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25/02/2009

ANTIFAPSCHHIIT

La science humaine, fébrile et citoyenne, se demande si la relative discrétion du fâschÿsme en Europe depuis 1945 ne cache pas une vilaine anguille brune sous roche démocratique d'apparence. (Attention, document hyperchiant; à ne lire que si on est curieux du bruit que fait l'antifascisme d'Etat quand il se dégonfle.)

 

Ce silence ne me dit rien qui vaille, marmonne l'Indymediana Jones qui sommeille en chaque sociologue. Il prend son fouet, son chapeau, sa chemise négligemment ouverte (la cravate c'est facho) et il se rue dans la Dernière Croisade pour faire avorter tous les Ventre Féconds qui hantent les ruelles de nos riantes bourgades cosmocoprolites. Où sont les faaaafs ? Auraient-ils perdu leur flamme, flamme, flamme, flamme ?

 

Le résultat ? Limpide. Qu'on en juge : l'estremdrouate attire des jeunes pas toujours fauchés et illettrés, et les médias en parlent trop, volontiers en exagérant pour vendre du papier. La solution ? En parler, en parler encore, en parler beaucoup plus, en faisant des pointages réguliers, et en rappelant à tout le monde que c'est mal MAIS sans être moralisateur, voyez ?

 

Ce qu'il faut, c'est expliquer au Suisse moyen, ce sale con aigri, bigot, xénophobe, mentalement déstructuré et qui jette sur l'Ôtre la faute de son angoisse de vivre dans un monde Divers (je peux continuer des heures comme ça, me cherchez pas) - lui expliquer, donc, que si on lui demande de baisser son froc et fermer sa gueule, ce n'est pas parce qu'on le déteste. Au contraire : on fait ça pour son bien. C'est comme les cinq luits et frégumes par jour, c'est par souci de sa santé. Ne pas aimer voir ses semblables se diluer dans un porridge bâtard de crédit-conso, de tam-tams électroniques et de téléputanat, c'est une maladie. Demandez conseil à votre spécialiste et lisez la notice d'emballage avant de mettre votre gode de rééducation.

 

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Ne relâchons pas la Vigilance Citoyenne.

Plus c'est petit, plus c'est fourbe.

 

 

Du papier de soie autour de la cravache, un bonbon mentholé pour parfumer les crachats, et surtout bien prendre le temps, avec des mots simples (faible niveau d'instruction, vous savez) d'expliquer au criminel au patient que le traitement nous fait plus de mal à nous qu'à lui. C'est que nous, on croit à la démocratie, voyez ? Alors ça nous fait mal d'en violer tous les principes pour la maintenir sous perfusion et sous contrôle.

 

A l'exception des torche-cul gratuits, toujours premiers sur la putasserie, la "grande" presse romande elle-même n'est pas convaincue et n'est pas loin de se demander si tout ça valait qu'on y consacre quelques millions. Les pâles bricoleurs qui ont consacré six ans de leur vie à compiler des brèves de comptoir sur les skins helvètes, se justifient en disant qu'au moins, maintenant, on a des platitudes étayées par des beaux graphiques.

 

Mais pas d'inquiétude pour les concepteurs de bazookas à tuer des moucherons. Si l'un d'entre vous a besoin de quelques poignées de biftons pour un projet de lutte contre le wacisme par la peinture à doigts ou le jonglage de légumes frais, n'hésitez pas à vous annoncer, Berne aura toujours du pognon pour tout le monde.

Commentaires

Entrez dans l'UE ! Bruxelles offre bien plus de subventions sonnantes et trébuchantes que Berne quand il s'agit de plubellaviser le citoyen.

Écrit par : JJG | 25/02/2009

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