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07/09/2009

EN-DEHORS DU MONDE

Je relis ceci, (plutôt que de boucler quelques affaires urgentes).

La première fois, j'avais parcouru un peu distraitement, l'affaire étant plutôt chiante, enfin jusqu'à ce que le préfet présumé ouaciste se défende et renvoie les accusations aux expéditeurs. On pourrait être un peu surpris qu'une fineaude comme la mère Lizzy se soit laissée aller à l'emballement indignatoire, mais qu'elle avoue sa gêne est tout à son honneur. On en a encore pour un bon quart de siècle avant que les journaleux ne se précipitent plus comme des mouches sur la moindre affaire de ouacisme frelaté, et bien le double avant qu'ils prennent l'habitude de s'excuser quand ils ont colporté des fouteries. C'est la jurisprudence Ausc non Anne Fr non putain! Timişoara, voilà, ça c'est bien Timişoara. Ouf !  

La phrase à retenir, c'est celle-ci : Le raciste se met volontairement en dehors du monde commun (...)

On n'est pas du même monde. C'est bellement dit. Et c'est plutôt juste.

Dans le monde des ouacistes, on n'amadoue pas les chacals avec des sucreries, des mots doux et de la discouimination positive. On n'estime pas que l'intelligence soit la chose que les humains ont tous en commun. On pense qu'invoquer l'esclavage ou l'holocauste pour se faire lustrer le poil en public, c'est franchement léger. On ne croit pas qu'il faut expurger la moitié du dictionnaire pour éviter qu'une minorité de mes couilles puisse trouver un prétexte de se sentir froissée par la langue française. On ne pense pas que la tiers-mondisation du continent soit quelque chose qui mérite une tournée de sangria. Et globalement, on respecte de préférence ce qui est respectable. On est des salauds, en fin de compte. Je parle même pas de ceux d'entre nous qui n'ont jamais vu un isoloir de près !

C'est sûr qu'avec un comportement aussi baroque, on se retrouve un peu seul dans la foule. On fait un peu tache. C'est pas grave. Quand on voit qui nous juge, on accepte bien volontiers l'étiquette de blaireaux. Même de putois, tiens. (Ca me fait penser qu'il faudrait que je me rase, à l'occase).

Mais on aimerait qu'on nous y laisse, dans notre monde, justement. On veut bien ne faire chier personne. On est des salauds corrects, avec souvent une éducation appréciable, voire appréciée. Or on ne nous fout pas en retour la paix que nous nous acharnons à foutre à autrui. On nous écrabouille yeux et oreilles sous les injonctions à l'abâtardissement. On nous fourgue de force de la Diversité government-approved. On nous abrutit de cette diahrrée buccale qu'on nomme hip-hop, qui dégueule de toute bagnole, qu'elle soit conduite par un pâlichon ou un bronzé. Sous-secrétaires et pubards se relaient pour nous chanter le bonheur d'avoir des gosses qui ne ressemblent à rien.

On comprendra, j'espère, que tout ça finisse par nous rendre ein bisschen désagréables et malveillants. Ca ne va pas s'arranger avec le temps, je vous le garantis. Et les désillusions activistes ne font métastaser un peu plus le truc. On a beau ne plus croire qu'une bouffonne Révolution Blanche soit la seule solution désirable et possible, on n'en perd pas pour autant sa rage. On a juste envie de ne plus faire de différence entre les cibles. En ce sens, le matraquage des pourrisseurs de peuple fonctionne peut-être de manière inattendue : nous voilà prêts haïr absolument tout le monde sans distinction d'origine ou de couleur. Le monde se résume aux catégories des envahisseurs et des collabos, actifs ou passifs.

Plus égalitariste, tu meurs pas, mais tu tues peut-être.

Si les vivrensemblistes avaient des couilles, ils prendraient des mesures pour nous mettre complètement en-dehors du monde, dans du sapin ou des murs capitonnés, avant que nous ne soyons trop nombreux à déraper pour de bon.

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Commentaires

Bien foutu ce billet !

Écrit par : robespierre | 07/09/2009

Merci m'sieur. Content de voir qu'on peut accéder à votre site sans se faire éjecter après deux secondes. Jusqu'à maintenant, pour vous lire, je devais marteler sur escape avant qu'il ne soit totalement chargé, sinon bam, message d'erreur et disparition de la page...

Écrit par : Stag | 07/09/2009

Encoreune fois, excellent. Je faisais la meme reflexion a une personne de qualité il y a deux jours à peine. Il est tout de meme cocasse que l'on se fasse systematiquement emmerder des lors qu'on tente de n'emmerder personne. A se demander si on devrait pas commencer a faire ch.... copieusement le monde histoire d'avoir un peu la paix, nous aussi.

Écrit par : Le magnifique | 07/09/2009

"L'aryen conchie l'aryen" disait déjà Céline dans une lettre à son pote Albert Paraz en 1949.

Le degré d'avilissement du polichinelle blanc blanc a atteint aujourd'hui de tels sommets, que défourailler tous azimuts me semble une solution fort sage et fort avisée. Evidemment certains tousseront.

L'aliénation de masse a élevé la part de la pensée commune en chacun, en l'occurence le vivrensemble, à un degré tel, que la part de pensée autonome est réduite à peau de chagrin, sauf pour de mesquins intérêts de boutique, indignes d'un individu libre. Ce mouvement, dont la manifestation pratique se retrouve dans la démographie, paraît irréversible.

Parler de la défense de l'homme blanc, de Révolution blanche n'a déjà plus à mes yeux aucun sens, ni théorique, ni pratique.

Écrit par : Ns | 10/09/2009

Un billet bilieux comme on les aime. A force de traiter le Blanc repentant comme le dernier des salopards, il va peu à peu se sentir obligé de coller au rôle qu'on lui a imposé ne serait-ce que par souci du travail bien fait...

"En ce sens, le matraquage des pourrisseurs de peuple fonctionne peut-être de manière inattendue : nous voilà prêts haïr absolument tout le monde sans distinction d'origine ou de couleur."

I hate everyone equally
You can't tear that out of me
No segregation -separation
Just me in my world of enemies

SLAYER - Disciple

Écrit par : Benway | 10/09/2009

« Si les vivrensemblistes avaient des couilles, ils prendraient des mesures pour nous mettre complètement en-dehors du monde, dans du sapin ou des murs capitonnés, avant que nous ne soyons trop nombreux à déraper pour de bon. »

Parce que vous croyez que ce n'est pas prévu ? Le monde qu'ils nous préparent est un monde à la « Soylent Green », où des bulldozers chasseront les émeutiers de la faim... Soyez sûr qu'une fois le masque tombé, la fiction tolérante prendra fin...

Écrit par : Criticus | 05/10/2009

Les commentaires sont fermés.