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28/09/2009

PEDOSKI

Qu'avons-nous appris aujourd'hui ?


1) Qu'on peut baiser une gamine de 13 ans et foutre le camp de son pays pour éviter la taule, et se faire soutenir par toute la coterie bien-pensante de la planète quand on se fait extrader vers les USA, histoire de payer ses dettes. Qu'en outre, quand on est une gamine de 13 ans, qu'on se fait saouler et droguer avant de se faire sauter par une enflure de dégénéré, on n'a droit au statut de victime qu'entre des guillemets journalistiques répugnants à gerber du sang.

2) Qu'on ne peut pas dire que Sexy Black God est bronzé, parce que c'est un privilège de la coterie bien-pensante de la planète, qui mouille ouvertement en pensant à son taux de mélanine. Qu'affirmer, en conséquence qu'on risque plus la mort sociale en étant ouaciste que pédomane, n'est vraiment plus une exagération de fou furieux. (Oui, ce vieux porc de Berlu' ne risque pas grand-chose, mais c'est une autre question.)


3) Qu'on ne peut absolument pas me faire confiance, puisque j'avais promis de ne plus parler de Sexy Black God. Je jure pourtant à ceux qui en auraient une de libre à secouer que, n'étant ni pro-yanqui ni anti-yanqui, je ne fais pas de fixette sur Sexy Black God, mais sur la fixette que fait la coterie bien-pensante de la planète sur Sexy Death God.

4) Qu'aujourd'hui, je suis d'humeur stylistiquement redondante. Tant qu'à dire des conneries, autant les dire mal.

Commentaires

Bah, faut arrêter avec l'envie de pénal, l'hystérie anti-pédophile et l'anachronisme moral. La femme dont il est question a 45 ans maintenant, et c'est elle qui réclame en vain qu'on foute la paix à Polanski et qu'on oublie toute cette histoire. Y'a prescription maintenant.

Ras le cul de cette tendance contemporaine à vouloir mettre en prison des vieillards qui ont un pied dans la tombe pour des faits commis il y a des décennies. Cette affaire avec Polanski était de notoriété publique.

Or je n'ai jamais entendu personne, pendant toutes ces années, s'indigner que Polanski soit laissé en paix. Et maintenant, sous prétexte que la folle machine extraditionniste américaine a trouvé un relais en Suisse, il faudrait absolument l'envoyer dans les griffes de ce système pénal perverti, capable d'infliger plus d'une centaine d'années de prison à un seul homme ?

A l'époque, à tort ou à raison, les actes de Polanski ne suscitaient pas la même réprobation morale chez les Européens. Quel est ce soudain prurit de vertu ?

Pareil avec d'obscurs et anonymes gardiens de camps de concentration nazis, qui ont plus de 80 ans aujourd'hui, qui ont eu un rôle plus que subalterne dans la machine hitlérienne, et qu'on trouve soudain extrêmement urgent d'extrader pour les empêcher de mourir hors d'une prison.

Qu'est-ce qui se passe, aujourd'hui ? On regrette Nuremberg ? On trouve qu'on s'est réconcilié trop vite avec l'Allemagne ? On pense qu'il n'y a pas des crimes géostratégiques plus urgents à traiter ?

L'histoire a jugé, les épurations ont eu lieu, des responsables ont été exécutés. Ce genre de justice est toujours injuste et imparfaite, dans un sens comme dans l'autre.

Rouvrir de tels dossiers trente ou cinquante ans après, ce n'est plus de la justice, c'est une chasse aux sorcières malsaine.

Écrit par : Robert Marchenoir | 28/09/2009

foutredieu, imaginons un instant que berlu ait sauté une mélanienne un peu bronzée de 13 ans....

il y survivrait pas !

Écrit par : Julius | 29/09/2009

Je comprends votre coup de gueule, Bob, mais j'ai l'impression que vous mélangez un peu tout.

° Le jour où un quadra se met en tête de sauter ma fille alors qu'elle a tout juste eu le temps d'avoir ses règles, je crois que je serais tenté de lui broyer les articulations. Pas vous ? Et, oui: je sais que pendant des millénaires, 13 ans était considéré comme suffisant pour démarrer une famille nombreuse. Je n'ai pas compris, toutefois, qu'on ait été très relax avec les tordus qui voulaient se taper des gamines vite fait en les faisant boire. Mais je suis peut-être coincé du cul, allez savoir. A une époque où le porno est partout, même pour vous vendre des yoghourts, il serait assez légitime d'être tenté par un certain puritanisme.

° Le fait qu'on ait si longtemps foutu la paix à M. Polanski pour cette affaire démontre qu'il n'est pas vraiment un vieillard persécuté, mais juste un tricheur rattrapé sur le tard par ses créanciers. La complaisance dont jouissent encore d'anciens propagandistes pro-pédo est incontestable, puisque ni un Lang ni un Conne-Bandit n'ont jamais été sérieusement inquiété. Si pudibonderie il y a, elle est foutrement fair-play.

° Le système pénal yanqui, je m'en cogne, tout comme je me cogne de ce qu'il arrivera à cette vieille charogne une fois retournée chez elle. Il pourrait tout aussi bien être acquitté, puisque même la gosse devenue grande le demande. Ce qui me hérisse, c'est la massive levée de boucliers dont il a bénéficié, alors qu'il ne mérite que quelques mois de pilori. Que la justice d'occident ne soit plus adaptée aux crimes d'occident est un autre débat.

° La comparaison avec la chasse aux vieux nazebroques, c'est quand même un peu godwiné à mon goût. Elle me révulse tout autant que vous, mais je peux en comprendre les fondements : ne jamais oublier, ne jamais pardonner, ne jamais laisser un ennemi derrière soi. C'est pas chevaleresque mais c'est vieux comme Carthage ou Troie. De ce point de vue, M. Polanski est toujours, à septante balais, le dégueulasse qu'il était à quarante, parce que le temps n'efface ni ne guérit que dalle.

° Maintenant, je vous rejoins entièrement sur le peu d'importance de l'affaire. Tout ce qu'elle mérite est un commentaire sur l'air de "Bien fait, vieille tante", puis on tourne la page.

Écrit par : Stag | 29/09/2009

"...la massive levée de boucliers dont il a bénéficié" signe l'arrivisme culturel et politique de notre époque putréfiée jusqu'au trognon, avec ses espoirs plus ou moins dissimulés de survivre dans le cinéma, le polar, la musique, le "journalisme", la littérature ou les "arts"...

"...la massive levée de boucliers dont il a bénéficié" signifie aussi que désormais le système peut se maintenir à flots sans trop de secousses uniquement par de la com. à pas cadencés. Jusqu'à quand ? 1000 ans ? C'est une autre histoire.

...et simultanément ou presque les vilains percherons sudistes Lynyrd Skynyrd ont osé sortir l'éternel même album intitulé cette fois "God & Guns" : "God and guns keep us strong/ That's what this country was founded on."

Un vrai programme, sudiste...

C'est à la tronçonneuse que nous devons fendre le gras idéologique de cette époque pourrie.

Écrit par : Ns | 29/09/2009

vissons encore un peu plus le cerceuil de la modernité éffarée........
lorsqu'un souchien pédophile sort de prison et viole le fils d'un limonadier turcoman dans le nord , les médias rellayent la plainte du père qui va se plaindre à l'élysée et exiger la tête du pédo (pas au figuré , il a dit vouloir que la peine de mort soit rétablie au profit du violeur de son fils ......je l'ai lu dans le figamonde)
lorsque des souchiens innocents sont enchristés pour des allégations pédérastiques ,qui à l'usage se révèlent mensongères , on les prie de circuler sans faire de vagues ,hein ,et tant pis pour celui qui s'est suicidé , on s'en cague
lorsqu'un cône-brandi revendique sa pseudo pédérastie des années après et qu'on ose lui rafraichir la mémoire .....il gagne les zélections européennes
lorsqu'un authentique pédophile ardennais est confronté à toutes les disparitions étranges de la région....tout le monde s'en fout
lorsque marc dutroux est enchristé en gelbique , la populace se réjoui lorsque ses codétenus lui avoinent la gueule en prison
lorsque papon , ancien sfio ,est jugé en frankistan , tout le monde se félicite de la valeur pédagogique du procès
pareil pour klaus barbie
trouvez moi de la cohérence dans tout ça........

Écrit par : kobus van cleef | 29/09/2009

Mettons que le système de défense du fan-club de Polanski est répugnant. Les "artistes" qui prétendent par écrit qu'un festival de cinéma jouit de l'extra-territorialité... Frédéric Mitterrand qui prend des poses anti-américaines indignées, alors qu'il a publiquement raconté jadis comment il louait des jeunes garçons au Maroc... le club des pédophiles de luxe qui se tient les cou(d)es, donc.

Et puis j'ai lu le procès-verbal du témoignage fait par la victime à l'époque... il est accablant pour Polanski.

Mais je maintiens que la réaction de l'opinion publique européenne (et probablement américaine, aussi) est parfaitement anachronique, et donc injuste. Aujourd'hui la pédophilie est considérée comme le pire crime qui soit ; cela ne l'était pas à l'époque, ni dans l'intervalle.

Depuis le dernier référendum sur la question, chez vous en Suisse et sauf erreur de ma part, la simple possession d'images pédophiles est un crime imprescriptible, contrairement à d'autres parmi lesquels, probablement, le meurtre.

Qui s'est attaqué à Polanski sur ce thème avant qu'il ne soit arrêté ?

Et effectivement tout ça est à géométrie très variable. Tous les Français, de droite à gauche, hurlent contre le "tourisme sexuel", mais personne ne s'est indigné qu'on nomme tout récemment ministre un type qui s'est ouvertement vanté de l'avoir pratiqué dans sa jeunesse, et avec des mineurs, et du même sexe, encore. Ah ! mais c'est un homossessuel, et puis il s'appelle Mitterrand, donc patouche. C'est un gentil.

Alors qu'il a suffi à un sous-journaliste de province de déterrer un livre ancien de feu Pascal Sevran où il parlait prétendument de "la bite des Noirs" (en fait, l'expression ne figure pas sous cette forme dans le passage incriminé), pour aussitôt déclencher une chasse aux sorcières antiraciste contre ce pauvre homme (lui aussi au soir de sa vie à l'époque, tiens donc !). Et pourtant, il soulevait un problème bien réel : l'irresponsabilité sexuelle des hommes africains.

D'autre part, la justice américaine, depuis quelque temps, a une tendance préoccupante à obtenir l'extradition de qui elle veut pour en faire n'importe quoi.

Voyez en particulier les sujets britanniques, que les Etats-Unis peuvent traîner devant leurs tribunaux d'un simple claquement de doigts. Il y a un hacker anglais qui a réussi à rentrer dans tous les ordinateurs du Pentagone, parce qu'il était à la recherche d'extraterrestres. Ce type est à l'évidence un barge génial mais inoffensif. Il risque des dizaines ou des centaines d'années de prison, et l'Amérique a obtenu qu'on le lui livre.

Il y a là un aspect impérialiste, une démarche inspirée par la vengeance beaucoup plus que par la justice. C'est un vrai danger pour la liberté des non Américains.

Même moraline pour les extraditions (vers l'Allemagne, cette fois-ci) d'anciens gardiens de camps de concentration. Et là c'est pas un point Godwin, puisque je "défends" des nazis ! C'est le contraire...

On se fait plaisir en oubliant la crise, on se donne bonne conscience en se défoulant contre des fautes anciennes, réelles ou imaginaires, réelles ou exagérées, qu'on fait mine de découvrir maintenant, à grands cris.

C'est du même tonneau que de porter plainte pour racisme contre Tintin au Congo.

Il y a un moment où il faut tourner la page. Sous prétexte que l'avenir est trop angoissant, on se paluche en faisant interminablement le procès du passé. Trop facile. Pas honnête.

Qu'on en profite pour redécouvrir ce qu'était vraiment l'époque, pour mettre le nez de Polanski dans son caca, pour en tirer les leçons, d'accord. Qu'on l'envoie aux tribunaux américains, alors que sa victime elle-même a fait des démarches juridiques pour s'y opposer, vraiment, ça ne me paraît pas indispensable.

Écrit par : Robert Marchenoir | 30/09/2009

La vraie différence entre votre point de vue et le mien, c'est que vous analysez l'affaire en tentant de prendre du recul, alors que je me contente du plaisir d'aboyer. Je vois le camp des pourrisseurs et des dégénérés gueuler au scandale ; ça veut dire qu'ils ont mal, qu'ils pensent avoir perdu l'un des leurs, ça me fait plaisir, ça soulage.

Qu'il y ait dans l'histoire des aspects profondément injustes, impérialistes et anachroniques, je l'admets sans souci - c'est juste que j'ai choisi de m'en taper quelques minutes, pour ne pas gâcher mon plaisir. D'habitude, quand le Camp du Bien pousse de tels cris, c'est le signal de la curée, la fin proche pour la cible désignée qui va se faire écrabouiller par une coalition mondiale de fils de pute. Ici, la cible, c'est l'Amérique. Un système obscène et monstrueux va peut-être croquer un salisseur de gamines ? Pour la partie reptilienne de mon cerveau, c'est comme un grand verre d'Armagnac.

En outre, si j'ai choisi de traiter (mal et vite) l'affaire, c'était uniquement pour la foutre en collision avec le "dérapage" de Berlu. Vous soulignez le même phénomène en rappelant la différence de traitement entre les sorties de la baronne Mitterand et la comtesse Sevran. Vous le voyez aussi, ce degré supplémentaire dans la crispation générale autour des questions raciales ? Le point auquel ça commence à monopoliser la presse ? Ca me foutrait presque un début de béquille.

Une analyse qui mériterait sa dose de temps perdu, ce serait la généralisation de ce concept de "dérapage", d'ailleurs : il semble impliquer que le ouacisme n'est même plus une conviction qui place hors de l'humanité, mais une bactérie que nous trimballons tous. Si vous voulez aiguiser votre plume sur ce sujet, balancez sans autres le résultat sur mon mail, ça pourrait peut-être finir dans mes colonnes.

Écrit par : Stag | 30/09/2009

Le racisme ? C'est comme l'instinct sexuel : une bonne chose, naturelle, indispensable à la survie de la collectivité humaine, mais dont la force (d'autant plus grande qu'il s'agit d'un instinct vital) doit être maîtrisée pour ne pas conduire aux pires... dérapages.

L'instinct sexuel produit l'amour et la perpétuation de l'espèce. Il produit aussi le viol, la torture et les massacres.

Personne ne juge utile de mettre en avant son "instinct sexuel" quand il fait la cour à une femme.

Personne ne devrait juger utile de mettre en avant son "racisme" (ou son "anti-racisme") quand il défend sa patrie et son peuple.

Je m'empresse d'ajouter que la comparaison, qui me paraît lumineuse, n'est pas de moi. J'en ai, hélas, oublié l'auteur -- probablement un blogueur de moyenne renommée.

Écrit par : Robert Marchenoir | 30/09/2009

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