sinon, voir en bas de l'article du Daily Express, ce hasard ironique : "have your say is unavailable for this story". Voilà, tout est dit.
Écrit par : PdMP | 29/10/2008
Le Camp des Saints, c'est tout à fait ça. Bon dieu mais quel espoir pour cette Europe agonisante ? Ses fossoyeurs lui dansent sur le ventre. Une petite danse macabre et satisfaite. Ils lui dansent dessus le sourire au lèvres parce qu'ils se sont accordés le droit de s'auto-pardonner. C'est l'absolution complète qu'ils s'accordent à eux-même, quoi qu'il arrive par la suite, parce qu'ils se sont mis dans le camp du Bien. Et nous par conséquent on est dans le camp des pires salauds. Un rôle qu'il nous faut assumer, non ?
Écrit par : Naufana | 29/10/2008
@ Police : "Optimisme" ? N'être ni un kapo ni une victime ni un rentier suppose le suicide et/ou l'action directe. Ado, ce n'est pas comme ça que je me voyais finir ma vie. Refuser la mort lente collective implique fatalement de choisir une mort individuelle, rapide et si possible bruyante. Si vous y voyez de l'optimisme, je suis foutrement preneur de vos explications détaillées par mail, histoire d'élargir ma glande à comprenette.
@ Naufanette : si nous n'étions que le quart des Salauds que nous sommes censés être, imaginez-vous l'ampleur des massacres que nous pourrions causer ? Le problème est justement que nous sommes beaucoup trop sympas, allzumenschlich. Finalement, le faf est un gentil contrarié jusqu'à l'absurde.
Écrit par : Stagagagagag | 29/10/2008
Je suis d'accord avec tout ce qui est dit et qui, finalement, relève de la constatation désabusée et réaliste. Un peu d'optimisme ne nous ferais pas de mal. Qui sait si un pays de l'Est non envahit n'accueillera pas un jour des réfugiés politiques Blancs d'un bon niveau, qui pourront enfin vivre entre eux et sans leçons de morale?
Écrit par : Hêtre du Nord | 30/10/2008
Le Salut-par-la-Russie est pas mal répandu dans les milieux natios, effectivement. Mais je ne crois pas qu'un statut de "réfugié ethnique" soit appréciable, s'il était jamais imaginable bien sûr. Le Rousski de base se sent-il le moins du monde Européen ? A-t-il quelque chose à foutre de l'effondrement culturel et de la substitution démographique qui se produit à l'autre bout du continent ? Et puis, pour le peu que j'en sais, la situation économique et sociale n'est pas précisément jouasse dans la Fédération, alors je vois mal Yvan et Boris faire joyeusement de la place à François et Roger, sous prétexte qu'ils ont vaguement la même gueule. Ca sera chacun pour soi sur son coin de terre et point barre. Tout ce qu'on peut se permettre d'espérer sans trop de ridicule, c'est que les Slaves continuent à faire des moutards entre eux, histoire qu'il reste quelques leucos à la surface du globe. Mais nous autres Occidentaux ne trouveront aucun refuge chez eux, et si nous y émigrons, nous y serons sans doute traités comme des gitans et des déserteurs. Rester ici et tout casser semble une option plus raisonnable et plus digne.
Écrit par : Stag | 30/10/2008
Au pire on émigre aux états-unis, on s'achète des ranchs dans des coins pommés et isolés, plutôt au nord (http://visionarymarketing.com/articles/pubethnique/images/carteus.gif ), on s'arme et on reste entre nous (faudra être quand même des milliers sur un vaste territoire pour que ça fonctionne bien).
Je suis déjà allé aux Etats-Unis et le clivage ethnique est bien marqué dès qu'on sort des villes; je pense sérieusement que ça pourrait être une solution. Faudra juste cibler les types qui auront le droit de s'installer dans le coin, éviter de prendre les sociopathes et les cassoc'. Bon pour trouver les personnes suffisantes en qualité et quantité il faudrait un choc salutaire, c'est clair que l'apathie ambiante n'aide pas...
Écrit par : Hêtre du Nord | 30/10/2008
Excellent texte.
L'option communautaire est, très raisonnablement, la seule issue. D'un autre côté comment imaginer pareille réalisation quand on considère que trois fafs ensemble font deux scissions?!
Écrit par : Ivane | 30/10/2008
Très simple Ivane: faire ça sans les fafs. Juste avec des Blancs normaux qui ont simplement envie de pas disparaître (il y en a peu je sais).
Personnellement faire une communauté avec des fafs, hors de question. 90% sont malheureusement des sociopathes infoutus de faire quelque chose de leur vie (ne serait-ce que d'avoir des gamins et un boulot qui leur permette de vivre convenablement). Ceux qui savent simplement cultiver un potager sont sans doute encore plus rares (super l'attachement à la terre et aux valeurs traditionnelles... Super l'esprit d'autarcie et d'indépendance!).
Écrit par : Hêtre du Nord | 30/10/2008
Désolé pour la réponse tardive, stag. Non, pas d'explications détaillées. Je vois qu'au trio kapo/victime/rentier, vous opposez l'alternative Unabomber/Pekka Auvinen et consorts, autrement dit, le statut de suicidé à message (je dis ça sans condescendance, notez bien, et je reconnais que la chose a une certaine dignité)... Bref, vous n'êtes pas si optimiste que ça. Et je suppose que nous avions tous rêvé d'autre chose, en effet.
Écrit par : PdMP | 30/10/2008
Hetre, un Blanc qui n'a pas envie de disparaître en tant que Blanc, ça s'appelle un faf... Je veux bien que, par leur engagement ils soient nécessairement plus "cons" que les autres, mais si on retranche les fafs, va pas rester beaucoup de Blancs qui veulent rester blancs et qui penseront leur vie contre le monde...
Mon voisin, le vieux paysan de Provence, qui maintenant vit des dividendes de ses terres vendues, il est plutôt pour, rester blanc... Mais ce vague souhait n'ira pas plus loin...
Je crois plus aux communautés. Je dois le dire. Tout au plus des familles qui sauront s'organiser par elle-même. De toutes petites unités... Et les liens du sang, ça aide forcément, là où de simples inconnus "qui veulent rester blancs" auront tôt fait de se disputer...
Écrit par : Ivane | 30/10/2008
Tu n'as pas tort Ivane. D'un autre côté, rien n'empêche d'avancer avec les 10% de FAFs valables.
En fait le problème vient du mot "FAF": il y a autant de types de FAFs qu'il y a de personnes.
Personnellement je pourrais avancer avec les identitaires (même si comme partout il y a forcément des cons) qui ont plutôt une longueur d'avance, mais sûrement pas avec les vieux ringards du FN qui ne comprenne rien aux enjeux et ne sont pas préparés à des coups durs.
Écrit par : Hêtre du Nord | 31/10/2008
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