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16/05/2009

LE JOUR DES FOUS TOUTE L'ANNEE

La transexualité ne sera plus une maladie mentale (...) Qu’est-ce qui va changer ? Les trans ne seront plus… dérangés. Ce n’est qu’un geste, mais dans les liens historiquement complexes entre psychiatrie et transexualisme, ce décret devrait apporter, enfin, un peu plus de clarté. Et surtout de liberté.

 

On progresse, amis, on progresse. Mais il reste tant de travail à accompli, tant de victimes d’injustices à câliner !

 

Pensons aux Citoyens Démocrates coprophages, que l’on regarde encore avec condescendance – quand ce n’est pas carrément avec hostilité – à cause des tensions récurrentes entre le monde de la gastronomie et celui des matières fécales.

 

Il est temps de l’affirmer enfin à la face du monde : on peut être un bon père de famille polyrecomposée et multiculturelle, payer ses impôts à l’heure, acheter le disque des Enfoirés, trouver Michele Obanania sexy ET se barbouiller la tronche avec le caca de parfaits inconnus tous les seconds samedis soirs du mois. Il n’y a pas de contradiction. Ceux qui le pensent sont des nazis.

 

D’ailleurs la médecine est foncièrement fasciste. Pensez à Petiot ou à Mengele. Ou à Céline.

 

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Tout est par - fai - te - ment normal.
Le seul problème, sur cette photo,
c'est le regard accusateur et discriminant
de cet être humain pétri de tristes préjugés
sur la Différence.

Commentaires

Bien vu et drôlement rapporté. Ce qui est intéressant, ici, c'est qu'une fois encore, une manip politique prétend se substituer à la science pour dire ce qui est : en 1973, c'est sous la pression du lobby gay que l'homosexualité avait connu pareil déclassement (oui, parce qu'il faudra expliquer aux journaleux de Libé comme au ministère de la Santé que "déclassification" est un mot qui n'existe tout simplement pas). L'ironie de l'histoire, c'est que les "LGBT" sont les premiers à rejeter la différence, en particulier la différence sexuelle, au point de copuler entre soi, voire de se faire trancher les génitoires ou greffer un service trois pièces pour échapper à leur horrible condition biologique initiale. Au passage, je n'ose imaginer ce qui serait arrivé à ce pauvre cochon s'il avait eu le malheur de naître en Egypte.

Écrit par : Agg | 18/05/2009

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